31/10/2008


Monsieur,

Suite à notre entrevue du 21 octobre dernier dans vos locaux de Paris 20ème, vous voudrez bien trouver, en pièce jointe, la copie des Taxes Foncières 2008, un des éléments justificatifs que le lot est bien du ressort d'une indivision. J'ai eu un mail du 22 octobre de Maître SA, Notaire, qui m'a confirmé qu'il faisait le nécessaire afin de vous faire parvenir une attestation.

Dès régularisation, je vous serais gré de me confirmer la rectification du compte copropriétaire - de BP à Indivision P - et me communiquer copie des comptes 2001 à ce jour ainsi que copie des procès-verbaux d'AG par mail. A ce jour, aucun mandataire n'a été nommé pour représenter l'indivision. Je ne manquerai naturellement pas de vous tenir informé dès que cela sera effectué afin que vous puissiez avoir un interlocuteur. Le bien, à priori, ne serait plus occupé par BP.

Pouvez-vous me communiquer les coordonnées de la personnne chargée des transactions ? J'espère d'ici là pouvoir récupérer un jeu de clés.

Vous en remerciant dès maintenant,
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes distingués sentiments.


AP

Ce mail a été adressé en copie à Maître GB ainsi qu'aux 2 adresses mails de B.

23/10/2008

Je viens, une nouvelle fois, de tenter de joindre téléphoniquement B.
Nouveau changement : le téléphone sonne très très longtemps ... pour ne pas aboutir sur la messagerie. Vive la technologie où l'on peut décider si oui ou non, l'interlocuteur peut laisser un message...

