25/02/2009

Relance téléphonique à Maître GB

C'est la journée révolte, ça bouillonne... Coup de gueule ...
Miracle ! J'ai réussi à avoir Maître GB en personne au téléphone. Il suit toujours le dossier mais n'a pas plus de nouvelle de sa chère cliente qui cherche tout simplement à m'abattre. "Ecrivez-lui directement !" me dit-il. Abruti, tu connais ta cliente maintenant! Elle ne répond à aucun de mes écrits ni à aucun messages vocaux! Que je communique directement à B les pièces comptables récupérées? Mais là encore imbécile d'avocat, elle est forcément en possession! Ce sont les pièces que j'ai réclamées depuis des années. Je suis épuisée. B a eu connaissance de mon état de santé. Je vais finir par croire qu'elle laisse volontairement traîner les choses au cas où elle peut récupérer gratuitement... 

Quelle saloperie de soit-disante famille ! Putain de soit-disante famille ! Oui, j'ai vraiment honte d'elle. Cet évènement est tout le reflet de l'éducation inculquée à B et moi. Après S persiste à dire qu'elle a toujours été juste, équitable. Dans ses rêves, oui ! Et là, c'est bien psychologique de sa part ! Face à des injustices - petites en apparence mais permanentes - elle avait réussi à me dégoûter de la vie car j'y avais mis tout l'espoir de retrouver une nouvelle famille. Oui, aujourd'hui j'ai honte de dire que j'ai été adoptée. Pourquoi ? La plupart des personnes qui n'y connaissent rien parle de chance, un discours similaire à S, d'un avenir offert ... Je n'ai rien demandé comme tous les adoptés. Aux adoptants de se comporter en vrais parents en permettant à l'enfant de l'être, d'avoir une vie d'enfant, de vouloir vivre comme ses camarades s'il le souhaite et son époque sans pour autant céder à tout. Ces mêmes personnes tiendraient-elles le même discours à un enfant naturel ? Je n'en suis pas certaine.
L'adoption est très souvent perçue comme une démarche glorieuse. Rappelons que l'adoption écarte un certain nombre de couples du fait de leur manque de ressources financières pas assez relevées selon le pays. Qu'on le veuille ou non, l'adoption est dès le début mêlé à l'argent (revenus, patrimoine) donc elle est très sélective. Certains parents l'assumeront et diront que si ils n'avaient pas eu un certain bon revenu, l'adoption était mission impossible. 
Souvent il existe beaucoup de flou dans l'abandon d'enfants. Adoptée à presque 8 ans, je connaissais la grande partie de mon passé mais j'ignorais que je n'aurais pas dû être adoptée. Le gouvernement coréen  a fait signer un papier à ma grand-mère paternelle quasiment illetrée, un papier dont elle a pas pris conscience de la duperie de l'Etat. Ceci explique en partie, pourquoi ma famille coréenne a mis des années à tenter de nous retrouver jusqu'à un certain appel du 18 juin 1994... S accusait un de mes oncles paternels d'avoir payé pour avoir accès au dossier de la Holt et que c'était honteux... Ce qui est bien avec S, on sait tout d'avance. Que vous fassiez bien ou mal, ce n'est jamais bien. C'est systématiquement honteux pour les autres mais elle, sait-elle se remettre vraiment en question ? Sait-elle manifester un contentement ? Sait-elle cesser de toujours juger les autres ? Tout comme B... A quel titre, peut-on se permettre de juger les autres car seul l'autre est en possession de toutes les pièces ? Si l'on aime une personne, c'est surtout savoir écouter sans porter des pseudo-jugements parfois à la con ...

Se battre pour le respect de ses droits, se battre contre des mensonges, me maintenir à la surface de tant de choses ! Le combat en devient presque inutile car en droit français, il n'existe pas de lois qui protègent les pigeons ... Soyez le premier à être malhonnête, vous serez mieux protégé. Quant au second, il doit suivre bêtement le système juridique français sinon il risque gros à se faire justice lui-même ! Elle est belle la justice humaine !
Je connais les failles de S et B. Parfois, j'ai vraiment envie de médiatiser cette affaire. Ce serait pour elle, la pire chose qui pourrait leur arriver. Mais être aussi mesquine qu'elles ne me tentent pas du tout. Mais si B persiste à être aussi matérialiste et malhonnête, ce sera ma roue de secours. L'adoption se médiatise de plus en plus. C'est très vendeur actuellement puisque le gouvernement français parle de simplifier le processus d'adoption... 

