24/12/2008

et oui nous voila en pèriode de Noël

tous le monde s'affolle ...les cadeaux ...le foie gras ....le champagne ....et personne n'est content personne n'est heureux...

tous le monde court apres le bonheur...

et nos enfants du bout du monde ....après quoi court ils????qu'aurons t'ils????? en attendant le grand jour...le grand dèpart vers leur nouvelle vie avec un papa et une maman enfin....qui ne les abandonnerras plus jamais

après le grand jour

pendant une certaine periode  que l'on dis adaptation ils devront affronter leur nouvel espace leur nouvel environnement

et seul dieu sait que cela est tres difficile pour tous le monde

car ce que l'on croit ...oh je vais l'habiller en petite robe chanel ou je ne sais quoi ...

tous cela est fais pour nous pour nos yeux si fier à nous ...mais notre enfant ne demande pas tous cela

donnons a notre enfant la possibilite de rester enfant

repartons a zero et je penses qu'il faudra  lui laisser le temps de refaire ensemble ses premiers pas ...d' oublier... son vecu car NOËL pour là bas...ça represente quoi????

en cette veillèe de Noël

ayons une petite pensee a tous ces enfants enfermes là bas avec une certaine discipline de vie qui n'est certainement pas comme la notre et loin de l'etre

JOYEUX  NOËL A TOUS

Lu sur un blog d'adoptants d'une petite Marjolaine de Chine. Mis en couleur des phrases qui m'interpellent ... positivement ;-) !

28/11/2008

Ca y est, j'ai pu avoir un rendez-vous en urgence lundi à 8h avec le dermatologue. En une semaine, j'ai développé un grain de beauté qui a déjà pris une ampleur. C'est une angoisse de plus. Je craque, les larmes montent toutes seules ... Trop de choses à gérer: la santé, les embrouilles de B, la société qui est partie à la dérive faute de temps et d'énergie dépensés utilement pour la santé et inutilement pour les mensonges de B !!!

27/11/2008

En berne...

Je n'en peux plus... Je suis à bout de souffle... un petit bout d'espoir d'une solution amiable s'envole pour une bataille judiciaire...

21/11/2008

Il y a des jours où l'on sent que rien ne va plus... C'est là, au fond de soi, tout au fond et c'est lourd... trop de fatigue par les traitements, trop de fatigue et trop d'énergie pour tout et tous...
Oui, ces temps-ci il y a du vague à l'âme...
Repos et pas de stress, comment est-ce possible ? Je suis une sorte de SDF (heureusement que j'ai mon bureau ) et je dois payer les dettes de charges de copropriété de B pour éviter le cumul des frais de procédures. Oui, je suis triste de constater que seule l'image compte dans cette vie où par ce biais, certaines personnes comme B peuvent tout faire avaler à l'entourage voire des inconnus. Combien sommes-nous capable de voir au-delà ?
Je suis triste car je me suis déconnectée de ma mamy qui vient de décéder car je n'avais plus le courage de maintenir cette relation privilégiée que j'ai eu longtemps avec elle. Cela me rappelait trop cette absence d'un foyer solide, chaleureux, harmonieux que chaque être peut espérer ... Maintenant elle est décédée, j'aurais aimé assister aux funérailles mais, putain de B, le peu d'argent a été dépensé pour ses mensonges ! Oui, comme on le dit si vulgairement, j'ai les boules ! Putain quel est ce monde ? A quoi B joue-t-elle ? A ces moments, je baisse les bras. Je crains que le plus escroc, le plus menteur, le plus profiteur l'emportera toujours.
J'ai vécu de choses mais je crains que même un inconnu ne m'aurait pas fait subir ce que B m'a fait et continue d'agir pour gagner financièrement, matériellement.
Côté S et R, le deuil est largement fait. J'en suis étonnée à la fois. Il ya juste un lien via leur éducation à B qui a contribué partiellement à faire de B ce qu'elle est maintenant. J'ai hâte que cette indivision cesse et enfin je serai totalement libérée, vivre pleinement avec mes valeurs, celles venant de mes parents du pays du matin calme et communes pour l'essentiel avec celles de mes amis !
Etape à franchir aussi, récupérer mon nom précédent qui signifie l'or, l'or du monde, l'or du coeur ... et voir comment ne plus faire partie d'une quelconque succession qui sera forcément pourrie. J'ai cette chance d'avoir connu une vie précédente. C'est mon refuge dans cette adoption ratée. S n'a rien compris où elle a toujours préféré mettre tout sur le compte de l'adoption. Merci S, tu m'as fait prendre conscience que rien ne vaut la richesse du coeur et non celle matérielle. Avec cette richesse, tout est possible dans le bon sens alors que cette vie matérielle que tu as mis en avance n'est que source de conflit. Je ne suis pas mère mais je te plains car je pense que tu n'as rien compris à ce statut qui malheureusement ne se limite pas à autorité, vacances, chambre, études. Je te plaints contrairement aux apparences B a beaucoup de ces pensées. Elle n'a jamais su te le dire parce que à tout moment elle a besoin de toi, matériellement. Oui, B a toujours été intéressée. Rien n'est gratuit comme avec toi. Et plus que tout maintenant car je sais qu'elle vit au-dessus de ses moyens. Je ne m'inquiète pas pour B, elle a toujours su embobiner. Elle l'a réussi avec S et R. Elle est en train de le train avec JP, son copain.
Je me sents martienne dans ce contexte mais c'est le prix à payer pour vivre en harmonie avec ses valeurs.

19/11/2008

Vers une double nationalité ?

Ce que je vis n'est pas propre à une adoptée. J'ai cette chance de l'être car j'y ai un refuge contrairement aux enfants biologiques. J'ai connu avant le décès de mon père une vie familiale toute à fait "normale", de son époque.
Un ministre va faire porter courant 2009 le droit à la double nationalité qui n'est pas possible à ce jour. Mon profil est prévu dans la campagne internationale auprès de la diaspora. J'ai rempli le questionnaire fort intéressant
1) Are you aware that you can (could have) possess(ed) Korean nationality for a certain period of time if you declare to do so under the 'Nationality Retaining System' within 6 months of acquiring foreign nationality?
_____ Yes (If you check “Yes,” please go to #1-1)
_____ No (If you check “No,” please go to #1-3)

1-1) Did you declare to retain your Korean nationality under the NRS?
_____ Yes (Please go to #2 )
_____ No (If you check “No,” please go to #1-2)

1-2) What is the main reason for your not declaring your wish to maintain your Korean nationality under the NRS? (Please check only one choice)
_____ ① Even though my adoptive parents knew about the system, they didn't know the exact process.
_____ ② My adoptive parents didn't want me to maintain my Korean nationality.
_____ ③ I am not sure.
_____ ④ Other. Please specify ________________________________________________________.
(Please go to #2)

1-3) What would you have done if you had known about the NRS and could have declared to maintain your Korean citizenship by yourself? (Please check only one choice)
_____ ① I would have declared the NRS and maintained my Korean nationality.
_____ ② I would not have declared the NRS even if I had known about the system.
_____ ③ I am not sure.
_____ ④ Other. Please specify ________________________________________________________.

2) What do you think about abolishing the NRS and allowing adoptees to possess Korean nationality until the age of 22 even if s/he didn't declare to do so under the NRS?
_____ ① I agree.
_____② I disagree.
_____ ③ I am not sure.

3) What do you think about allowing a person who possesses dual nationality because s/he was born in a foreign country to Korean nationals or adopted overseas to maintain dual nationality?
_____ ① I don't think s/he should maintain dual nationality.
_____ ② I think it can be allowed when certain conditions (e.g. military service) are met. (If you are male and check ②, go to #3-1)
(If you are female and check ②, go to #3-2)
_____ ③ It should be unconditionally allowable.
(If you check ① or ③ above, go to #4)

3-1) If the law is amended to allow adoptees to possess Korean nationality on the condition of fulfilling Korean military service, would you willfully enlist in the Korean military?
_____ ① Yes, I would.
_____ ② Even if the law were changed, I would not enlist in military service.
_____ ③ If other conditions were required rather than military service, I would fulfill this obligatory service.
_____ ④ I am not sure.
(Please go to #4)

3-2) If the law is amended to allow adoptees to possess Korean nationality on the condition of fulfilling mandatory community (social) service (1~2 years) in Korea, would you willfully fulfill this obligatory participation?
_____ ① Yes, I would.
_____ ② I would consider it and decide depending upon the length of time and type of service(s).
_____ ③ I would not.
_____ ④ I am not sure.

4) What is the main reason why you want to possess Korean nationality? (Please check only one choice)
_____ ① I want to keep my identity as a Korean.
_____ ② I would like to have the choice at any time to be able to return to the country where I was born, to live.
_____ ③ Having Korean nationality is more advantageous to find work or pursue a career in Korea.
_____ ④ Other, please specify ­­­­­­­___________________________________________________________.
ainsi qu'un autre très très détaillé.