Maître,

J'ai tenté de vous joindre téléphoniquement, le 21 octobre courant, avant le rendez-vous avec le syndic et ai laissé un message à votre collaboratrice.
Votre cliente, Mademoiselle BP, s'est, à priori, engagée par votre intermédiaire à y mettre de la bonne volonté. A ce jour et ce, depuis votre premier mail du 5 juin 2008, je ne constate aucun avancement si ce n'est que l'attitude de votre cliente me paralyse complètement. Comment doit-on remédier pour une solution amiable à moins que votre cliente ne le souhaite plus ?
Le 21 octobre, comme je vous l'ai précisé par mon mail du 15 courant à vous et à votre cliente, j'ai rencontré le nouveau syndic de l'immeuble. J'ai lancé la régularisation des arriérés de votre cliente et non de l'indivision car les retenues sur indemnités d'occupation couvrent en théorie les 50% de charges totales et non, 50% des charges non récupérables. Je ne suis pas en possession de documents car le Syndic attend l'attestation du notaire pour me les communiquer. J'ai encore tenté de joindre téléphoniquement votre cliente qui a fait le choix de la politique d'autruche en ne répondant pas à mes messsages tant téléphoniques qu'électroniques.
J'ai et je subis trop de calomnies gratuites et infondées de Mademoiselle BP. Cependant je suis toujours disposée à régulariser la situation à l'amiable mais je demande enfin clarté et hônneteté de sa part avec remise d'un jeu de clés en urgence pour les motifs invoqués lors de mes précédents mails, décompte précis des deux parties (charges). Dans le cas contraire et ce, afin de préserver enfin mes intérêts, je prendrai toutes les dispositions pour réclamer devant le Tribunal compétent, mes droits d'indivisaire, indemnités d'occupation impayées, dommages et intérêts, régularisation des charges, remboursement des frais de procédure... Avec mon état de santé - que vous n'ignorez plus maintenant - et ma jeune entreprise, les agissements de votre cliente me portent préjudice pour me reposer côté santé et travailler pour viabiliser mon jeune entreprise. Aussi j'ai effectivement d'autres préoccupations que de réclamer mes droits d'indivisaire non occupante, de consacrer - énergie et temps - à téléphoner, à rencontrer le syndic, à relancer votre cliente directement ou par votre intermédiaire, à "enquêter" pour récupérer les informations et éléments...
Votre cliente n'a jamais fait preuve de générosité envers moi et là-dessus, je ne lui demande rien. Cependant elle fait totalement abstraction de mes droits d'indivisaire m'incombant que des devoirs, allant porter des accusations totalement infondées. Depuis sa proposition de rachat de ma part, par courrier recommandé avec AR en date du 4 juillet 2003, je ne m'y suis jamais opposé mais j'ai émis les mêmes conditions actuelles, à priori, irréalisables pour elle. Si l'affaire traîne, ce n'est, une nouvelle fois, pas de mon ressort... Son prix proposé de ma demi-part était de 25 000 € pour une évaluation "officielle" du lot mandatée par elle-même via Maître RP, Notaire, actuellement son employeur, de 20 000 € ! Vous pouvez imaginer ma réaction et les questions que je me suis posées face à tant de générosité soudaine? Pour anecdote et côté comique car il vaut mieux en rire, votre cliente m'offrait des cartes écrites de sa main de bons de cadeaux que je n'ai jamais eu pour anniversaire et Noêl ! Je réclame clarté depuis de nombreuses années. Aussi, je m'applique cette même exigence d'abord pour être en accord avec moi-même, ensuite afin que Mademoiselle BP ne puisse pas me reprocher quoi que ce soit.
Pouvez-vous m'indiquer quand et comment puis-je récupérer un jeu de clés? Vous pouvez comprendre que la situation présente me pose un certain nombre de questions... Vu la difficulté à récupérer les clés, le logement est-il réellement libre de toute occupation? Sinon pour quel motif, Mademoiselle BP persiste à contrôler abusivement en mettant en péril l'indivision ? Les éléments intentionnels de me porter préjudice s'accumulent. Depuis des années, je suis patiente supportant le diktat de votre cliente. Qu'elle se mette dans une situation délicate est son choix mais ce n'est pas du tout mon souhait et ne peux supporter plus longtemps ses agissements indélicats.
Je préconise, une nouvelle fois, une rencontre physique avec votre cliente. Je lui ai indiqué téléphoniquement qu'il faut faire abstraction du passé, chacun sa philosophie de vie mais qu'il serait judicieux de tourner cette page. Il devient également primordial de nommer le mandataire - Mademoiselle BP, moi-même ou une tierce personne - en attendant cette liquidation. Le notaire qui a géré la succession prend contact avec le syndic pour la rectification du compte copropriétaire. Ce dernier entrera en contact avec vous dès que je lui aurai communiqué l'ensemble des pièces de ce dossier.
Je n'envisage pas d'entrer dans une solution extrême. Si Mademoiselle BP manifeste enfin des signes et actes réels de bonne volonté, cela ne pourra que servir nos intérêts communs. Si elle persiste à vouloir continuer à tirer profit, cela ne sera plus de mon ressort. Je ne peux en faire plus et en dire mieux...
Espérant que vous arriverez à convaincre votre cliente de tout l'intérêt d'une collaboration réelle, concrète et d'un rendez-vous, en votre présence ou non ou d'une tierce personne, dans un lieu neutre,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.


AP

22/10/2008


Bonsoir A
Absent en ce début de semaine je n'ai pas pu te répondre plus tôt et te prie de bien vouloir m'en excuser.
1. J'adresse donc une attestation de propriété au syndic;
2. En ce qui concerne la succession de tes parents il n'est juridiquement pas possible de renoncer par avance à leurs successions. Tu ne peux renoncer à une successsion que lorsque celle-ci est ouverte, soit après le décès, en vertu de la régle successorale d'ordre public selon laquelle on ne peut renoncer à un droit qui n'est pas né. Aujourd'hui tu n'as que vocation à recevoir...
Restant à ta disposition
Je te prie de me croire ton bien dévoué.
SA

PS : quelques nouvelles de M-A : elle aura 18 ans à la fin de cette année, a eu son bac à M2B en juin (série L) et séjourne en Angleterre pou 6 mois (école anglaise) avant d'attaquer ses études (de droit ???) pour la rentrée universitaire 2009.

19/10/2008

Merci la vie

Pourquoi ?

J'ai fait la rencontre de personnes qui, sans échanger de parole, sans me connaître, ont su lire mon âme. Récemment, moi qui me veux si forte en public, j'ai littéralement craqué, fondu en larmes... des larmes d'émotion, de bonheur, de ... je ne sais quoi car il n'existe pas de mots...