22/02/2009

A quoi sert l'expérience des autres ?

Beaucoup de personnes s'imaginent que les problèmes n'arrivent qu'aux autres mais ce n'est réellement pas le cas, tout comme la maladie, le cancer. Personne n'est à l'abri...
Je conseille actuellement 2 personnes, à titre amical, dans l'acquisition d'un bien. Sur le principe, elles s'entendent super bien donc ne peuvent imaginer un quelconque problème. Elles connaissent mes problèmes liés à l'indivision avec B, même si les valeurs de B diffèrent avec les miennes. C'est bizarre, les personnes qui demandent des conseils et n'entendent pas l'expérience que j'estime une bonne école de la vie. Oui, l'indivision est le pire des régimes. Même lorsque sur le principe une famille s'entend à merveille, cette dernière n'est pas à l'abri. Régie par le code civil, l'indivision est une source d'ennui en puissance contrairement à une société civile immobilière (SCI) qui évite pas mal d'ennui puisque régie par le code du commerce et des sociétés.
Dans le cas de l'indivision avec B, héritage de notre tante M-M, le fait que le notaire qui s'est occupé de la succession n'ait pas fait correctement son travail - un des meilleurs avocats parisiens en droit immobilier était étonné de l'absence d'une convention d'indivision - ne simplifie pas les choses. Pourquoi ce devoir de conseil ou préconisation n'est pas effectué systématiquement ? J'aime bien les professionnels qui se font l'avocat du diable. C'est beaucoup plus fatiguant ayant moi-même fait l'expérience avec mes anciens clients mais sont-ils professionnels ? Comment une personne ignorant la loi, peut-elle poser les bonnes questions ? C'est vrai que j'en ai plus que marre de certains professionnels "protégés" par leurs habits ! Même l'avocat de B qui s'est permis de me mal parler au début avec l'étiquette "accusée" que B m'a désignée. Et lorsque la situation s'est inversée, il est devenu soudain doux mais ce n'est pas pour autant signe de vie ni de lui ni de B ! Il a le mérite d'avoir revu sa vision initiale influencée par B mais tout de même, c'est choquant alors que la loi parle de présomption d'innocence. Où se trouve le respect ? J'aurai toujours l'étiquette "accusée" par S mais cela me confirme qu'avec ce genre de personne nuisible, néfaste, je n'ai rien perdu si ce n'est du temps en imaginant une réversibilité de la situation ! Qui sont ces personnes qui manquent tant de justesse, se sont-elles vues ? Que feraient-elles si elles subissaient ce qu'elles font subir aux autres ? C'est sûr, elles ne feraient pas preuve d'autant de patience et d'indulgence dès le début !!! 
Oui, j'assume. Oui, j'ai la prétention d'avoir vécu de nombreuses vies à 32 ans que certaines ne vivront jamais même à la fin de leur vie, mais aussi moins que d'autres personnes plus jeunes que moi. Ce n'est pas parce que j'ai 32 ans que face à une personne plus âgée, je suis une inexpérientée d'office. Je regrette le peu de personnes qui savent voir au-delà de l'âge, du sexe, des habits, de la profession... Je me sents une extra-terrestre dans notre société occidentale actuelle ... 

21/02/2009

Repos

Séance chimio difficile mercredi. Le corps traîne encore aujourd'hui et le moral tente de surpasser ... car l'envie de tout lacher est à l'affût comme un petit diable présent constamment... Alors quoi de mieux que de s'occuper les mains et l'esprit mais c'est dur tout de même. C'est dur l'absence d'une famille mais cela est encore plus dur une pseudo-famille qui ajoute des problèmes supplémentaires. 