Je me renseigne ...

comment récupérer le nom K de mes parents biologiques dont le nom de jeune fille de ma mère était identique. Un nom de famille, c'est plein de symboles et mon nom de naissance en est empreint de l'amour qu'avaient mes parents avant le décès de mon père et que la vie de ma mère et des 5 enfants bascule.
P, nom français est empreint de destruction de l'être, de soldat à entrer dans un moule que je n'ai pu, non pas parce que j'étais adoptée mais parce que c'était à contre-courant de tout ...
Fin août, j'ai récupéré mon passeport coréen. Il me sera utile dans ce dossier.
K est le nom qui est en harmonie avec ma personnalité. C'est ce que j'ai connu en K, qui m'a aidé et m'aide à surmonter les aléas.
Je n'ai pas toujours mangé à ma faim là-bas au pays du matin calme. J'ai volé dans les vergers, les magasins. Avec la maladie de mon père, c'était un petit bol de riz par jour. C'était une robe d'été sous la neige sans culotte à faire la lessive à la rivière gêlée... Mais l'amour et l'harmonie et la solidité parentale étaient plus fort. Ici, je n'ai manqué de rien matériellement mais j'ai subi une perte affective énorme.
Avoir connu 2 vies différentes me permet d'être ce que je suis. Oui, S m'a fait honte d'avoir eu des parents pauvres. J'ai sciemment menti pour embellir. Comment peut-elle comprendre qu'un enfant n'est pas accompli, épanoui par une chambre, des vacances, des cadeaux à Noël, anniversaire ... Avant j'ai souffert parfois de faim et de froid. Aussi, j'ai bien plus conscience que quiconque des priorités de la vie. Cela me permet à ce jour d'avoir peu de besoins car ne confondons-nous pas besoin et envie dans notre société de consommation. Je ne suis pas une fana de shopping, j'ai une garde robe que la plupart des mecs auraient plus fournie... Mais j'estime que j'ai largement.
La mansarde, si B n'avait pas été aussi mesquine, j'avais prévue de la lui donner. Mais à force de vouloir posséder, elle m'a accusée d'avoir pris les assiettes Villeroy et Boch que R m'avait données lorsque je suis montée à Paris, seules affaires "familiales". Lorsqu'elle m'a acccusé de les avoir prises sous prétexte qu'elles appartenaient à la mansarde, j'ai compris que je n'avais nullement envie de lui faire cadeau de ma part de mansarde ... moi qui n'avais même pas eu la curiosité auparavant de chercher la marque. B est devenue une vraie P ! :-(


Principe


Toute personne peut demander à changer de nom, lorsqu'elle a un intérêt légitime à le faire, à savoir en cas de :
nom difficile à porter en raison de sa consonance ridicule ou péjorative,
nom à consonance étrangère,
survivance d'un nom illustré de manière éclatante sur le plan national,
nom éteint ou menacé d'extinction,
consécration d'un usage constant et continu sous certaines conditions.

Demandeur


Tout ressortissant français majeur peut en faire la demande.
L'épouse, bien qu'elle bénéficie aussi de l'usage du nouveau nom, n'a pas à faire de demande personnelle.
Le changement de nom s'étend aux enfants du bénéficiaire lorsqu'ils ont moins de 13 ans.
La mère des enfants qui exerce conjointement l'autorité parentale doit donner son accord pour le changement de nom des enfants mineurs. A défaut, l'autorisation du juge des tutelles est nécessaire.
Le consentement personnel des mineurs de plus de 13 ans est nécessaire.

Formalités


Démarches
L'intéressé doit :
publier la modification de nom envisagée au Journal officiel et dans un journal d'annonces légales,
envoyer une demande de changement de nom au Garde des Sceaux, ministre de la Justice ou au procureur de la République du tribunal de grande instance du domicile.
Publicité dans un journal d'annonces légales
La modification de nom doit être publiée :
au Journal officiel,
et dans un journal d'annonces légales du lieu de son domicile.
Requête auprès du Garde des Sceaux
Un dossier de demande de changement de nom est à adresser au Garde des Sceaux, ministre de la Justice ou au procureur de la République du tribunal de grande instance du domicile.
Pièces à fournir :
un exemplaire de chacun des journaux dans lesquels l'(les) annonce(s) légale(s) a (ont)été publiée(s),
la copie intégrale de l'acte de naissance de chaque intéressé majeur ou mineur,
la copie d'une pièce prouvant la nationalité française,
le consentement personnel écrit pour les mineurs de plus de 13 ans,
le bulletin numéro 3 du casier judiciaire pour les personnes majeures,
une requête personnelle sur papier libre, adressée au Garde des Sceaux. Elle doit être signée et comprendre les raisons de l'abandon du nom d'origine et les raisons du choix du nom demandé. Tout document établissant le bien fondé de cette demande doit être joint pour l'appuyer,
le consentement de l'autre parent en cas d'exercice conjoint de l'autorité parentale ou, à défaut et dans les autres cas, l'autorisation du juge des tutelles.
A noter : si la demande est faite au nom d'enfants mineurs, il nécessaire de le mentionner et d'indiquer leur date de naissance. Si plusieurs personnes majeures sollicitent le même nom, chacune d'elles doit souscrire une demande séparée.

Coût


Le coût de publication de l'annonce au Journal officiel et dans un journal local dépend d'un certain nombre de critères dont notamment le lieu de résidence, l'âge, le nombre de personne(s) par famille qui sollicite(nt) le changement de nom.
Les droits de publication au Journal officiel et dans un journal local sont à la charge du demandeur.

Procédure


Instruction de la demande par le Garde des Sceaux
Un décret, signé par le Premier ministre et le Garde des Sceaux, portant changement de nom, est publié au Journal officiel, si la demande est accordée.
Un exemplaire du décret est remis au demandeur.
Si la demande de changement de nom est refusée, le refus doit être motivé et notifié à l'intéressé.
Opposition au changement de nom
Avant la publication du décret, il est possible de s'opposer à la demande de changement de nom, en donnant des raisons précises, par simple lettre au Garde des Sceaux, direction des affaires civiles et du sceau.
A partir de la publication au Journal officiel, des tierces personnes peuvent, pendant deux mois, s'opposer au changement de nom envisagé, en engageant une procédure devant le Conseil d'Etat.
Si aucune opposition n'est émise pendant deux mois ou si le Conseil d'Etat les a rejetées, il pourra être demandé au secrétariat de la section du contentieux du Conseil d'Etat, selon le cas, un certificat de non-opposition ou une copie de la décision rejetant l'opposition.
Si le décret est annulé par le Conseil d'Etat, il ne peut être envisagé de renouveler la même demande de changement de nom, sauf en cas d'éléments nouveaux tout à fait exceptionnels.

Rectification de l'état civil


S'adresser au procureur de la République du domicile ou du lieu de naissance et demander la rectification des actes d'état civil.
Pièces à fournir :
la photocopie du certificat de non-opposition ou une copie de la décision rejetant l'opposition,
un exemplaire de chacun des actes d'état-civil à rectifier,
l'acte de naissance du conjoint,
l'acte de mariage,
l'acte de naissance des enfants, s'il y a lieu.

Pour plus d'information, les services à contacter :

Ministère de la justice

Direction des affaires civiles et du Sceau
13, place Vendôme
75042 Paris cedex 01
Téléphone : 01 44 77 60 60

http://www.justice.gouv.fr/

Service-public.fr, adresses nationales

Conseil d'Etat
1, place du Palais-Royal
75100 Paris cedex 01
Téléphone : 01 40 20 80 80
01 40 20 80 50 (bureau de l'information publique)
01 40 20 81 00 (greffe)

http://www.conseil-etat.fr/

Service-public.fr, adresses nationales
Direction des journaux officiels
26, rue Desaix
75727 Paris cedex 15
Téléphone : 01 40 58 75 00

http://www.journal-officiel.gouv.fr/

Service-public.fr, adresses nationales
J'ai eu le JO qui m'a orienté vers l'Office Spéciale de publicité 01.49.04.01.71 qui m'adressera un dossier. Il faudra compter un délai de 14 jours pour la publication et je peux me passer d'avocat :-).
Je vais prendre contact avec le Ministère de la Justice 01.44.77.60.60 pour avoir toutes mes chances pour la présentation du dossier...
Que de tâches à effectuer ...