En m'observant et en m'écoutant furtivement, une merveilleuse rencontre m'a mise à nu. Merci la vie, merci peut-être papa de là-haut qui a mis cette personne sur mon chemin dans un coin d'un bistrot, F le père d'une célébrité... Cela fait un bien fou et mon coeur aurait tendance à éclater tellement cela réchauffe et gonfle ce dernier...


Merci la vie de m'avoir fait croisé Jacques. Jacques travaille dans la communication. C'est une belle rencontre autour d'un expresso. Un échange pour le plaisir, sans arrière pensée. Le plaisir d'échanger entre martiens qui se sont reconnus immédiatement, entre 2 sensibilités à fleur de peau... Merci pour le beau cadeau Jacques, tu m'as dit que mon visage respirait la gentillesse. C'est peut-être bête pour un certain nombre d'entre vous mais ce n'est pas le cas pour moi. Cela fait partie du plus beau cadeau au monde, un cadeau qui vient du fond du coeur, un cadeau qui ne s'achète pas, un cadeau qui ne se ment pas...


Merci la vie de m'avoir mis sur le chemin des professionnels qui m'ont donné du conseil gracieux et sincère pour régler le litige avec B.

Merci Barbara, que je ne connais pas si ce n'est téléphoniquement, qui a pris le temps d'écouter le résumé le plus pragmatique de l'histoire avec B. Barbara, vous m'avez dit qu'il fallait que je réagisse enfin pour que B me respecte. Ce que vous avez fait là, ni S ni R n'ont pu me l'offrir. Vous m'avez recommandé un des meilleurs avocats en droit immobilier sur la place du marché parisien, un avocat tellement sollicité que vous m'avez indiqué que si ce dernier ne pouvait me recevoir, que je n'hésite pas à vous recontacter afin de me mettre en relation avec une avocate, excellente mais pas adaptée à mon tempérament à me laisser faire par B.

J'ai contacté ce dernier qui a pris le temps de m'écouter téléphoniquement. Lorsque je lui ai mentionné que la situation financière ne me permettait pas de faire appel à un homme de loi, vous avez quant même accepté de me recevoir car la recommandation de Barbara m'a ouvert votre porte. Barbara, vous devez certainement être une personne exceptionnelle humainement et professionnellement.

Maître S m'a reçu durant plus d'une heure. Au moment de payer, il m'a dit que c'était à titre gracieux ! Ce dernier avait du coeur. Un homme de droit que j'ai particulièrement apprécié car il s'est l'avocat du diable.

"La vraie moralité consiste, non à suivre les sentiers battus, mais à trouver soi-même le vrai chemin qui convient et à le suivre de manière intrépide." Mahatma Gandhi

Oui, j'y crois. Je mène actuellement ce chemin car j'ai besoin que la réalité éclate. Qui peut supporter les pires calomnies sur son dos ? Qui peut, même s'il peut se regarder chaque jour dans le miroir et connaît le vrai, accepter l'injustice ? Vous le pouvez peut-être, moi non ! Plus maintenant car ce sont des années où ma tête a été enfoncée dans l'eau. Lorsque je la relevais pour prendre du souffle, ce n'était que de courte durée... Presque 32 ans, j'ai le coeur usé tant au sens propre que figuré. Il a faillu lâcher à 2 reprises mais mon père, mon ange gardien a dû veiller à ces moments ...
Je viens d'adresser à B, sur son profil Facebook, une copie du dernier mail qui lui a été adressée avec comme objet "Double de mon mail du 17.10.2008 à 11h42 afin que tu ne puisses me dire que tu n'as pas eu connaissance de mes messages".
Oui, j'ai fait sciemment cette démarche. J'ai tellement écouté B que je connais d'avance sa réaction qui ne s'est pas fait attendre par l'interdiction de visibilité sur Facebook !
"Démasquée", elle continue à prendre la fuite. Je suis susceptible de toucher, une nouvelle fois, à son image social, à l'histoire qu'elle s'est construite autour de moi, sa grande soeur. Vivre dans sa "réalité" lui fait perdre les pieds. Pourquoi s'obstine-t-elle à ne pas affronter LA réalité ? Pourquoi persiste-t-elle à m'entraîner dans ses embrouilles ? Enfin sereine de mon choix de couper définitivement avec les parents, je me retrouve dans cette situation épineuse où je continue à subir alors que côté santé, je suis usée avec de sérieuses conséquences professionnelles et donc pécunières. Veut-elle me "tuer" ?
Elle , devenue mère de famille, je ne comprends pas son attitude où indéniablement elle entraîne conjoint et enfant ...
Non, je refuse d'attaquer via la justice alors que les éléments sont totalement en ma faveur. Comment puis-je effectuer cette démarche "inhumaine" que je qualifie ? Sacrifier et toujours sacrifier, c'est impossible.
Oui, j'en veux aux parents qui l'ont fait devenir en partie ainsi. Ils n'en ont pas conscience selon eux mais pourtant B était leur bébé écouté, à qui l'on trouvait toujours des excuses. Pour S, elle a placé B sur ce rôle de bébé qu'elle n'a pu avoir.
Peut-être trop observatrice et à l'écoute, combien de fois ai-je pu constater que B se "révoltait" en lui parlant mal sans que S ne lui fasse aucune remarque ! Un dizième que ce ton, j'étais réprimandée...