Je me dis que, putain, si un Dieu existe, pourquoi a-t-il éclatée une famille en laissant le cancer emportait mon père pour atterrir dans un autre monde où j'estime que S n'avait pas la fibre maternelle ? Tomber sur une pseudo-mère qui va jusqu'à dire qu'un père qui se suicide (cas d'un de ses amis ayant laissant femme et une ado) est pire que le décès de mon père ! Putain, est-elle humaine, cette S ? Mon père connaissait les risques s'il décédait. Avec femme et 5 enfants, il aurait préféré vivre pour cet amour dont il s'est battu avec ma mère afin de l'imposer à leurs familles respectives. A chaque chose, c'était systématiquement les histoires des autres qui étaient pires que tout. De nombreuses fois, je me suis posée la question si S avait un coeur ou savait le sens des mots qu'elle pouvait sortir ou était-elle uniquement stupide ou se sentait-elle au-dessus de tant de choses et de tant de personnes. Côté de B, je sais que c'est le dernier cas ayant toujours été mise en valeur même avec une mauvaise note par S qui veillait en permanence à ce qu'elle ne soit pas blessée par les autres, préférant se voiler la face. Soeurs de sang, maintenant B est vraiment la fille de S. Elle me fait peur car elle lui ressemble tant. Surtout son manque de franchise, je ne peux pas supporter tout comme ses mensonges. Le prénom de B est composé du caractère chinois "couteau". C'est la représentation de la générosité. S a réussi à le transformer en poignard qu'on plante dans le dos, bien évidemment... 

Je sais que la roue tourne mais dans combien de temps, combien d'énergie inutile à y laisser pour ne plus être qu'une banque que je ne peux assurer. Garder le cap pour avancer, à quel prix ? 

16/02/2009

Ca pompe !

Je vis avec la copine chimio d'une tranche de vie car c'est pour mon bien. Mais j'avoue qu'elle me casse sérieusement les pieds en ce moment. J'en ai marre de ses effets, entre nausées provoquant vomissements, perte de poids à nouveau, la peau et le cuir chevelu irrités et si secs, chutes de tension, coups de fatigue ... Ca pompe mais c'est de la bonne énergie ! Mais c'est pour un meilleur donc il faut continuer à tenir le coup.
Côté affaire avec B - avec la fatigue - j'ai délaissé beaucoup mais çà pompe de l'énergie que je dois pourtant préserver ailleurs. Pourtant cette affaire doit avancer car je ne peux pas continuer à être la banque des impayés de B et qu'elle en ait la jouissance. Car à ce jour, rien n'a changé. B ne daigne naturellement pas répondre à un quelconque message - son intelligence en matière juridique est limitée - aucune nouvelle de son avocat car il ne peut rien faire de plus. Ce dernier - même défendant les escrocs - se trouve dans l'impasse. J'ai répondu favorablement à la demande de sa cliente. Ce n'est pas le cas de sa cliente. Normal, tout était purement mensonge et surtout comment aurait-elle pu me communiquer les détails des comptes alors qu'elle a toujours été une mauvaise payeuse comme vis-à-vis de moi à l'époque où elle a daigné me verser des indemnités d'occupation et ce, grâce à une "pression" de son parrain G. 
Au final, les méchancetés de B, sa bêtise ainsi que celle de S me pompent beaucoup plus que la copine chimio qui - elle - a l'avantage de vouloir mon bien !!! De cette famille, je n'en parle pas. J'ai honte car certains de mes amis trouvent cela monstrueux. Je le pense aussi. Où va le monde ?

14/02/2009

R I S Q U E R

Rire, c’est risquer de paraître fou ;
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental ;
Rechercher les autres, c’est s’exposer aux complications ;
Dévoiler ses sentiments, c’est risquer de montrer sa vraie nature ;
Traîner ses idées, ses rêves devant la foule, c’est risquer de les perdre ;
Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour ;
Espérer, c’est risquer le désespoir ;
Essayer, c’est risquer l’échec.
Mais il faut prendre des risques car ne rien risquer c’est plus hasardeux.
Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’est rien.
Il peut éviter la souffrance et la tristesse
mais il ne peut apprendre le vrai sens des sentiments,
du renouvellement, de la sublimation, de l’amour de la vie.
Enchaîné par ses certitudes, il est esclave, il a abandonné la liberté.
Seul celui qui risque et se risque est libre…

Albert Coccoz,
guide de haute montagne, disparu dans une avalanche, avec sa femme et sept autres personnes.