RDV avec l'assistante sociale pour la demande de RMI en attendant de savoir si je liquide la société ou la mets en sommeil. Je viens d'avoir une date !
Confirmer par écrit à l'employeur de B si par hasard il ne retrouverait pas trace d'un éventuel faux document établi par B sur son papier en-tête car comment ai-je pu disparaître de l'indivision. Cette démarche fait suite à la remarque du notaire chargé de la succession. Rien ne tombe à côté de mes oreilles lorsque je dialogue avec une personne. Tout comme Maître S qui m'a gentiment reçue en se faisant l'avocat du diable, qui n'a pas écarté que B sous-loue la mansarde. Ce serait plausible puisque l'avocat de B parlait d'un déménagement au 30.10.2008 et que je ne suis toujours pas en possession d'un jeu de clés pour la mise en vente ! Je m'attends à découvrir encore de drôles de choses. Mes demandes ne sont certes pas compliquées surtout si l'on a rien à cacher, non? B a réussi à embobiner son avocat qui a l'habitude de travailler avec son employeur, confirmé par un collègue de B. A ce rythme, je suis partie pour être une pro des enquêtes ! A choisir, il vaut mieux rire qu'en pleurer !!!
Dans le cas contraire, j'attendrai que le nouveau syndic ait bien récupéré l'ensemble des dossiers afin de prendre rendez-vous. Vive la lenteur !
Les choses n'avancent pas à une unique demande. Il faut relancer sans cesse voire se déplacer...
Ensuite effectuer la demande de l'aide juridictionnelle pour avoir un avocat ... Ce dernier ne pourra pas inventer des pièces ou avancer les choses sans pièces justificatives. Au final, avocat ou pas, le gros du travail sera toujours fait par le client. L'avocat ne met en évidence et en valeur que le fond... Si je décide de me reposer sur lui, c'est impossible. La justice est longue (j'en sais quelques choses de par mes expériences) mais j'ai confiance car il y a eu trop de mensonges de B, qui a également menti à son propre avocat ! Mais je devrais me passer dans un premier temps d'un avocat car il me serait possible de faire un référé puisque B met en péril l'indivision.
J'ai eu le syndic qui rectifie le compte. Ensuite, je pourrai enfin récupérer les comptes tant réclamés à B. Encore des pièces si l'affaire doit être menée devant les tribunaux.
Face au silence de B et son avocat, il n'y a toujours pas de mandataire représentant l'indivision donc qui va recevoir les correspondances de B. Le syndic préfère que ce soit moi et non B du fait qu'elle est en impayé depuis longtemps et ne donne jamais signe de vie au syndic. Moi aussi, je le préfère car je crains que B ne vive au-dessus de ses moyens et ne soit endettée. C'est tout de même bizarre pour une personne qui avait l'intention de racheter ma part de 50% il y a quelques mois ??? Qui était derrière ? son copain ? S et R ? Etudiante sans revenus, B voulait déjà. Elle comme S et R m'ont prise pour une idiote. Un établissement bancaire, même sans temps de crise, aurait prêté à B. sans caution ???
B n'a jamais compris que si elle avait été correcte en étant réglo, respect des obligations et des droits de chacun, nous n'en serions pas là. Son attitude est "normale" pour moi lorsque je repense à notre enfance et éducation par S et R. Tout lui était possible de part son statut de petite. Je ne sais comment je me serais comportée à sa place. En aurais-je autant abusé qu'elle ? Une chose est certaine, en tant qu'aînée, si j'avais agi comme B, S et R seraient venus à la rescousse de B et je m'en serais prise plein la gueule. C'est dingue d'y penser. Merde, je me suis retrouvée l'aînée alors que j'étais la 3ème sur 5 enfants avant l'adoption. Je n'ai jamais bénéficié d'avantages de l'aînée mais bien que des emmerdes et des devoirs. Stoppppppppppp !
Repos forcé.
J'ai rencontré 2 personnes qui m'ont dit que ma petite vie vallait d'écrire un livre... Je crois que j'ai vécu des années de vie ou plusieurs vies pour une personne de mon âge. Je songe à m'y atteler sous forme de roman. Quel que soit l'aboutissement, cela me permettra de mettre beaucoup de choses à plat, y compris sur le rôle de parents.
S, lors de notre dernière entrevue, m'a dit sa vision à savoir comment puis-je prétendre parler du rôle de parents alors que je ne suis même pas mère. Oui, il n'y a pas de recettes pour être parent. Cela signifierait que toutes les mères qui viennent d'accoucher seraient systématiquement moins "bonnes" que celles qui ont des enfants plus grands, que leur propre mère ? Non, je ne le crois pas. Si l'on parle d'instinct maternel, je pense qu'il en existe un. Comme je pense que certaines femmes ne sont pas faites pour être mères. Certaines femmes ne le souhaitent pas - comme une ex-belle soeur - cela choque l'entourage et la société. Ben non, ces femmes sont honnêtes avec elle-même. Pourquoi serait-ce égoïste ? Ne serait-ce pas le contraire ?
L'enfant adopté ou non, n'a rien demandé. Est-ce pour lui faire sentir en permanence pour chaque chose qu'il "possède", il est redevable en permamence ?
Je ne cours pas après la maternité maintenant, encore plus avec la maladie. La première réaction de S lorsque je l'ai informé de mon état de santé, n'a pas été comment vais-je mais pourras-tu avoir des enfants... C'était et c'est le cadet de mes soucis ! C'est dingue sa réaction mais elle ne me surprend pas. Je ne suis pas mère mais cela ne m'empêche pas de comprendre le rôle des parents, de réfléchir à l'éducation. Rien ne vaut l'expérience d'enfant. Un parent qui a oublié qu'il a été enfant, je pense, peut difficilement comprendre un enfant. Un parent qui ne comprend pas l'époque et la société dans laquelle vit son enfant, peut difficilement aider à l'épanouissement de son enfant. Je pense qu'il n'est pas envisageable d'éduquer un enfant comme une génération précédente ...
Un de mes auteurs favoris, Khalil Gibran, donne - à mon avis - une belle recette universelle
Vos enfants ne sont pas vos enfants :
Ils sont les fils et les fillesde l'appel de la vie à elle-même ;
Ils viennent à travers vous, mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous,
ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour,
mais non point vos pensées.
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez tenter d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière,
ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs, par qui vos enfants,
comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'arbre voit le but sur le chemin de l'infini,
et il vous tend de sa puissance,
pour que ses flèches puissent voler vite et loin.
...

18/11/2008

Etat de santé à la dégringolade, un véritable chemin du combattant pour avoir mes droits d'indivisaire. Maintenant j'envisage la possibilité de ne pas gagner sur la maladie... Aussi j'angoisse de ne pas voir les choses avancer dans l'indivision avec B. Je n'ai naturellement pas de ses nouvelles ni de son avocat.
Le notaire qui s'est chargé de la succession va tenter d'établir un état des comptes et souhaite, de préférence, entrer en relation avec le notaire de B.
Entre temps, le syndic est en train de rectifier le compte pour le remettre en indivision. J'ai pris contact avec l'employeur de B, une étude notariale suite à la crainte du notaire chargé de la succession qui espère que B n'a pas eu recours à un faux document ... J'ai dû régularisé les arriérés de B grâce au prêt d'un ami (le premier !) et attend du syndic le détail du compte mais il m'a été confirmé que les retenues sur indemnités d'occupation couvrées largement la moitié des charges totales et non les non récupérables. B n'a pas reversé la totalité des retenues !!!
Ce soir, je reçois un mail de S et R annonçant le décès de mamy dont les obsèques auront lieu jeudi. Je ne peux physiquement pas descendre et financièrement non plus.
J'ai eu le bonheur de petite-fille d'avoir une vraie mamy, à l'écoute et aux petits soins. Je me suis éloignée d'elle lorsque j'ai décidé de le faire vis-à-vis de S et R. Et je n'ai plus donné signe de vie comme avec le reste de la famille.
J'ai appelé ce soir R. Je suis tombée sur S qui m'a passé R. Sans rentrer dans les détails, je lui ai dit que je ne pourrai descendre, question santé et financier. J'ai repensé à cette mamy qui a toujours su m'écouter, me consoler mais qui, à la fin, fatiguée des agissements de S, a préféré baisser les bras. R m'a dit - sans faire de reproches - que je n'avais pas su me manifester lorsqu'elle nous avait fait à chacun un don pécunier. Il est vrai mais s'il n'existe pas de motifs valables, j'étais tellement engluée dans les pires tracas quotidiens en étant revenue après une vie à l'étranger sans rien en poche et B qui payait irrégulièrement ses indemnités d'occupation... plus à l'époque de sérieux problèmes de santé au niveau coeur (un arrêt) qui nécessitaient un suivi accru. Comment pouvais-je parler puisque c'était toujours psychologique, selon S ? Là encore, je suis une coriace et le peu de fois où je me plaingnais, c'était sérieux.
Je crois que je ne sais pas pas apprécier les choses matérielles. Si je me bats pour l'indivision, c'est surtout faire reconnaître mes droits et faire cesser uniquement des devoirs. Je ne sais comment l'exprimer... J'écris en un seul jet en fonction de ce qui me vient du coeur.
Mamy est une rare personnne qui s'est battue indirectement pour moi pour laisser tomber ensuite. M-M l'a fait aussi et cet héritage n'y est pas étranger. En apparence si forte, personne ne peut imaginer la fragilité en moi liée à une trop forte sensibilité. J'ai toujours voulu avancer de l'avant. Aussi lorsque je demandais de l'aide, c'est vraiment parce que je jugeais que je ne pouvais pas faire autrement...

05/11/2008

Mail enfin envoyé au notaire. Sûr très personnel mais je me sents vidée. J'ai eu tant de mal à l'écrire, j'en pleurais. Et gros coup de blues en me demandant si la vie vaut vraiment le coup d'être vécue si on ne peut même pas compter sur sa famille et se rendre compte qu'un inconnu peut-être ne m'aurait pas fait subir autant de crasses que B...
Le traitement ne réussit d'un côté et me déglingue de l'autre. J'engoisse de me voir flotter dans mes pantalons 34 et m'orienter vers du 12 ans. De l'autre côté, je m'étonne d'avoir toujours mes cheveux alors que chaque matin , j'ai une touffe de cheveux entre les mains.

31/10/2008


Monsieur,

Suite à notre entrevue du 21 octobre dernier dans vos locaux de Paris 20ème, vous voudrez bien trouver, en pièce jointe, la copie des Taxes Foncières 2008, un des éléments justificatifs que le lot est bien du ressort d'une indivision. J'ai eu un mail du 22 octobre de Maître SA, Notaire, qui m'a confirmé qu'il faisait le nécessaire afin de vous faire parvenir une attestation.

Dès régularisation, je vous serais gré de me confirmer la rectification du compte copropriétaire - de BP à Indivision P - et me communiquer copie des comptes 2001 à ce jour ainsi que copie des procès-verbaux d'AG par mail. A ce jour, aucun mandataire n'a été nommé pour représenter l'indivision. Je ne manquerai naturellement pas de vous tenir informé dès que cela sera effectué afin que vous puissiez avoir un interlocuteur. Le bien, à priori, ne serait plus occupé par BP.

Pouvez-vous me communiquer les coordonnées de la personnne chargée des transactions ? J'espère d'ici là pouvoir récupérer un jeu de clés.

Vous en remerciant dès maintenant,
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes distingués sentiments.


AP

Ce mail a été adressé en copie à Maître GB ainsi qu'aux 2 adresses mails de B.

23/10/2008

Je viens, une nouvelle fois, de tenter de joindre téléphoniquement B.
Nouveau changement : le téléphone sonne très très longtemps ... pour ne pas aboutir sur la messagerie. Vive la technologie où l'on peut décider si oui ou non, l'interlocuteur peut laisser un message...