17/10/2008

B,

Je viens de tenter de te joindre téléphoniquement mais sans succès comme d'habitude.
Depuis que j'ai appris, suite à mes relances demeurés sans suite, que tu avais quitté les lieux, je réclame en vain un jeu des clés pour passage expert et agent immobiliers.
Par mail du 13.10.2008 de ton avocat, Maître GB, j'apprends que tu serais susceptible de vider les lieux au 31.10.2008 mais sans aucune certitude et garantie. Et les soupçons que le logement n'est pas libre de toute occupation se confirment de plus en plus. Car pour quel motif "valable", ne pourrais-je récupérer un jeu de clés en qualité d'indivisaire si tu n'occupes plus les lieux ou une tierce personne et dans la mesure où tu n'étais pas à jour des indemnités d'occupation et que les charges de copropriété sont impayés depuis un certain temps vu le tantième que la mansarde représente?
Depuis des années, tu régentes cette indivision via ta convention unilatérale : indemnités d'occupation selon ton bon vouloir, retenue mensuelle d'office de la moitié des charges de copropriété que tu n'as pas reversé en totalité ou pas du tout (à voir avec le Syndic)... Tu m'accuses de sommes que tu ne m'as jamais réclamées de régularisation de charges par ton avocat. Je t'ai laissé faire car j'estimais que les liens familiaux avaient plus de valeur que le matériel. Or il s'avère que tes agissements prouvent une pensée strictement opposée à la mienne. Tu mènes ta vie et tes finances comme tu le souhaites. Je n'ai nullement à pâtir si ton choix est de vivre au-dessus de tes moyens car ton banquier qui stoppait sans motif les virements a bon dos ! Assume enfin ton choix au lieu de déformer la réalité et de faire du rapportage, à ton âge, à S et de me mettre sur le dos les pires calomnies. Je te serais gré de cesser de me nuire psychologiquement et financièrement tant par tes boniements que ton exclusivité abusif de contrôle du bien hérité de MM. Je regrette que cette affaire prenne la tournure actuelle rien que pour la mémoire d'une MM généreuse et altruiste. Vis-à-vis de toi, j'ai amplement assuré le rôle de grande soeur, petite soeur odieuse mais adorable lorsque tu avais besoin de moi mais je peux me regarder dans le miroir. Comme je te l'ai dit, j'ai eu la faiblesse de croire que tu pouvais grandir et que le temps arrangerait les choses. Or cela a été malheureusement le contraire puisque tu m'as enfoncée chaque fois plus dans ton unique intérêt.
Vu les difficultés que j'ai pu endurer car contrairement à toi, j'ai fait le choix de vivre en harmonie avec ma conscience et non de poignarder dans le dos S (car là-dessus, nous pensons certaines mêmes choses), je pouvais comprendre que tu puisses rencontrer des problèmes financiers (c'est humain) mais que j'attendais que tu m'en informes au fur et à mesure afin que je puisses prendre, de mon côté, les dispositions nécessaires. Ces propos, je te les ai tenus lorsque tu m'as remis un chèque de régularisation des indemnités d'occupation, le 27.11.2008 où tu m'as remis un double de la clé de la boîte aux lettres afin que je puisse domicilier mon courrier et m'as proposé un double du débarras - que tu n'avais pas sur ton trousseau - que je n'ai jamais pu avoir et ce, malgré mes relances tant téléphonique que mail... Plus tu aurais omis de m'indiquer en temps et en heure que tu aurais déménagé alors qu'avant ton mail du 02.06.2008, je t'ai maintes fois relancés pour les impayés... Maintenant la rétention des clés, de documents, la découverte d'une partie de tes autres impayés, du bien qui t'appartiendrait uniquement vis-à-vis du Syndic .... Je mets sérieusement en doute tes intentions...
Merci de me dire dès rapidement quand et comment puis-je récupérer un trousseau de clés. Je te rappelle mon mail du 15.10.2008 adressé au Syndic qui t'est parvenu en copie. J'ai besoin de convenir d'un rendez-vous sur place avec Monsieur B afin qu'il nous fasse une proposition de mandat – exclusif ou non - qui te sera soumis pour décision commune car je revendique la clarté qui n'a jamais existé de ta part et une indivision n'est pas de l'exclusivité de BP ou AP mais bien de B et A P !
Dans l'attente de te lire ou de t'entendre afin de tourner définitivement, rapidement et le plus sereinement possible cette page, je réitère que je suis disponible pour en discuter, avec une approche pragmatique, en convenant d'un rendez-vous physique. Je suis joignable au 06.XX.XX.XX.XX.