07/02/2009

C'était ma croyance

En famille on n'est jamais seul à posséder son univers, à se posséder !
En famille on est toujours là pour quelqu'un !
[Michel Dallaire]

Je ne pensais pas que c'était de l'utopie ... Mais je reste persuadée que le ciment dans la vie, c'est la famille, celle qui sait partager les petits moments de bonheur et affronter les problèmes tout en acceptant la différence, la personnalité dès lors où l'on ne manque pas de respect vis-à-vis des uns et des autres. "L'union fait la force" comme dirait le Medef qui s'avère parfois une douce hypocrisie lorsqu'entre entrepreneurs, certains chercheront toujours à tirer profit. Dans la pseudo-famille, c'est exactement cela. B cherche à tout prix à conserver les pleins pouvoirs, à porter des accusations qui ne tiennent pas la route car les chiffres ne trompent pas contrairement à ses paroles. S qui préfère se voiler la face et croire uniquement la version de B, S qui préfère tout mettre sur le compte de ma soit-disante souffrance afin de mieux croire les paroles de B... Lorsque les valeurs foutent le camp, ce n'est pas seulement dans la société, c'est aussi dans la soit-disante famille de S et R. Souffrance - je l'admets - j'en ai beaucoup eu mais avec le temps et face aux agissements tant de B que de S, je n'en ai cure. J'ai juste envie maintenant de n'avoir plus aucun lien avec ces pauvres personnes qui privilégient l'habit. 

Trop ?

Hier, j'ai été invitée par un ami à dîner au restaurant. Oui, un ami, je le peux dire pourtant nous nous connaissons que depuis moins d'un an. F - que j'ai déjà mentionné auparavant - est le père d'un footballeur en pleine ascension. C'est un ancien entraîneur reconverti dans les affaires,  un enfant adopté par son beau-père ... Nous avons eu l'occasion de discuter sur l'adoption. 

Hier soir, il a veillé à ce que je mange. Le flottement dans les habits me dépriment trop... Je vois assez espacé F et il me dit à chaque fois que j'ai maigri. Et pourtant je mange - certes parfois les vomissements sont incontournables - mais l'appétit y est. Un de mes médecins m'aident à établir des menus adaptés, des vitamines. Je sais pourtant que je perds trop de kilos. Je me suis fixée comme objectif de remplir à nouveau le 34 ou le 14 ans. 

Mais je sais que dans mon état, j'ai également trop de soucis difficilement gérables par priorité car chaque chose a des répercussions plus ou moins directes que certaines personnes ne peuvent imaginer de comprndre. Me concentrer à 100% sur ma santé, je ne rêve que de cela mais vu ma situation, c'est aussi trop demandé. 
Question protection sociale médicale, 100% assurée. 
Question revenus, les séances même estompées ne me permettent pas de mener une activité réelle d'entrepreneuse. Une demi-journée même passive m'épuise. Après l'assemblée générale du Medef - confortablement assise dans un fauteuil du théâtre Mogador - je conserve encore le poids de la fatigue. J'ai effectué ma demande de RMI via une assistance sociale mais je dois voir avec elle car cela n'a pas encore abouti. F songe à m'embaucher car a pu tester dans son entourage mes compétences mais sait que je ne suis pas pleinement disponible. Mais affaire à suivre comme on dit ! 
Côté indivision avec B, depuis qu'elle m'a mise un avocat sur le dos, j'ai répondu clairement et réfuté sans problèmes les accusations mensongères. Ce n'est pas pour autant que les choses avancent favorablement de mon côté. Depuis cette histoire, B n'a répondu à aucune de mes demandes d'explication, elle persiste à détenir abusivement les pleins droits de l'indivision dont je n'ai pas un jeu de clé pour favoriser cette sortie d'indivision dont elle-même, elle en a fait la demande. J'ai découvert les dettes de charges de copropriété que j'ai réglées en totalité afin d'être à jour alors qu'elle faisait une retenue d'office sur les indemnités d'occupation qu'elle a systématiquement versé avec infiniment de retard pour les stopper net du jour au lendemain tout en conservant le contrôle total et abusif de l'indivision. B qui a jamais fait d'études de droit, assistante juridique dans une étude notariale ! Elle doit certainement penser sur cet aspect aussi que l'habit fait le moine :D ! Elle a cru qu'elle aurait TPR - Tout Pour Rien - en me mettant un avocat de surcroît habitué à défendre des escrocs. Dommage que je ne puisse pas le citer. Mais mauvais car j'ai réussi à le pousser à un engagement que sa cliente n'a naturellement pas tenu et ne pouvait car il n'a pas lui-même cerné la personnalité ! peut-être maintenant ?
J'ai trop attendu, j'ai trop cru que la situation n'était pas irréversible. Si je ne veux être considérée trop conne, je me dois de puiser sur une partie de l'énergie pour faire le fameux dépôt de plainte. Car physiquement ABDR - Au Bout Du Rouleau - j'en ai marre d'être une TBTC - Trop Bonne Trop Conne. Cela mène à quoi ? A recevoir un mail d'une grande stupidité de S - "Ta grande grande souffrance" bien en gras. Comment peut-on être doté d'une telle bêtise ? Je suis aussi stupide de m'étonner ainsi alors que c'est le parfait reflet des relations avec S et de son éducation. Mais trop, c'est trop !!! Je ne peux pas ressembler à B, à ce que souhaitait S car je n'ai jamais laché mon héritage familial coréen, beau mais lourd à porter de nos jours. Il y a des choses qui meurent en moi ...