Maître,

J'ai tenté de vous joindre téléphoniquement, le 21 octobre courant, avant le rendez-vous avec le syndic et ai laissé un message à votre collaboratrice.
Votre cliente, Mademoiselle BP, s'est, à priori, engagée par votre intermédiaire à y mettre de la bonne volonté. A ce jour et ce, depuis votre premier mail du 5 juin 2008, je ne constate aucun avancement si ce n'est que l'attitude de votre cliente me paralyse complètement. Comment doit-on remédier pour une solution amiable à moins que votre cliente ne le souhaite plus ?
Le 21 octobre, comme je vous l'ai précisé par mon mail du 15 courant à vous et à votre cliente, j'ai rencontré le nouveau syndic de l'immeuble. J'ai lancé la régularisation des arriérés de votre cliente et non de l'indivision car les retenues sur indemnités d'occupation couvrent en théorie les 50% de charges totales et non, 50% des charges non récupérables. Je ne suis pas en possession de documents car le Syndic attend l'attestation du notaire pour me les communiquer. J'ai encore tenté de joindre téléphoniquement votre cliente qui a fait le choix de la politique d'autruche en ne répondant pas à mes messsages tant téléphoniques qu'électroniques.
J'ai et je subis trop de calomnies gratuites et infondées de Mademoiselle BP. Cependant je suis toujours disposée à régulariser la situation à l'amiable mais je demande enfin clarté et hônneteté de sa part avec remise d'un jeu de clés en urgence pour les motifs invoqués lors de mes précédents mails, décompte précis des deux parties (charges). Dans le cas contraire et ce, afin de préserver enfin mes intérêts, je prendrai toutes les dispositions pour réclamer devant le Tribunal compétent, mes droits d'indivisaire, indemnités d'occupation impayées, dommages et intérêts, régularisation des charges, remboursement des frais de procédure... Avec mon état de santé - que vous n'ignorez plus maintenant - et ma jeune entreprise, les agissements de votre cliente me portent préjudice pour me reposer côté santé et travailler pour viabiliser mon jeune entreprise. Aussi j'ai effectivement d'autres préoccupations que de réclamer mes droits d'indivisaire non occupante, de consacrer - énergie et temps - à téléphoner, à rencontrer le syndic, à relancer votre cliente directement ou par votre intermédiaire, à "enquêter" pour récupérer les informations et éléments...
Votre cliente n'a jamais fait preuve de générosité envers moi et là-dessus, je ne lui demande rien. Cependant elle fait totalement abstraction de mes droits d'indivisaire m'incombant que des devoirs, allant porter des accusations totalement infondées. Depuis sa proposition de rachat de ma part, par courrier recommandé avec AR en date du 4 juillet 2003, je ne m'y suis jamais opposé mais j'ai émis les mêmes conditions actuelles, à priori, irréalisables pour elle. Si l'affaire traîne, ce n'est, une nouvelle fois, pas de mon ressort... Son prix proposé de ma demi-part était de 25 000 € pour une évaluation "officielle" du lot mandatée par elle-même via Maître RP, Notaire, actuellement son employeur, de 20 000 € ! Vous pouvez imaginer ma réaction et les questions que je me suis posées face à tant de générosité soudaine? Pour anecdote et côté comique car il vaut mieux en rire, votre cliente m'offrait des cartes écrites de sa main de bons de cadeaux que je n'ai jamais eu pour anniversaire et Noêl ! Je réclame clarté depuis de nombreuses années. Aussi, je m'applique cette même exigence d'abord pour être en accord avec moi-même, ensuite afin que Mademoiselle BP ne puisse pas me reprocher quoi que ce soit.
Pouvez-vous m'indiquer quand et comment puis-je récupérer un jeu de clés? Vous pouvez comprendre que la situation présente me pose un certain nombre de questions... Vu la difficulté à récupérer les clés, le logement est-il réellement libre de toute occupation? Sinon pour quel motif, Mademoiselle BP persiste à contrôler abusivement en mettant en péril l'indivision ? Les éléments intentionnels de me porter préjudice s'accumulent. Depuis des années, je suis patiente supportant le diktat de votre cliente. Qu'elle se mette dans une situation délicate est son choix mais ce n'est pas du tout mon souhait et ne peux supporter plus longtemps ses agissements indélicats.
Je préconise, une nouvelle fois, une rencontre physique avec votre cliente. Je lui ai indiqué téléphoniquement qu'il faut faire abstraction du passé, chacun sa philosophie de vie mais qu'il serait judicieux de tourner cette page. Il devient également primordial de nommer le mandataire - Mademoiselle BP, moi-même ou une tierce personne - en attendant cette liquidation. Le notaire qui a géré la succession prend contact avec le syndic pour la rectification du compte copropriétaire. Ce dernier entrera en contact avec vous dès que je lui aurai communiqué l'ensemble des pièces de ce dossier.
Je n'envisage pas d'entrer dans une solution extrême. Si Mademoiselle BP manifeste enfin des signes et actes réels de bonne volonté, cela ne pourra que servir nos intérêts communs. Si elle persiste à vouloir continuer à tirer profit, cela ne sera plus de mon ressort. Je ne peux en faire plus et en dire mieux...
Espérant que vous arriverez à convaincre votre cliente de tout l'intérêt d'une collaboration réelle, concrète et d'un rendez-vous, en votre présence ou non ou d'une tierce personne, dans un lieu neutre,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.


AP

22/10/2008


Bonsoir A
Absent en ce début de semaine je n'ai pas pu te répondre plus tôt et te prie de bien vouloir m'en excuser.
1. J'adresse donc une attestation de propriété au syndic;
2. En ce qui concerne la succession de tes parents il n'est juridiquement pas possible de renoncer par avance à leurs successions. Tu ne peux renoncer à une successsion que lorsque celle-ci est ouverte, soit après le décès, en vertu de la régle successorale d'ordre public selon laquelle on ne peut renoncer à un droit qui n'est pas né. Aujourd'hui tu n'as que vocation à recevoir...
Restant à ta disposition
Je te prie de me croire ton bien dévoué.
SA

PS : quelques nouvelles de M-A : elle aura 18 ans à la fin de cette année, a eu son bac à M2B en juin (série L) et séjourne en Angleterre pou 6 mois (école anglaise) avant d'attaquer ses études (de droit ???) pour la rentrée universitaire 2009.

19/10/2008

Merci la vie

Pourquoi ?

J'ai fait la rencontre de personnes qui, sans échanger de parole, sans me connaître, ont su lire mon âme. Récemment, moi qui me veux si forte en public, j'ai littéralement craqué, fondu en larmes... des larmes d'émotion, de bonheur, de ... je ne sais quoi car il n'existe pas de mots...

En m'observant et en m'écoutant furtivement, une merveilleuse rencontre m'a mise à nu. Merci la vie, merci peut-être papa de là-haut qui a mis cette personne sur mon chemin dans un coin d'un bistrot, F le père d'une célébrité... Cela fait un bien fou et mon coeur aurait tendance à éclater tellement cela réchauffe et gonfle ce dernier...


Merci la vie de m'avoir fait croisé Jacques. Jacques travaille dans la communication. C'est une belle rencontre autour d'un expresso. Un échange pour le plaisir, sans arrière pensée. Le plaisir d'échanger entre martiens qui se sont reconnus immédiatement, entre 2 sensibilités à fleur de peau... Merci pour le beau cadeau Jacques, tu m'as dit que mon visage respirait la gentillesse. C'est peut-être bête pour un certain nombre d'entre vous mais ce n'est pas le cas pour moi. Cela fait partie du plus beau cadeau au monde, un cadeau qui vient du fond du coeur, un cadeau qui ne s'achète pas, un cadeau qui ne se ment pas...


Merci la vie de m'avoir mis sur le chemin des professionnels qui m'ont donné du conseil gracieux et sincère pour régler le litige avec B.

Merci Barbara, que je ne connais pas si ce n'est téléphoniquement, qui a pris le temps d'écouter le résumé le plus pragmatique de l'histoire avec B. Barbara, vous m'avez dit qu'il fallait que je réagisse enfin pour que B me respecte. Ce que vous avez fait là, ni S ni R n'ont pu me l'offrir. Vous m'avez recommandé un des meilleurs avocats en droit immobilier sur la place du marché parisien, un avocat tellement sollicité que vous m'avez indiqué que si ce dernier ne pouvait me recevoir, que je n'hésite pas à vous recontacter afin de me mettre en relation avec une avocate, excellente mais pas adaptée à mon tempérament à me laisser faire par B.

J'ai contacté ce dernier qui a pris le temps de m'écouter téléphoniquement. Lorsque je lui ai mentionné que la situation financière ne me permettait pas de faire appel à un homme de loi, vous avez quant même accepté de me recevoir car la recommandation de Barbara m'a ouvert votre porte. Barbara, vous devez certainement être une personne exceptionnelle humainement et professionnellement.

Maître S m'a reçu durant plus d'une heure. Au moment de payer, il m'a dit que c'était à titre gracieux ! Ce dernier avait du coeur. Un homme de droit que j'ai particulièrement apprécié car il s'est l'avocat du diable.

"La vraie moralité consiste, non à suivre les sentiers battus, mais à trouver soi-même le vrai chemin qui convient et à le suivre de manière intrépide." Mahatma Gandhi

Oui, j'y crois. Je mène actuellement ce chemin car j'ai besoin que la réalité éclate. Qui peut supporter les pires calomnies sur son dos ? Qui peut, même s'il peut se regarder chaque jour dans le miroir et connaît le vrai, accepter l'injustice ? Vous le pouvez peut-être, moi non ! Plus maintenant car ce sont des années où ma tête a été enfoncée dans l'eau. Lorsque je la relevais pour prendre du souffle, ce n'était que de courte durée... Presque 32 ans, j'ai le coeur usé tant au sens propre que figuré. Il a faillu lâcher à 2 reprises mais mon père, mon ange gardien a dû veiller à ces moments ...
Je viens d'adresser à B, sur son profil Facebook, une copie du dernier mail qui lui a été adressée avec comme objet "Double de mon mail du 17.10.2008 à 11h42 afin que tu ne puisses me dire que tu n'as pas eu connaissance de mes messages".
Oui, j'ai fait sciemment cette démarche. J'ai tellement écouté B que je connais d'avance sa réaction qui ne s'est pas fait attendre par l'interdiction de visibilité sur Facebook !
"Démasquée", elle continue à prendre la fuite. Je suis susceptible de toucher, une nouvelle fois, à son image social, à l'histoire qu'elle s'est construite autour de moi, sa grande soeur. Vivre dans sa "réalité" lui fait perdre les pieds. Pourquoi s'obstine-t-elle à ne pas affronter LA réalité ? Pourquoi persiste-t-elle à m'entraîner dans ses embrouilles ? Enfin sereine de mon choix de couper définitivement avec les parents, je me retrouve dans cette situation épineuse où je continue à subir alors que côté santé, je suis usée avec de sérieuses conséquences professionnelles et donc pécunières. Veut-elle me "tuer" ?
Elle , devenue mère de famille, je ne comprends pas son attitude où indéniablement elle entraîne conjoint et enfant ...
Non, je refuse d'attaquer via la justice alors que les éléments sont totalement en ma faveur. Comment puis-je effectuer cette démarche "inhumaine" que je qualifie ? Sacrifier et toujours sacrifier, c'est impossible.
Oui, j'en veux aux parents qui l'ont fait devenir en partie ainsi. Ils n'en ont pas conscience selon eux mais pourtant B était leur bébé écouté, à qui l'on trouvait toujours des excuses. Pour S, elle a placé B sur ce rôle de bébé qu'elle n'a pu avoir.
Peut-être trop observatrice et à l'écoute, combien de fois ai-je pu constater que B se "révoltait" en lui parlant mal sans que S ne lui fasse aucune remarque ! Un dizième que ce ton, j'étais réprimandée...