A

Bonjour S,
J'ai rendez-vous avec le syndic de la copropriété du bien hérité de notre tante, M-M R, sis XX boulevard des Filles du Calvaire à Paris 11ème, mardi prochain.
N'ayant actuellement aucun revenu (pas d'activités de mon entreprise suite à la reprise d'un traitement médical plus lourd), je vais négocier au mieux un échéancier pour épurer la dette des charges de copropriété et stopper les frais de procédure.
Monsieur SB, Cabinet FD, gère cet immeuble. Te serait-il possible de confirmer par une attestation (mail: x.y@z.com) l'indivision et non Mademoiselle BP afin qu'il puisse rectifier le compte copropriétaire ? Je t'en remercie dès maintenant. Le cabinet FD a été fraîchement nommé syndic donc n'a pas pu répondre à la question du titulaire du compte. Si nécessaire, je vais me rapprocher des anciens syndics.
Je suis en train de scanner des documents pour te donner mandat pour gérer cette sortie d'indivision. A la dernière nouvelle de l'avocat de B, elle ne souhaite plus racheter ma part donc je vais discuter avec le syndic pour un éventuel mandat que je soumettrai à B. Cependant je n'ai toujours pas récupéré un jeu de clés. J'émets des réserves sur une inoccupation car l'avocat parle de vider les lieux au 31.10.2008. Je ne suis actuellement pas du tout en forme avec mon traitement médical mais je vais tenter d'accélérer afin de te communiquer le dossier le plus complet possible. Peux-tu m'indiquer le montant de la provision de tes honoraires à te faire parvenir ?
Je sais que tu es le notaire des parents. Aussi peux-tu m'indiquer quel document dois-je établir et signer vis-à-vis de la succession future des parents afin de ne plus être héritière recherchée et ne plus revivre cette nouvelle expérience "inhumaine" ? Je te confirme que j'ai définitivement couper les ponts avec eux, j'en ferai de même avec B dès cette indivision clôturée. Dans les difficultés passés et actuelles, chacun à leur manière m'ont enfoncée, une absence totale d'équité même si selon eux j'ai bénéficié d'un voyage en C et de 4 ans d'études à Paris contre 2 de B à Bc donc "sans frais". J'ignorais qu'il fallait passer un contrat avec ses propres parents, question d'études??? B a sa personnalité mais son comportemet actuel vient en partie de l'éducation opposée de la mienne que les parents nous ont inculqué avec les notions de grande soeur (responsable, compréhensive, tolérante) et petite soeur excusable (car je pense que les parents contribuent aux relations entre fratrie) ce qu'ils nient. Lors de la dernière conversation téléphonique avec R, il a trouvé des "excuses" en disant que B avait un petit salaire sans même savoir ce que je gagnais (je ne savais pas qu'une grande soeur gagnait systématiquement plus qu'une petite???) alors que c'est avant tout une question d'état d'esprit et moralité. S répète que c'est une affaire d'adulte entre B et moi, qu'elle ne souhaite pas s'en mêler et ne prendra aucun partie pris (c'est normal). Je donnais un coup de pouce pour l'"arbitrage". C'est vrai que je ne me suis jamais plainte sauf depuis un an mais je déteste l'injustice et côté familial, j'en ai suffisamment subi. Certes je suis parfois "grande gueule" mais incapable de concrétiser. J'ai tenté le coup des tribunaux à B mais je ne suis pas crédible car elle me connaît. Le naturel au fond de soi est plus fort. C'est les aléas de la vie mais ce n'est malheureusement pas là ma notion de famille. J'ai effectué une demande auprès d'un avocat pour tenter de faire casser l'adoption plénière même si la loi ne le prévoit pas car j'ai honte de porter le nom actuel et les parents "ignorent" encoe des choses car n'ont jamais écouté. Le peu de fois où je parlais, étant systématiquement jugé par S, j'ai préféré le silence en l'absence de confiance.
J'ai adoré garder M-A. Etant sensible, je me souviens de ta remarque ou de C de la gâter par des babioles peut-être parce qu'elle est adoptée comme moi... J'avoue que j'avais été blessée. C'est mon tempérament tout simplement. Un enfant, c'est la vie. Il n'a rien demandé et cela me faisait plaisir d'amener une bricole par rapport à l'affection que je portais à M-A en tant qu'enfant tout court. Tout cela pour t'expliquer que la démarche n'est pas celle d'une adoptée qui vit mal l'adoption (même si j'ai un passé important avec une arrivée en France à presque 8 ans, même si S préfère toujours mettre sur ce motif) mais en qualité d'enfant tout court devenu adulte qui a cru qu'une harmonie familiale - certes avec des hauts et des bas comme dans tout - pouvait exister dans ce second foyer. En avoir connu une en C jusqu'au décès de mon père ne me rendait "malheureusement" pas vierge de cette notion, des attentes existantes à l'arrivée en France qui "ont compliqué" le rôle des nouveaux parents.
J'ai été bavarde, peut-être trop directe mais c'est un peu de mon état d'âme. Les 2 derniers paragraphes sont très personnels mais comme j'ai appris un peu en droit, il est toujours préférable de ne rien cacher pour être conseillé au mieux...
Avec tous mes remerciements.
Bien à toi,
A