Je ne comprenais pas pourquoi F s'"intéressait" à moi ??? Etait-ce du social pour lui ??? Oui, j'ai du mal à comprendre la gentillesse de mon entourage même si je pense être toujours disponible, à l'écoute de mes amis qui savent qu'ils peuvent compter pour les bons et mauvais passages. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à recevoir. Je ne me suis pas encore libérée de ces années de S et R où ils m'ont fait peser le lourd poids de la redevabilité de chaque chose. Hé oui, je fais partie du cru 1984, année où le dollar était à 10 francs ! :D Merci S de me l'avoir si souvent répété que cela me poussait à dire que j'ai été achetée ainsi tu pouvais être si affirmative pour dire que j'avais un problème avec l'adoption. C'est pratique l'adoption, on peut lui mettre trop de choses sur le dos tout naturellement, elle peut tout exliquer. C'est magique ! Vous souhaitez être parent, adoptez de préférence car au moindre problème, vous avez le motif ! Bon, j'arrête avec l'ironie car cela me fatigue d'abord.
Au final, je me rends compte - au moment où j'écris - que si une de nous deux doit avoir une problématique avec l'adoption, c'est plutôt S, un problème avec la non-maternité (mais peut-être que la nature a bien fait les choses dans son cas ?) ... Le peu de fois où il a existé un semblant de discussion avec B, elle était aussi affirmative que moi sur ta certaine froideur, ton autorité excessive injustifiée, ta certitude absolue de détenir ce qui est bon ou mauvais... Nous pensions la même chose que la fille que S aurait tant souhaité avoir se rapprochait de sa filleule M. C'est une des rares personnes dont elle parlait avec toujours de l'admiration, de la fierté... Oui, tant B que moi, nous en étions jalouses. Mais cela jamais B ne l'avouera car elle sait qu'elle doit être "trop" de ce que S attend afin de ne pas perdre le possible. 

F me pousse dans le sens positif. A chaque rencontre, il m'insouffle plus de confiance. C'est plutôt extraordinaire de n'être pas obligé de parler pour être mise à nu. F a cette puissance de détecter l'âme en un regard... Hier, j'ai reçu un coup de massu : selon lui, je suis trop gentille ! Zut alors, je n'ai jamais compris comment une personne pouvait être le "trop" d'un caractère positif... F me dit de ne surtout pas changer mais d'être sélective. Oui, il a raison je fais trop systématiquement confiance. Changer est mission impossible car je ne serais pas moi-même mais faire abstraction de personnes néfastes, oui ! J'ai déjà  commencé par S et donc R. Je poursuis avec B dont l'épilogue de cette sordide histoire d'indivision sera le point final. Avec certains pseudos amis, je commence à ouvrir les yeux. Je sais qu'il me reste à apprendre à recevoir en me disant que lorsque je donne, c'est avec tout mon coeur sans attente de retour quelconque mais le plaisir d'avoir pu être utile, présente pour un ami ... que l'autre n'a pas de lien avec S et R, qu'il n'est ni S et R, ni B mais peut être une personne qui raisonne avec le coeur... 