17/10/2008

B,

Je viens de tenter de te joindre téléphoniquement mais sans succès comme d'habitude.
Depuis que j'ai appris, suite à mes relances demeurés sans suite, que tu avais quitté les lieux, je réclame en vain un jeu des clés pour passage expert et agent immobiliers.
Par mail du 13.10.2008 de ton avocat, Maître GB, j'apprends que tu serais susceptible de vider les lieux au 31.10.2008 mais sans aucune certitude et garantie. Et les soupçons que le logement n'est pas libre de toute occupation se confirment de plus en plus. Car pour quel motif "valable", ne pourrais-je récupérer un jeu de clés en qualité d'indivisaire si tu n'occupes plus les lieux ou une tierce personne et dans la mesure où tu n'étais pas à jour des indemnités d'occupation et que les charges de copropriété sont impayés depuis un certain temps vu le tantième que la mansarde représente?
Depuis des années, tu régentes cette indivision via ta convention unilatérale : indemnités d'occupation selon ton bon vouloir, retenue mensuelle d'office de la moitié des charges de copropriété que tu n'as pas reversé en totalité ou pas du tout (à voir avec le Syndic)... Tu m'accuses de sommes que tu ne m'as jamais réclamées de régularisation de charges par ton avocat. Je t'ai laissé faire car j'estimais que les liens familiaux avaient plus de valeur que le matériel. Or il s'avère que tes agissements prouvent une pensée strictement opposée à la mienne. Tu mènes ta vie et tes finances comme tu le souhaites. Je n'ai nullement à pâtir si ton choix est de vivre au-dessus de tes moyens car ton banquier qui stoppait sans motif les virements a bon dos ! Assume enfin ton choix au lieu de déformer la réalité et de faire du rapportage, à ton âge, à S et de me mettre sur le dos les pires calomnies. Je te serais gré de cesser de me nuire psychologiquement et financièrement tant par tes boniements que ton exclusivité abusif de contrôle du bien hérité de MM. Je regrette que cette affaire prenne la tournure actuelle rien que pour la mémoire d'une MM généreuse et altruiste. Vis-à-vis de toi, j'ai amplement assuré le rôle de grande soeur, petite soeur odieuse mais adorable lorsque tu avais besoin de moi mais je peux me regarder dans le miroir. Comme je te l'ai dit, j'ai eu la faiblesse de croire que tu pouvais grandir et que le temps arrangerait les choses. Or cela a été malheureusement le contraire puisque tu m'as enfoncée chaque fois plus dans ton unique intérêt.
Vu les difficultés que j'ai pu endurer car contrairement à toi, j'ai fait le choix de vivre en harmonie avec ma conscience et non de poignarder dans le dos S (car là-dessus, nous pensons certaines mêmes choses), je pouvais comprendre que tu puisses rencontrer des problèmes financiers (c'est humain) mais que j'attendais que tu m'en informes au fur et à mesure afin que je puisses prendre, de mon côté, les dispositions nécessaires. Ces propos, je te les ai tenus lorsque tu m'as remis un chèque de régularisation des indemnités d'occupation, le 27.11.2008 où tu m'as remis un double de la clé de la boîte aux lettres afin que je puisse domicilier mon courrier et m'as proposé un double du débarras - que tu n'avais pas sur ton trousseau - que je n'ai jamais pu avoir et ce, malgré mes relances tant téléphonique que mail... Plus tu aurais omis de m'indiquer en temps et en heure que tu aurais déménagé alors qu'avant ton mail du 02.06.2008, je t'ai maintes fois relancés pour les impayés... Maintenant la rétention des clés, de documents, la découverte d'une partie de tes autres impayés, du bien qui t'appartiendrait uniquement vis-à-vis du Syndic .... Je mets sérieusement en doute tes intentions...
Merci de me dire dès rapidement quand et comment puis-je récupérer un trousseau de clés. Je te rappelle mon mail du 15.10.2008 adressé au Syndic qui t'est parvenu en copie. J'ai besoin de convenir d'un rendez-vous sur place avec Monsieur B afin qu'il nous fasse une proposition de mandat – exclusif ou non - qui te sera soumis pour décision commune car je revendique la clarté qui n'a jamais existé de ta part et une indivision n'est pas de l'exclusivité de BP ou AP mais bien de B et A P !
Dans l'attente de te lire ou de t'entendre afin de tourner définitivement, rapidement et le plus sereinement possible cette page, je réitère que je suis disponible pour en discuter, avec une approche pragmatique, en convenant d'un rendez-vous physique. Je suis joignable au 06.XX.XX.XX.XX.

A

Bonjour S,
J'ai rendez-vous avec le syndic de la copropriété du bien hérité de notre tante, M-M R, sis XX boulevard des Filles du Calvaire à Paris 11ème, mardi prochain.
N'ayant actuellement aucun revenu (pas d'activités de mon entreprise suite à la reprise d'un traitement médical plus lourd), je vais négocier au mieux un échéancier pour épurer la dette des charges de copropriété et stopper les frais de procédure.
Monsieur SB, Cabinet FD, gère cet immeuble. Te serait-il possible de confirmer par une attestation (mail: x.y@z.com) l'indivision et non Mademoiselle BP afin qu'il puisse rectifier le compte copropriétaire ? Je t'en remercie dès maintenant. Le cabinet FD a été fraîchement nommé syndic donc n'a pas pu répondre à la question du titulaire du compte. Si nécessaire, je vais me rapprocher des anciens syndics.
Je suis en train de scanner des documents pour te donner mandat pour gérer cette sortie d'indivision. A la dernière nouvelle de l'avocat de B, elle ne souhaite plus racheter ma part donc je vais discuter avec le syndic pour un éventuel mandat que je soumettrai à B. Cependant je n'ai toujours pas récupéré un jeu de clés. J'émets des réserves sur une inoccupation car l'avocat parle de vider les lieux au 31.10.2008. Je ne suis actuellement pas du tout en forme avec mon traitement médical mais je vais tenter d'accélérer afin de te communiquer le dossier le plus complet possible. Peux-tu m'indiquer le montant de la provision de tes honoraires à te faire parvenir ?
Je sais que tu es le notaire des parents. Aussi peux-tu m'indiquer quel document dois-je établir et signer vis-à-vis de la succession future des parents afin de ne plus être héritière recherchée et ne plus revivre cette nouvelle expérience "inhumaine" ? Je te confirme que j'ai définitivement couper les ponts avec eux, j'en ferai de même avec B dès cette indivision clôturée. Dans les difficultés passés et actuelles, chacun à leur manière m'ont enfoncée, une absence totale d'équité même si selon eux j'ai bénéficié d'un voyage en C et de 4 ans d'études à Paris contre 2 de B à Bc donc "sans frais". J'ignorais qu'il fallait passer un contrat avec ses propres parents, question d'études??? B a sa personnalité mais son comportemet actuel vient en partie de l'éducation opposée de la mienne que les parents nous ont inculqué avec les notions de grande soeur (responsable, compréhensive, tolérante) et petite soeur excusable (car je pense que les parents contribuent aux relations entre fratrie) ce qu'ils nient. Lors de la dernière conversation téléphonique avec R, il a trouvé des "excuses" en disant que B avait un petit salaire sans même savoir ce que je gagnais (je ne savais pas qu'une grande soeur gagnait systématiquement plus qu'une petite???) alors que c'est avant tout une question d'état d'esprit et moralité. S répète que c'est une affaire d'adulte entre B et moi, qu'elle ne souhaite pas s'en mêler et ne prendra aucun partie pris (c'est normal). Je donnais un coup de pouce pour l'"arbitrage". C'est vrai que je ne me suis jamais plainte sauf depuis un an mais je déteste l'injustice et côté familial, j'en ai suffisamment subi. Certes je suis parfois "grande gueule" mais incapable de concrétiser. J'ai tenté le coup des tribunaux à B mais je ne suis pas crédible car elle me connaît. Le naturel au fond de soi est plus fort. C'est les aléas de la vie mais ce n'est malheureusement pas là ma notion de famille. J'ai effectué une demande auprès d'un avocat pour tenter de faire casser l'adoption plénière même si la loi ne le prévoit pas car j'ai honte de porter le nom actuel et les parents "ignorent" encoe des choses car n'ont jamais écouté. Le peu de fois où je parlais, étant systématiquement jugé par S, j'ai préféré le silence en l'absence de confiance.
J'ai adoré garder M-A. Etant sensible, je me souviens de ta remarque ou de C de la gâter par des babioles peut-être parce qu'elle est adoptée comme moi... J'avoue que j'avais été blessée. C'est mon tempérament tout simplement. Un enfant, c'est la vie. Il n'a rien demandé et cela me faisait plaisir d'amener une bricole par rapport à l'affection que je portais à M-A en tant qu'enfant tout court. Tout cela pour t'expliquer que la démarche n'est pas celle d'une adoptée qui vit mal l'adoption (même si j'ai un passé important avec une arrivée en France à presque 8 ans, même si S préfère toujours mettre sur ce motif) mais en qualité d'enfant tout court devenu adulte qui a cru qu'une harmonie familiale - certes avec des hauts et des bas comme dans tout - pouvait exister dans ce second foyer. En avoir connu une en C jusqu'au décès de mon père ne me rendait "malheureusement" pas vierge de cette notion, des attentes existantes à l'arrivée en France qui "ont compliqué" le rôle des nouveaux parents.
J'ai été bavarde, peut-être trop directe mais c'est un peu de mon état d'âme. Les 2 derniers paragraphes sont très personnels mais comme j'ai appris un peu en droit, il est toujours préférable de ne rien cacher pour être conseillé au mieux...
Avec tous mes remerciements.
Bien à toi,
A