15/10/2008

Mail au Syndic


Monsieur,

Je fais suite à nos deux échanges téléphoniques relatifs au compte Indivision P de la copropriété visée en objet.
Vous m'avez informé que le compte à l'unique nom de Mademoiselle BP, était débiteur, à ce jour, d'un montant total de 1536,69 € suite à l'appel des charges du 4ème trimestre 2008.
Je vous confirme, par le présent mail, le rendez-vous du mardi 21 octobre prochain à 14h, en vos bureaux de Paris 20ème, afin de régulariser le compte avec un échéancier convenable pour les deux parties.
Comme convenu, je vous serais gré de bien vouloir stopper toute procédure contentieuse et vous en remercie dès maintenant.
Vous serait-il possible de me préparer copie des 3 derniers procès-verbaux d'assemblée générale ainsi que le détail des charges de copropriété depuis 2001 mentionnant la quote-part des charges récupérables, documents que je n'ai pu obtenir de l'autre indivisaire?
Parallèlement, je demande au notaire de vous adresser l'attestation mentionnant que ce bien en question est du ressort d'un compte d'indivision dont les indivisaires sont Mademoiselle BP et moi-même.
L'indivision souhaite mettre en vente ledit bien. Je souhaiterai discuter d'un éventuel mandat avec votre cabinet et permettre à l'indivision de prendre une décision très rapidement. Je devrais récupérer sous peu un jeu des clés pour visite.
J'attends qu'un mandataire soit « officiellement » désigné pour être l'interlocuteur de l'indivision - BP, moi-même ou une tierce personne.
Je demeure joignable au 06.XX.XX.XX.XX si nécessaire.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes distingués sentiments.