Un autre point où F m'a ouvert les yeux est que je laisse les autres aller dans leur raisonnement. Ne jamais contredire car ils rendront comptes tôt au tard de leur imbécilité. Je l'ai déjà appliqué en ne répondant au mail débile de S. Avant j'aurais été très affectée en prenant tout à la lettre mais ce mail, j'ai rigolé. Et je repensais à des vacances avec cousins et cousines où nous nous enfermions pour enregistrer des insultes sur S :D !  Oui, certaines personnes que je connais me disent que je devrais faire comme si, comme cela ... Certaines, je ne devrais pas "trop" les écouter car elles n'ont pas toutes les cartes en mains, elles ne connaissent pas la souffrance psychique (qui n'est pas visible aux yeux mais au coeur), elles ne peuvent pas tout simplement comprendre. Certaines choses doivent être vécues pour prétendre conseiller. Yaka ! Et bien qu'ils essaient de vivre mes conditions actuelles et après nous verrons. Je crains la trop rapide volatilisation du yaka :D !

Je suis une survivante de l'adoption. Mon capital amour et confiance hérité de Corée m'y ont aidée. Et encore, mon parcours est parfois bien loin d'histoires plus horribles. Parfois, à force de "trop" vouloir être ou faire, on oublie la vraie motivation. Est-ce pas parfois plus le désir d'un tiers ? ...

Mais je suis sereine car il y a trop de temps que cela dure donc la roue doit tourner. Je vais y injecter encore un peu d'énergie. Pas tout car il est hors de question 1/de ne pas me sortir de ce putain de cancer 2/ que B en profite d'avantage. Si cela avait été son premier acte d'invidualisme, j'aurais laissé tomber. Mais trop, c'est trop. J'ai bien l'intention de la stopper. A priori, elle a ferré une bonne pâte - ce JP - mais les cachotteries et les mensonges se retourneront contre elle car je doute d'une relation basée sur le mensonge.

06/02/2009

Epuisée mais sereine

Epuisée, je le suis mais c'est simplement physique. Hier et avant-hier, c'était une demi-journée de rendez-vous pour mercredi et une assemblée générale jeudi.
Une baisse de tension, un appétit présent mais qui ne permet pas de manger puisque je rends tout. Devoir encore percer un trou supplémentaire aux ceintures touche un coup au moral ... Durant les années chez S et R, cela allait jusqu'à peser les aliments. Il m'était arrivée d'avoir eu très faim à certaines périodes entre la maladie de mon père et avant l'orphelinat. Ce manque de pouvoir manger à sa faim m'a certaiment marquée - ce que S n'avait jamais ignoré. Et il m'arrivait souvent de manger en cachette où lorsque S fouillait régulièrement ma chambre, elle trouvait les emballages. Je me faisais naturellement remonter les bretelles. J'ai enfin pris conscience de cette "problématique" passée en surfant et en tombant sur le site canadien que j'ai souhaité faire partager dans les liens en bas de ce blog.
Exigente matériellement, je ne pense pas l'être. Vu un passé matériel très rude après l'incendie de la maison en Corée, cumulée avec la maladie puis le décès de mon père, ce qui prime de ce côté est un toit et à manger. Des besoins basiques en somme ! Besoins dont un certain nombre en souffre si l'on sait regarder un minimum autour de soi. 
Mon cancer a été pris très tard car je n'ai pas su écouter mon corps. L'éducation a un sacré impact sur l'avenir. Je ne suis pas douillette, j'ai pratiqué l'athlétisme avec des entraînements de plusieurs fois par semaine et des compétitions. Le sens de l'effort naturel inculqué dans la culture coréenne s'est renforcé dans le cadre sportif où l'on apprend à dépasser ses limites ... 
Le peu de fois où j'étais malade, S m'accusait systématiquement de psychologique et pour la déprime tout sur le compte de l'adoption. Lorsque c'était le cas de B - abonnée aux bronchites - c'était le bébé à protéger. Le coup de déprime que B a eu avant le bac, c'était le manque de facilité dans les études alors que si S ne s'était pas voilé la face, c'est complètement erronné. B avait énorments de facilité et d'une intelligence (je précise estudiantine) remarquables mais c'est gros soucis a été la paresse, l'"éloge" de la réussite sans effort et immédiatement ... B savait et sait comment se comporter afin que S entende que ce qu'elle souhaite. Je ne le sais également mais je n'ai pas pu faire la comédienne. A ce sujet, S mettait parfois en avant (avec un brin d'admiration ?) un de ses frères - P - qui savait si bien amadouer leur mère.