15/10/2008

Mail au Syndic


Monsieur,

Je fais suite à nos deux échanges téléphoniques relatifs au compte Indivision P de la copropriété visée en objet.
Vous m'avez informé que le compte à l'unique nom de Mademoiselle BP, était débiteur, à ce jour, d'un montant total de 1536,69 € suite à l'appel des charges du 4ème trimestre 2008.
Je vous confirme, par le présent mail, le rendez-vous du mardi 21 octobre prochain à 14h, en vos bureaux de Paris 20ème, afin de régulariser le compte avec un échéancier convenable pour les deux parties.
Comme convenu, je vous serais gré de bien vouloir stopper toute procédure contentieuse et vous en remercie dès maintenant.
Vous serait-il possible de me préparer copie des 3 derniers procès-verbaux d'assemblée générale ainsi que le détail des charges de copropriété depuis 2001 mentionnant la quote-part des charges récupérables, documents que je n'ai pu obtenir de l'autre indivisaire?
Parallèlement, je demande au notaire de vous adresser l'attestation mentionnant que ce bien en question est du ressort d'un compte d'indivision dont les indivisaires sont Mademoiselle BP et moi-même.
L'indivision souhaite mettre en vente ledit bien. Je souhaiterai discuter d'un éventuel mandat avec votre cabinet et permettre à l'indivision de prendre une décision très rapidement. Je devrais récupérer sous peu un jeu des clés pour visite.
J'attends qu'un mandataire soit « officiellement » désigné pour être l'interlocuteur de l'indivision - BP, moi-même ou une tierce personne.
Je demeure joignable au 06.XX.XX.XX.XX si nécessaire.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes distingués sentiments.

AP
C.C.:
Mademoiselle BP, indivisaire à 50%
Maître GB, avocat de l'indivisaire Mademoiselle BP
Maître,

J'accuse bonne réception de votre mail du 13 octobre courant en réponse à mon mail du 18 septembre. Je vous ai communiqué de nouveaux éléments par un mail, en date du 8 octobre (copie ci-dessous).
Comme je vous l'ai écrit depuis le début de cette affaire, je vous confirme à nouveau que je mettrai tout en œuvre, avec intégrité, pour cette sortie d'indivision. Cependant j'attends de votre cliente, Mademoisellle BP, cette même bonne volonté et non celle de me porter préjudice financièrement depuis des années entre les retards passés et impayés présents, les non-dits, les sommes non reversées partiellement au syndic, les faits accomplis, la rétention d'informations et de documents de la copropriété, les multiples versions...
Mes demandes légitimes d'indivisaire ayant été toujours ignorées, je reste sur mes réserves quant à l'engagement de votre cliente à vider les lieux au 31 octobre prochain. Cela confirme, une fois de plus, le manque de clarté de votre cliente et que le logement n'était pas libre de toute occupation. Cette situation du bon vouloir abusif de Mademoiselle BP et son « départ des lieux » non-conforme (absence de congé, du préavis de 3 mois, pas de remise d'un double des clés, lieux non laissés libres de toute occupation…) m'ont été, une nouvelle fois, préjudiciable en ne me permettant pas de prendre mes propres dispositions. J'émets également des réserves sur une inoccupation, y compris d'un tiers de votre cliente au vu des boniements de cette dernière.
Afin d'avancer dans ce dossier amiablement et « justement » du partage à venir, je souhaite parallèlement avoir des engagements fermes de Mademoiselle BP sur les points suivants afin de cesser de subir ses agissements indélicats, à savoir :
- La récupération d'un jeu de clés, dès connaissance du présent écrit, pour faire enfin passer un expert immobilier et agence immobilière. Pour information, ma dernière demande demeurée sans suite, remonte au 4 juillet dernier (cf mon mail qui vous a été adressé à cette date) ! Cela devient plus que urgent. Je n'ai pas à subir les conséquences déplaisantes du choix individuel de Mademoiselle Boon-ja Possenti dans cette indivision.
- L'expertise de Monsieur P date de 2003 avec des mutations dont la plus récente est de septembre 2001 ! Depuis cette date, vous ne pouvez ignorer que le marché immobilier a connu bien des fluctuations. Lors d'une récente consultation à la Chambre des Notaires de Paris, la péromption de l'évaluation m'a été confirmée.
- Décision de donner mandat exclusif ou non-exclusif,
- Solder les indemnités d'occupation du côté de Mademoiselle Boon-ja Possenti à la date de vider les lieux, date annoncée sur votre mail du 13.10.2008, au 31.10.2008. Période de départ des lieux communiquée : décembre 2007 par vos soins (votre mail du 05.06.2008), mi-mars 2007 par Mademoiselle BP (son mail du 02.06.2008) !!! Sans préavis, sans être à jour du versement des indemnités d'occupation et sans remise de double de clés par cette dernière !!! Je n'ai pu prendre, en conséquence, aucune disposition si ce n'est subir préjudice et désagrément.
- Solder la moitié des charges de copropriété non récupérables de mon côté si les comptes sont justifiés.
- Désignation du mandataire de l'indivision auprès du Syndic. Ce mandataire sera également chargé de faire effectuer les diagnostics obligatoires pour la vente.
- Choix d'un notaire de l'indivision venderesse.
Je vous informe que j'ai rendez-vous, mardi prochain, avec le syndic car ce dernier n'ayant aucune nouvelle de Mademoiselle BP, le dossier est au contentieux. La dette s'élève, à ce jour, à un montant de 1 536,69 €. Vu la surface du bien, vous pouvez facilement en déduire que les impayés datent depuis un certain temps. Parallèlement nous allons éclaircir le changement de copropriétaire de Indivision P à Mademoiselle BP puisque votre cliente ne juge pas utile de répondre à mes écrits.
Je suis ouverte à une rencontre physique constructive avec Mademoiselle BP, qui faciliterait indéniablement les choses. Cette suggestion lui a été émise à plusieurs reprises et je la réitère par votre intermédiaire.
Dans l'attente de vous lire et de pouvoir récupérer très rapidement un jeu de clés pour préparer la vente et voir l'aboutissement de cette affaire dans la sérénité,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.


AP

2ème message à JPC sur Facebook

Bonjour,
Je suis désolée de vous adresser à nouveau un message. B ne communiquant que par son avocat qui fait ce qu'il peut entre rétention d'informations et versions changeantes, j'ai absolument besoin qu'elle me contacte. Les huissiers sonnent à la porte. J'ai rendez-vous avec le syndic pour voir comment épurer la dette mais j'ai fait suffisamment la banque depuis des années et ne compte plus subir les boniements de B. Merci de lui demander de me contacter téléphoniquement afin de convenir d'un rendez-vous afin d'avancer intelligemment dans la sortie d'indivision. Avec mes remerciements par avance.
A

13/10/2008


Madame,


Je fais suite à votre mail du 18 septembre.

Je vous confirme que ma cliente est tout à fait disposée à faire cesser amiablement cette indivision.

La procédure à suivre pourrait être la suivante :

1) Votre sœur déménagerait de ce local d’ici le 31 octobre 2008 en laissant peut-être un ou deux meubles qui seraient proposés à l’achat à l’éventuel acquéreur.

2) Vous voudrez bien m’indiquer l’agence à qui vous souhaitez confier cette vente. Votre sœur et vous-même vous signerez chez cette agence un mandat de recherche d’un acquéreur.

3) Votre sœur estime que le prix devrait être de l’ordre de 23.000 € sans tenir compte de la commission d’agence.

Qu’en pensez-vous ?

Il existait une expertise de Monsieur P en 2003 pour un montant de 20.000 €. Il faut tenir compte que cet appartement ne peut faire l’objet d’un bail compte tenu de sa surface.

4) Le prix de vente devra faire l’objet d’une mesure de séquestre,le temps que vous fassiez amiablement ou judiciairement les comptes entre vous-même et votre sœur.

J’attends le plaisir de vous lire,

Et vous prie de croire, Madame, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

GB

10/10/2008

B,

Je viens juste de tenter, une nouvelle fois, de te joindre téléphoniquement et ce, sans succès.
Pas de réponse à mes demandes reformulées à ton avocat, Maître GB, demandes existantes depuis quelques années. Pas de réponse à mes mails ni à mes appels.
Je te confirme mes propos laissés sur ta messagerie. Tu as choisi de faire appel à un avocat pour faire pression, c'est ton choix.
Je n'ai nullement l'intention, à ce jour, de lancer une quelconque bataille juridique bien que je subisse des préjudices financiers dûs à tes engagements non tenus, face à mes droits d'indivisaire bafoués et à un abus des tiens.
Je transmets les coordonnées de ton employeur, la SCP P.D. &D., ainsi que celles de Maître GB à mon conseil qui prendra contact directement avec eux.
Je te rappelle que je demeure toujours joignable sur mon portable au 06.XX.XX.XX.XX si tu juges utile de pouvoir avancer - humainement et justement - dans nos intérêts communs et non individuels.