AP
C.C.:
Mademoiselle BP, indivisaire à 50%
Maître GB, avocat de l'indivisaire Mademoiselle BP
Maître,

J'accuse bonne réception de votre mail du 13 octobre courant en réponse à mon mail du 18 septembre. Je vous ai communiqué de nouveaux éléments par un mail, en date du 8 octobre (copie ci-dessous).
Comme je vous l'ai écrit depuis le début de cette affaire, je vous confirme à nouveau que je mettrai tout en œuvre, avec intégrité, pour cette sortie d'indivision. Cependant j'attends de votre cliente, Mademoisellle BP, cette même bonne volonté et non celle de me porter préjudice financièrement depuis des années entre les retards passés et impayés présents, les non-dits, les sommes non reversées partiellement au syndic, les faits accomplis, la rétention d'informations et de documents de la copropriété, les multiples versions...
Mes demandes légitimes d'indivisaire ayant été toujours ignorées, je reste sur mes réserves quant à l'engagement de votre cliente à vider les lieux au 31 octobre prochain. Cela confirme, une fois de plus, le manque de clarté de votre cliente et que le logement n'était pas libre de toute occupation. Cette situation du bon vouloir abusif de Mademoiselle BP et son « départ des lieux » non-conforme (absence de congé, du préavis de 3 mois, pas de remise d'un double des clés, lieux non laissés libres de toute occupation…) m'ont été, une nouvelle fois, préjudiciable en ne me permettant pas de prendre mes propres dispositions. J'émets également des réserves sur une inoccupation, y compris d'un tiers de votre cliente au vu des boniements de cette dernière.
Afin d'avancer dans ce dossier amiablement et « justement » du partage à venir, je souhaite parallèlement avoir des engagements fermes de Mademoiselle BP sur les points suivants afin de cesser de subir ses agissements indélicats, à savoir :
- La récupération d'un jeu de clés, dès connaissance du présent écrit, pour faire enfin passer un expert immobilier et agence immobilière. Pour information, ma dernière demande demeurée sans suite, remonte au 4 juillet dernier (cf mon mail qui vous a été adressé à cette date) ! Cela devient plus que urgent. Je n'ai pas à subir les conséquences déplaisantes du choix individuel de Mademoiselle Boon-ja Possenti dans cette indivision.
- L'expertise de Monsieur P date de 2003 avec des mutations dont la plus récente est de septembre 2001 ! Depuis cette date, vous ne pouvez ignorer que le marché immobilier a connu bien des fluctuations. Lors d'une récente consultation à la Chambre des Notaires de Paris, la péromption de l'évaluation m'a été confirmée.
- Décision de donner mandat exclusif ou non-exclusif,
- Solder les indemnités d'occupation du côté de Mademoiselle Boon-ja Possenti à la date de vider les lieux, date annoncée sur votre mail du 13.10.2008, au 31.10.2008. Période de départ des lieux communiquée : décembre 2007 par vos soins (votre mail du 05.06.2008), mi-mars 2007 par Mademoiselle BP (son mail du 02.06.2008) !!! Sans préavis, sans être à jour du versement des indemnités d'occupation et sans remise de double de clés par cette dernière !!! Je n'ai pu prendre, en conséquence, aucune disposition si ce n'est subir préjudice et désagrément.
- Solder la moitié des charges de copropriété non récupérables de mon côté si les comptes sont justifiés.
- Désignation du mandataire de l'indivision auprès du Syndic. Ce mandataire sera également chargé de faire effectuer les diagnostics obligatoires pour la vente.
- Choix d'un notaire de l'indivision venderesse.
Je vous informe que j'ai rendez-vous, mardi prochain, avec le syndic car ce dernier n'ayant aucune nouvelle de Mademoiselle BP, le dossier est au contentieux. La dette s'élève, à ce jour, à un montant de 1 536,69 €. Vu la surface du bien, vous pouvez facilement en déduire que les impayés datent depuis un certain temps. Parallèlement nous allons éclaircir le changement de copropriétaire de Indivision P à Mademoiselle BP puisque votre cliente ne juge pas utile de répondre à mes écrits.
Je suis ouverte à une rencontre physique constructive avec Mademoiselle BP, qui faciliterait indéniablement les choses. Cette suggestion lui a été émise à plusieurs reprises et je la réitère par votre intermédiaire.
Dans l'attente de vous lire et de pouvoir récupérer très rapidement un jeu de clés pour préparer la vente et voir l'aboutissement de cette affaire dans la sérénité,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.