Pour en revenir à mon cancer tardif où j'ai subi 2 interventions chirurgicales avant radio et chimio, mon passé éducatif a joué son rôle. La seule "conversation" avec S à ce sujet est revenue toujours au même sujet. S persistait à dire que le mental était beaucoup sur un cancer. Le cancer, c'est physique. Le mental peut contribuer en parallèle à la guérisson. Mais mettre le cancer sur la santé mentale, quelle stupide S ! Un psychiatre (et encore faut-il trouver le bon) peut certes contribuer à une aide psychique mais lorsque je suis noyée entre la bêtise de S, la faiblesse de R et l'intéressement pécunier et matériel de B, son copain que je soupçonne d'être d'un tempérament proche de R, je prends conscience une fois de plus de l'importance de l'entourage familial ou non. Je ne comprendrais jamais comment une famille peut être à tel point néfaste, accentué dans une épreuve. Je suis définitivement affirmative là-dessus, S et B ne sont pas dotées de cette intelligence de coeur. Tout est faux chez elles. L'histoire de l'indivison ave B est loin d'être terminée et cela me renvoie en permanence sur S et son éducation et son comportement injuste présent et passé. J'ai hâte qu'il existe un miracle pour couper définitvement car ces personnes - je ne suis pas certaine d'une personne étrangère dans cette histoire aurait fait autant de crasses - me sont nuisibles. 
J'ai de l'affection pour R mais sa grande faiblesse aura eu raison. Je ne lui en veux pas. C'est son choix. R ne m'a jamais nuit directement et volontairement. J'ai eu très peu l'occasion de discuter avec lui - S ne le permettant que difficilement - mais c'est une personne d'une grande bonté et avec un grand coeur mais la peur, la crainte sont plus fortes...
J'ai eu tous les prémices de mon cancer mais prisonnière de l'éducation de S, je n'ai pas su m'écouter ayant persisté dans le psychologique. Ceux qui ne peuvent pas comprendre, vous allez toujours réfuter mais n'oubliez pas que lorsqu'on est enfant - dépendant affectivement et matériellement des parents - l'éducation même de 10 ans peut avoir un tel pouvoir arrivé à l'âge adulte. Je suis peut-être trop réfléchie mais j'ai la chance de part mon adoption tardive à presque 8 ans d'avoir connu 6 années d'une vie familiale "classique" et "normale". J'ai eu le bonheur de connaître des parents amoureux, attentifs à l'un et l'autre, un amour qui'ils ont transmis à leurs 5 enfants... Ce genre d'enfance que la plupart de mes amis ont connu, je l'ai perdue avec l'adoption par S et R. Oui, j'ai cette chance de me dire que mon statut d'adoptée me sauve de beaucoup de choses. Est-ce pour cela que je m'y suis réfugiée autant ? D'un côté, c'est le réconfort de S qui met entièrement sur ce compte. C'est arrangeant pour elle. C'est l'espoir pour moi qui me dit que tout est possible malgré 10 années destructrices insinueuses :-) ! 