A

08/10/2008

message à JPC sur Facebook

JPC est l'ami de B, le père de sa petite fille E

Bonjour,
Je suis la "soeur" de B. Après de nombreux messages (téléphoniques, mails) demeurés sans réponse de sa part, il devient plus que urgent qu'elle me contacte au 06XXXXXXXX. Pouvez-vous la raisonner car il en va de ses intérêts suite aux nouveaux éléments que j'ai eu la désagrable surprise de découvrir? Je laisse, à nouveau, un message à son avocat. N'hésitez pas à me contacter, si vous le jugez nécessaire ou utile, afin que je vous expose la situation qui n'est certainement pas la même version de B. Merci.
A

A destination de
Maître GB
Avocat
Avenue de M
75116 PARIS
Mail :

Le 8 octobre 2008

Maître,
Je fais suite au message téléphonique laissé, le 6 courant, à votre assistante.
Face au manque de réactivité de votre cliente, Mademoiselle BP, à mes demandes d'indivisaire maintes fois réitérées par écrit dont la dernière remonte au 23 mai 2008, j'ai effectué les recherches afin de retrouver les coordonnnées du Syndic.
Je suis entrée en relation avec le gestionnaire de la copropriété sise 14 Boulevard des FC à Paris 11ème.
Il apparaît que le bien est uniquement au nom de Mademoiselle BP alors que cela a été enregistré initialement Indivision P.
Le compte a toujours présenté des retards et est débiteur à ce jour, tout comme le cas des indemnités d'occupation au 2 juin 2008, date où j'ai été informée, pour la première fois, de son départ des lieux.
J'ai été également informée que le dossier a été transmis à l'huissier de justice.
Lorsque vous m'avez contactée, par mail du 5 juin 2008, j'ai été surprise d'apprendre que je serais, selon votre cliente, redevable de paiement complémentaire de charges de copropriété et d'avoir une autre période de départ des lieux que celle fournie par votre cliente en personne...
Pour mémoire, les modalités d'occupation m'ont été imposées par Mademoiselle Boon-ja Possenti (écrits de sa main): montant d'indemnités d'occupation fixé par elle-même, déduction faite de la moitié des provisions de charges dans la totalité et non, charges non récupérables, règlement mensuel donc pas de retard de "versement" des charges de mon côté du fait de cette retenue d'office. A aucun moment, je n'ai reçu de copie des relevés de charges et d'appel à régularisation car je n'aurai pas été amené à effectuer toutes ces démarches dont je me serais passées vu mon état et situation personnels.
A plusieurs reprises, j'ai tenté de joindre téléphoniquement votre cliente et lui ai confirmé le contenu du message par écrit. Il serait judicieux que nous puissions éclaircir la situation, vu le contexte, dans nos intérêts communs et non individuels, afin d'avancer sur ce dossier de sortie d'indivision,
Je demeure à votre disposition au 06.XX.XX.XX.XX, comme je l'ai mentionné à votre secrétariat à chaque appel.
Dans l'attente de vous lire ou vous écouter,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.

AP

07/10/2008

S,
Je te remercie infiniment pour ton écoute d' hier et te prépare ma demande pour mandat de sortie d'indivision avec toutes les informations et pièces en ma possession.
Je recontacte, en priorité, le syndic pour gérer les impayés.
Merci beaucoup.
A
B,
Je te confirme mes propos laissés hier sur ta messagerie de portable.
J'ai retrouvé les coordonnées du syndic avec mes moyens face à ta rétention d'informations. Maintenant je connais la réalité de la dette avoisinant 1536 € et que le bien est à ton unique nom.
Jamais tu ne m'as réclamé une quelconque somme supplémentaire pour ma quote-part de charges et jamais fourni de copie de relevés puisque tout est là entre tes propos à l'avocat et mes réclamations.
La dernière fois que nous nous sommes entrevues, je ne demandais qu'une clarté des comptes et à régulariser les comptes si telle était la réalité mais sur justificatifs en déduisant les charges dites récupérables...
Pour rappel, mes demandes remontent depuis quelques années.
Monsieur SB qui gère l'immeuble, m'a informée du passage imminent d'un huissier...
Je pense qu'il serait enfin judicieux que nous nous voyons pour discuter dans nos intérêts communs.
Je recontacte Monsieur B pour voir comment épurer la dette pour éviter des frais d'huissier et récupérer l'ensemble des relevés depuis le commencement du paiement des indemnités d'occupation.
J'attends ton appel et envoie parallèlement un mail à Maître GB à qui j'ai déjà informé de la situation téléphoniquement via son assistante.
Je te suggère de faire gérer le dossier à nos notaires respectifs, plus propices à une solution amiable et surtout moins coûteux.
Je te redonne mon portable, à savoir 06XXXXXXXX. A bientôt.
A

06/10/2008

B,
Face à ton silence et celui de ton avocat, Maître GB relancé le 18 septembre 2008, je lance les démarches afin de retrouver le syndic de la copropriété du Bd des FC.
A maintes reprises, je t'ai réclamé les copies de charges de copropriété incluant la partie des charges dites récupérables et des procès-verbaux d'AG ainsi être informée des votes à venir et passés.
Et cela, sans succès alors que je te rappelle que je suis indivisaire à part entière à hauteur de 50%, que nous sommes "Indivision P" et non "Mademoiselle BP" ou "Mademoiselle AP".
J'espère que les règlements des charges sont à jour (dans la mesure où tu as toi-même imposé une retenue d'office sur les indemnités d'occupation) et que je n'aurais pas la désagréable surprise de constater des impayés, ayant moi-même subi de ta part de gros retards répétitifs des indemnités d'occupation fort préjudiciables. Tu as déterminé seule les modalités de fonctionnement, des engagements que tu n'as su tenir.
Après maintes relances demeurées sans suite, je te contacte téléphoniquement, le 2 juin 2008, sur ton lieu de travail pour constater, une nouvelle fois, que tu me mets devant ta propre décision sans m'en informer évidemment alors que mes relances par mail sont demeurées sans réponse. Tu aurais quitté les lieux et n'entends payé aucun indemnités d'occupation à venir ni les arriérés. Je te rappelle que l'existence d'un préavis, à défaut d'information dans les délais, ne démarre qu'à compter de la date de notification.
Tu mets Maître GB sur ce dossier, le 5 juin 2008, pour sortir de cette indivision. Je lui ai fait mention de mes souhaits d'indivisaire (ayant aussi des droits) pour éviter des surprises (car tu m'as prouvé le manque de fiabilité de tes informations) en lui indiquant que je ferai le nécessaire pour cette sortie d'indivision et que j'en attendais de même de ta part sur un mail du 4 juillet 2008.
Or, nous sommes le 6 octobre 2008. Toujours rien, pas de documents ni même de clés. Est-ce normal ? Pourquoi entraves-tu mes droits d'informations d'indivisaire? La mansarde est-elle bien libre de toute occupation? Je commence à douter ...
Nous souhaitons toutes les deux sortir de cette indivision. Je demande une clarté et une certaine propreté et non uniquement selon les intérêts individuels mais communs de justesse, d'équité. Face à tes agissements passés d'indivisaire occupante et ton attitude présente, j'ai subi et subis encore des préjudices financiers difficiles à gérer dans mon état.
Certes, avec ta maternité, tu dois être occupée. Je vis avec mon cancer, son traitement et ses conséquences, gère mon entreprise qui ne permet pas encore d'en vivre. Aussi, suis-je bien placer pour savoir l'importance d'éviter ce genre de tracasseries supplémentaires.
Merci de me dire comment récupérer les clés dans les meilleurs délais pour éviter d'en arriver à une situation extrême où je me verrais dans l'obligation de saisir le tribunal compétent avec tous les frais imputables que cela engendrera. Merci.
A

04/10/2008

Ecouter

Ecouter peut être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un…
C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là…
Ecouter, c'est commencer par se taire.

Ecouter,
c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être.
Ecouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.
C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans les interpréter, sans juger, laissant à l'autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Etre attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer…
Ecouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné : de l'attention, du temps, une présence affectueuse. [Jacques Salomé]

Oui, j'ose avoir la prétention de dire que je sais écouter. Je dirai même trop écouter, écouter ce que les parents avaient à me dire, les avoir écouté pour comprendre un certain de choses, écouter cette partie d'enfant oubliée... et tant de petites choses pas si anodines. Des mots, des réactions si bien écoutés que j'ai reçu comme plusieurs coups de couteau au coeur. Ils sont comme ils sont, je ne cherche à pas changer quiconque. Mais ce que je demande a l'air si utopiste, si iréel que je suis complètement perdue. Est-ce si difficile à un parent d'écouter que la confiance permet de parler, que je ne peux me confier car l'écoute n'a jamais été au rendez-vous ???

22/09/2008

Une mère à l'écoute qui évite de juger et de faire la morale. C'est inestimable pour la confiance en soi.
Etre accommodante et correcte se retourne contre moi.
S s'était chargée d'éteindre la flamme de mes espoirs de vie "normale". Il me fallait renoncer à moi-même.
J'ai été vaincu par sa volonté. Elle semblait se moquer éperdument que je puisse avoir envie d'une vie plus personnelle.
Je n'en avais jamais eu tout ce temps à son foyer. Elle s'était employé à refuser la plupart des sorties de mon âge.
Elle restait sourd à tout argument. Elle m'a toujours menée à la baguette ayant pris autant d'ascendant. C'est aussi un peu de ma faute. J'aurais dû me montrer plus rebelle, moins douce.
Pas de réconfort dans les moments difficiles, je suis écoeurée, bouleversée par autant de perfidie.
Oui, j'ai pas mal d'agressivité en moi, contre tous les cons, méchants, profiteurs de cette terre, des ragots et du profit de B que j'ai pas mal encaissés sans rien dire durant de longues années, mais je crois que finalement ça doit sortir !!!
Est-ce utopiste que de croire à une certaine "justice" et vérité ?

