17/10/2008

B,

Je viens de tenter de te joindre téléphoniquement mais sans succès comme d'habitude.
Depuis que j'ai appris, suite à mes relances demeurés sans suite, que tu avais quitté les lieux, je réclame en vain un jeu des clés pour passage expert et agent immobiliers.
Par mail du 13.10.2008 de ton avocat, Maître GB, j'apprends que tu serais susceptible de vider les lieux au 31.10.2008 mais sans aucune certitude et garantie. Et les soupçons que le logement n'est pas libre de toute occupation se confirment de plus en plus. Car pour quel motif "valable", ne pourrais-je récupérer un jeu de clés en qualité d'indivisaire si tu n'occupes plus les lieux ou une tierce personne et dans la mesure où tu n'étais pas à jour des indemnités d'occupation et que les charges de copropriété sont impayés depuis un certain temps vu le tantième que la mansarde représente?
Depuis des années, tu régentes cette indivision via ta convention unilatérale : indemnités d'occupation selon ton bon vouloir, retenue mensuelle d'office de la moitié des charges de copropriété que tu n'as pas reversé en totalité ou pas du tout (à voir avec le Syndic)... Tu m'accuses de sommes que tu ne m'as jamais réclamées de régularisation de charges par ton avocat. Je t'ai laissé faire car j'estimais que les liens familiaux avaient plus de valeur que le matériel. Or il s'avère que tes agissements prouvent une pensée strictement opposée à la mienne. Tu mènes ta vie et tes finances comme tu le souhaites. Je n'ai nullement à pâtir si ton choix est de vivre au-dessus de tes moyens car ton banquier qui stoppait sans motif les virements a bon dos ! Assume enfin ton choix au lieu de déformer la réalité et de faire du rapportage, à ton âge, à S et de me mettre sur le dos les pires calomnies. Je te serais gré de cesser de me nuire psychologiquement et financièrement tant par tes boniements que ton exclusivité abusif de contrôle du bien hérité de MM. Je regrette que cette affaire prenne la tournure actuelle rien que pour la mémoire d'une MM généreuse et altruiste. Vis-à-vis de toi, j'ai amplement assuré le rôle de grande soeur, petite soeur odieuse mais adorable lorsque tu avais besoin de moi mais je peux me regarder dans le miroir. Comme je te l'ai dit, j'ai eu la faiblesse de croire que tu pouvais grandir et que le temps arrangerait les choses. Or cela a été malheureusement le contraire puisque tu m'as enfoncée chaque fois plus dans ton unique intérêt.
Vu les difficultés que j'ai pu endurer car contrairement à toi, j'ai fait le choix de vivre en harmonie avec ma conscience et non de poignarder dans le dos S (car là-dessus, nous pensons certaines mêmes choses), je pouvais comprendre que tu puisses rencontrer des problèmes financiers (c'est humain) mais que j'attendais que tu m'en informes au fur et à mesure afin que je puisses prendre, de mon côté, les dispositions nécessaires. Ces propos, je te les ai tenus lorsque tu m'as remis un chèque de régularisation des indemnités d'occupation, le 27.11.2008 où tu m'as remis un double de la clé de la boîte aux lettres afin que je puisse domicilier mon courrier et m'as proposé un double du débarras - que tu n'avais pas sur ton trousseau - que je n'ai jamais pu avoir et ce, malgré mes relances tant téléphonique que mail... Plus tu aurais omis de m'indiquer en temps et en heure que tu aurais déménagé alors qu'avant ton mail du 02.06.2008, je t'ai maintes fois relancés pour les impayés... Maintenant la rétention des clés, de documents, la découverte d'une partie de tes autres impayés, du bien qui t'appartiendrait uniquement vis-à-vis du Syndic .... Je mets sérieusement en doute tes intentions...
Merci de me dire dès rapidement quand et comment puis-je récupérer un trousseau de clés. Je te rappelle mon mail du 15.10.2008 adressé au Syndic qui t'est parvenu en copie. J'ai besoin de convenir d'un rendez-vous sur place avec Monsieur B afin qu'il nous fasse une proposition de mandat – exclusif ou non - qui te sera soumis pour décision commune car je revendique la clarté qui n'a jamais existé de ta part et une indivision n'est pas de l'exclusivité de BP ou AP mais bien de B et A P !
Dans l'attente de te lire ou de t'entendre afin de tourner définitivement, rapidement et le plus sereinement possible cette page, je réitère que je suis disponible pour en discuter, avec une approche pragmatique, en convenant d'un rendez-vous physique. Je suis joignable au 06.XX.XX.XX.XX.

A