03/02/2009

Ma maladie

Je n'en parle jamais mais ce n'est pas pour autant que je la nie... Même lorsque les effets secondaires pèsent lourds sur beaucoup de choses: énergie, moral, corps... Rien ne me paraît irréversible contrairement à ce que je vis avec B où le lot de surprises arrive régulièrement. 
Je suis bien entourée d'amis, d'un professeur extraordinaire qui me suit, d'une équipe médicale au top. C'est déjà beaucoup de chance surtout avec l'américanisation du système médical français. J'ai une amie qui a été très mal soignée d'un grave accident, les séquelles sont irréversibles et sa vie partiellement détruite. Elle sait qu'elle a manqué de contacts influents pour avoir simplement le droit d'être soignée !!! Sa famille est là et l'entoure si fortement qu'elle ne peut pas lacher prise selon elle.
Dans ma maladie, ce qui me ferait lacher, c'est plutôt les crasses de B, l'obscurantisme voulu de S et R. C'est aussi toutes ces méchancetés gratuites au nom du gain matériel pour B qui me poussent à combattre coûte que coûte. Je veux croire qu'il existe une justice quelconque. C'est obtenir l'aide juridictionnelle car j'ai entièrement confiance dans la justice qui juge des faits et non des sentiments de préférence.
Je veux vaincre ce putain de cancer pour vivre l'épilogue de cette sordide histoire matérielle. C'est bien  le seul héritage pour lequel je me battrais car il venait du coeur de ma tante M-M. Selon G, son compagnon, M-M avait pris conscience de beaucoup de choses sur S et a voulu m'aider avec cette donation. Afin qu'il n'y ait pas de jalousie, elle en a fait don à B et moi. La vie a fait que cela a surtout profité à B qui continue toujours.
Ma faiblesse a été d'avoir pris la fuite en ayant tout accepté du diktat de B. Je veux vaincre la maladie afin que B ne puisse en profiter plus, elle qui n'a su que m'abaisser devant S et R, que réclamer, m'avoir seulement donné méchancetés, accusations erronnées, mensonges. Les seuls moments gentils ont été lorsqu'elle avait uniquement besoin de moi. A ce genre de personnes, je ne peux souhaiter pas qu'elles gagnent encore.
C'est mon présent. Lorsque la page sera enfin tournée, je pourrai enfin envisager le meilleur :-) !
J'ai cette chance inouie de ne pas vouloir donner une autre image de moi. Que les gens pensent ce qu'ils souhaitent et ce qu'ils préfèrent, je n'en ai cure. Je n'ai même pas peur de médiatiser car le pire est dans le passé familial de S et R. Et j'y songe de plus en plus... Ce blog est un moyen d'évacuer tant de choses enfermées en moi depuis des années, c'est peut-être une ébauche pour écrire un livre... Seul l'avenir le dira ! Et si mon histoire peut contribuer avec une réflexion plus poussée qu'"un enfant à tout prix et à n'importe quel prix", cela ne pourra qu'être bénéfique à d'autres histoires d'adoption ou non. Je n'ai pas comme S, R et B à préserver une image lisse. Avoir voulu être moi, je l'assume, j'en ai payé le prix fort mais les difficultés m'ont aussi beaucoup apporté.  Lorsque j'étais à maintes reprises ABDR (Au Bout Du Rouleau), mes amis ont été extraordinaires en matière de présence et d'aide. Et c'est une telle richesse ! Ce sont eux qui me disent que je dois me battre, qui sont présents lorsque je tombe afin de me re-booster ... Malheureusement il est parfois nécessaire de tomber si bas pour vivre de ces magnifiques témoignagnes surtout lorsque S, R et B me tiennent la tête sous l'eau. "On ne choisit pas sa famille" est bien vrai dans mon cas !

Une citation qui me parle

Celui qui donne un bon conseil, construit d'une main, celui qui conseille et donne l'exemple, a deux mains; mais celui qui donne de bonnes leçons et un mauvais exemple construit d'une main et détruit de l'autre.
[Francis Bacon]

Avec S, j'ai constamment vécu son rôle de donneuse de leçons, la discordance entre les paroles et les actes. B en a bien pris le chemin. 
Je me rends compte maintenant à quel point S se limite volontairement dans ses réflexions. Pour elle, c'est tout noir ou tout blanc et songer la part de responsabilités de chaque acteur d'une histoire, c'est mission impossible. Je n'ai pas voulu le voir et grand tort m'en a pris pour m'être détruite avec toutes ces culpabilités qu'elle m'a mises en intra-veineuse. Destructrice, elle a été. Je me respire chaque jour un peu plus depuis ce choix de la coupure définitive.

Dernière anedocte : Je rencontre S et R en fin d'année 2007. J'ai eu droit à un chèque de 1000 euros. Ils m'ont tendu le chèque tout en me disant que si ils avaient eu cela, ils auraient été drôlement contents... Je dis "ils" mais c'est S mais R n'ayant pas contre-dit ... Ce chèque, je n'avais pas l'intention de l'encaisser. Je l'ai fait des mois plus tard lorsque B m'a, une nouvelle fois, mise dans le pétrain.
Certes je ne suis pas parent mais si la vie me le fait devenir, le souhait m'en vient ... un parent est celui qui est content de pouvoir offrir un peu plus, non ? Avec S et R, c'était constamment "à ton âge, on n'avait pas ...", "on ne partait pas en vacances", "on n'avait pas une chambre à soi", "on n'avait pas une chaîne hi-fi" ... 
Un enfant ne demande pas à venir au monde, ni à être adopté. Parents, veillez à vos paroles qui peuvent parfois être si blessantes. Soyez contents pour eux mais faire peser constamment un côté redevable, cela ne peut nullement être constructif à l'épanouissement d'un enfant, à la confiance et tant d'armes nécessaires pour affronter la vie... Le choix vient de l'adulte qui doit s'assumer. Et puis, la vie ne va-t-elle pas de l'avant ?