18/09/2008

Mail à l'avocat

A destination de
Maître GB
Avocat
Avenue de M
75116 PARIS

Mail :
@aol.com

Le 18 septembre 2008
Maître,

Suite à mon appel téléphonique d'hier faisant suite à plusieurs messages laissés durant vos congés, pouvez-vous m'indiquer à quelle date puis-je passer récupérer un jeu de clés du bien afin que l'expert immobilier et l'agent immobilier visitent le lieu?
Votre cliente, Mademoiselle BP, vous a mandaté pour faire cesser l'indivision qui nous lie. Je vous ai confirmé que je ferai le nécessaire en ce sens, j'en attends de même de sa part.
Certes elle a accouché le 2 août dernier. Moi-même, jeune créatrice d'entreprise, je suis soignée pour un cancer depuis 2 ans, ce que votre cliente n'ignore pas. Aussi, contrairement à ce que vous m'avez fait comprendre, je suis bien placée concernant les priorités et les tracasseries à éviter vu ma situation.
Plus le temps passe, plus le manque de réactivité de votre cliente me porte préjudice en dehors du fait qu'elle m'est mise, une nouvelle fois, devant le fait accompli et de ses arriérés d'indemnités d'occupation sans compter ses retards répétitifs passés desdits versements (allant parfois jusqu'à 6 mois) afin que je puisse prendre mes dispositions.
Je vous serais gré de bien vouloir faire le nécessaire afin que je puisse obtenir les élements tant réclamés depuis des années, dans les meilleurs délais.
Même indivisaire demandant le droit, légitime, d'informations concernant la copropriété, je n'ai pu obtenir les coordonnées du Syndic. Pouvez-vous les lui demander afin que je puisse entrer avec ce dernier pour enfin faire avancer le dossier et qu'aucun détail ne manque dont la répartition des charges dites récupérables ?
Dans l'attente d'une date rapide pour la récupération des clés puis des documents et éviter ainsi de saisir le Tribunal compétant,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.
AP

17/09/2008

Relance avocat

Aujourd'hui, mercredi 17 septembre, toujours aucune nouvelle de la petite soeur ou disons son avocat. Pas de clés, pas de documents demandés maintes fois réclamés à la petite soeur.
Malgré mes messages laissés durant tout l'été à son avocat, aucun appel de sa part. Vous me direz, c'est bien normal. 
Je le contacte téléphoniquement. Il est limite agressif lorsque je lui expose que ma patience commence à connaître des limites depuis tant d'années. Ce dernier me dit qu'elle a accouché mi-août et c'est bien normal qu'elle ait d'autres préoccupations. 
Cher avocat, votre cliente a accouché le 2 précisément. Une maternité n'a jamais été une maladie. Depuis deux années, je vis avec un cancer, et moi aussi, j'ai également d'autres soucis que de réclamer mes droits face aux attaques d'une soeur. Depuis quand, un accouchement serait une maladie nécessitant tant de repos ?
Rien ne m'étonne. Telle soeur, tel avocat !

31/08/2008

L'indifférence étant le plus grand des maux, j'ai décidé de couper définitivement avec S et R.
Je ne répondrais plus aux propos et encore moins médisances véhiculées par B qui n'hésite pas à poignarder tout ce beau monde dans le dos.
Je suis comme je suis... j'aime comme j'aime mon prochain ... même si j'en paie le prix...
à B qui joue si bien la comédie, parce que j'ai pris la décision la plus juste pour ma conscience et par respect des personnes qui me sont chères qui m'ont vue torturée, malade, qui vivent par procuration les nombreuses épreuves que j'ai dû traversées et que je traverse, de couper définitivement les ponts.
Jamais je n'ai autant réfléchi avant de prendre cette décision grâce à de nombreuses personnes, y compris des inconnus qui m'ont ouvert les yeux.
J'ai enfin osé faire ce qui finalement auraît dû être fait depuis longtemps. J'ai fait le bon choix, je me reconstruits petit à petit. J'ai juste supporté trop longtemps de vivre que pour B, les autres et jamais été considérée à ma juste valeur.
Je n'en ai rien à faire que B continue à me dénigrer... les personnes qui me sont chères me connaissent... elles savent quelle personne je suis, connaissent mes faiblesses, mon coeur fragile mais aussi ma grande force de caractère qui a fait de moi celle que je suis aujourd'hui après toutes les claques reçues.
Je revis, j'ai encore de la force et surtout des valeurs !

26/08/2008

Partir...

Partir maintenant
Sans se retourner…
Claquer la porte
Jeter la clé !
Marcher…
Sans peur et sans regret
Partir pour respirer
Pour ailleurs…
Ailleurs !
Partir… comme l’oiseau
Qui vole vers les blés.
Partir… courir… oublier…
Effacer tout ce gris
Tout ce passé
Tourner la page…
Marcher dans le soleil
Vers la forêt
Où l’air sera pur
Pour mon cœur fatigué…
Fatigué de comprendre,
D’expliquer, de donner
Fatigué d’attendre
Ce printemps espéré !

J'ai pris une décision ferme et définitive. Lorsque je vais récupérer dans quelques jours des bricoles chez S et R, je vais définitivement couper les ponts. J'ai été trop longtemps utopiste et patiente croyant que le temps arrangerait les choses. Laisser le temps au temps n'a fait que creuser le fossé et m'user. La vie est faite de haut et de bas mais lorsque les personnes n'ont pas un minimum de valeurs communes, rien ne pourra recoller les morceaux. C'est à la fois difficile comme choix et libérateur. Mon coeur est trop usé pour en supporter d'avantage. J'ai décidé de le préserver pour pouvoir enfin vivre pour moi, penser enfin un peu à moi même si c'est aussi un besoin de donner, donner par plaisir, aimer donner ... car le don, c'est :
Vous donnez, mais bien peu quand vous donnez de vos possessions.
C'est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez véritablement.
Car que sont vos possessions, sinon des choses que vous conservez et gardez par peur d'en avoir besoin le lendemain ?
Et demain, qu'apportera demain au chien trop prévoyant qui enterre ses os dans le sable sans pistes, tandis qu'il suit les pèlerins dans la ville sainte ?
Et qu'est-ce que la peur de la misère sinon la misère elle-même ?
La crainte de la soif devant votre puits qui déborde n'est-elle pas déjà une soif inextinguible ?
Il y a ceux qui donnent peu de l'abondance qu'ils possèdent - et ils le donnent pour susciter la gratitude et leur désir secret corrompt leurs dons.
Et il y a ceux qui possèdent peu et qui le donnent en entier.
Ceux-là ont foi en la vie et en la générosité de la vie, et leur coffre ne se vide jamais.
Il y a ceux qui donnent avec joie, et cette joie est leur récompense.
Et il y a ceux qui donnent dans la douleur, et cette douleur est leur baptême.
Et il y a ceux qui donnent et qui n'en éprouvent point de douleur, ni ne recherchent la joie, ni ne donnent en ayant conscience de leur vertu.
Ils donnent comme, là bas, le myrte exhale son parfum dans l'espace de la vallée.
Par les mains de ceux-là Dieu parle, et du fond de leurs yeux Il sourit à la terre.
Il est bon de donner lorsqu'on vous le demande, mais il est mieux de donner quand on vous le demande point, par compréhension ;
Et pour celui dont les mains sont ouvertes, la quête de celui qui recevra est un bonheur plus grand que le don lui-même.
Et n'y a-t-il rien que vous voudriez refuser ?
Tout ce que vous possédez, un jour sera donné ;
Donnez donc maintenant, afin que la saison du don soit la vôtre et non celle de vos héritiers.
Vous dites souvent : "Je donnerai, mais seulement à ceux qui le méritent".
Les arbres de vos vergers ne parlent pas ainsi, ni les troupeaux dans vos pâturages.
Ils donnent de sorte qu'ils puissent vivre, car pour eux, retenir est périr.
Assurément, celui qui est digne de recevoir ses jours et ses nuits est digne de recevoir tout le reste de vous.
Et celui qui mérite de boire à l'océan de la vie mérite de remplir sa coupe à votre petit ruisseau.
Et quel mérite plus grand peut-il exister que celui qui réside dans le courage et la confiance, et même dans la charité, de recevoir ?
Et qui êtes-vous pour qu'un homme doive dévoiler sa poitrine et abandonner sa fierté, de sorte que vous puissiez voir sa dignité mise à nu et sa fierté exposée ?
Veillez d'abord à mériter vous même de pouvoir donner, et d'être un instrument du don.
Car en vérité c'est la vie qui donne à la vie - tandis que vous, qui imaginez pouvoir donner, n'êtes rien d'autre qu'un témoin.
Et vous qui recevez - et vous recevez tous - ne percevez pas la gratitude comme un fardeau, car ce serait imposer un joug à vous même, comme à celui qui donne.
Elevez-vous plutôt avec celui qui vous a donné par ses offrandes, comme avec des ailes.
Car trop se soucier de votre dette est douter de sa générosité, qui a la terre bienveillante pour mère, et Dieu pour père.
La raison d'être du don a disparu en moi vis-à-vis de S, R et B. Aussi mon choix est devenu une évidence afin de présever ma propre harmonie car l'hypocrisie n'est pas ma maître. Je déteste l'hypocrisie, cela pompe tant et tant d'énergie...

02/06/2008

Bonjour,
J'ai appris par le standard de l'Etude que tu avais essayé de me joindre, mais j'étais en rendez-vous.
J'aurai dû t'avertir un peu plus tôt, mais plus aucun virement ne sera effectué sur ton compte. En effet, suite à ma grossesse (accouchement pour le 20 août), nous avons déménagé et ce, depuis plus de deux mois 1/2.
B
Le préavis, est-ce pour les cons? La loi est-ce B ? Ce mail est le reflet de ce qu'est B et des privilèges qu'elle a pu avoir durant les années par S et R. Je me serais comportée de la sorte, je sais que j'aurais eu droit direct aux leçons de S et R. Voilà, en quoi l'équité n'a jamais existée dans l'éducation !