AP

2ème message à JPC sur Facebook

Bonjour,
Je suis désolée de vous adresser à nouveau un message. B ne communiquant que par son avocat qui fait ce qu'il peut entre rétention d'informations et versions changeantes, j'ai absolument besoin qu'elle me contacte. Les huissiers sonnent à la porte. J'ai rendez-vous avec le syndic pour voir comment épurer la dette mais j'ai fait suffisamment la banque depuis des années et ne compte plus subir les boniements de B. Merci de lui demander de me contacter téléphoniquement afin de convenir d'un rendez-vous afin d'avancer intelligemment dans la sortie d'indivision. Avec mes remerciements par avance.
A

13/10/2008


Madame,


Je fais suite à votre mail du 18 septembre.

Je vous confirme que ma cliente est tout à fait disposée à faire cesser amiablement cette indivision.

La procédure à suivre pourrait être la suivante :

1) Votre sœur déménagerait de ce local d’ici le 31 octobre 2008 en laissant peut-être un ou deux meubles qui seraient proposés à l’achat à l’éventuel acquéreur.

2) Vous voudrez bien m’indiquer l’agence à qui vous souhaitez confier cette vente. Votre sœur et vous-même vous signerez chez cette agence un mandat de recherche d’un acquéreur.

3) Votre sœur estime que le prix devrait être de l’ordre de 23.000 € sans tenir compte de la commission d’agence.

Qu’en pensez-vous ?

Il existait une expertise de Monsieur P en 2003 pour un montant de 20.000 €. Il faut tenir compte que cet appartement ne peut faire l’objet d’un bail compte tenu de sa surface.

4) Le prix de vente devra faire l’objet d’une mesure de séquestre,le temps que vous fassiez amiablement ou judiciairement les comptes entre vous-même et votre sœur.

J’attends le plaisir de vous lire,

Et vous prie de croire, Madame, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

GB

10/10/2008

B,

Je viens juste de tenter, une nouvelle fois, de te joindre téléphoniquement et ce, sans succès.
Pas de réponse à mes demandes reformulées à ton avocat, Maître GB, demandes existantes depuis quelques années. Pas de réponse à mes mails ni à mes appels.
Je te confirme mes propos laissés sur ta messagerie. Tu as choisi de faire appel à un avocat pour faire pression, c'est ton choix.
Je n'ai nullement l'intention, à ce jour, de lancer une quelconque bataille juridique bien que je subisse des préjudices financiers dûs à tes engagements non tenus, face à mes droits d'indivisaire bafoués et à un abus des tiens.
Je transmets les coordonnées de ton employeur, la SCP P.D. &D., ainsi que celles de Maître GB à mon conseil qui prendra contact directement avec eux.
Je te rappelle que je demeure toujours joignable sur mon portable au 06.XX.XX.XX.XX si tu juges utile de pouvoir avancer - humainement et justement - dans nos intérêts communs et non individuels.

A

08/10/2008

message à JPC sur Facebook

JPC est l'ami de B, le père de sa petite fille E

Bonjour,
Je suis la "soeur" de B. Après de nombreux messages (téléphoniques, mails) demeurés sans réponse de sa part, il devient plus que urgent qu'elle me contacte au 06XXXXXXXX. Pouvez-vous la raisonner car il en va de ses intérêts suite aux nouveaux éléments que j'ai eu la désagrable surprise de découvrir? Je laisse, à nouveau, un message à son avocat. N'hésitez pas à me contacter, si vous le jugez nécessaire ou utile, afin que je vous expose la situation qui n'est certainement pas la même version de B. Merci.
A

A destination de
Maître GB
Avocat
Avenue de M
75116 PARIS
Mail :

Le 8 octobre 2008

Maître,
Je fais suite au message téléphonique laissé, le 6 courant, à votre assistante.
Face au manque de réactivité de votre cliente, Mademoiselle BP, à mes demandes d'indivisaire maintes fois réitérées par écrit dont la dernière remonte au 23 mai 2008, j'ai effectué les recherches afin de retrouver les coordonnnées du Syndic.
Je suis entrée en relation avec le gestionnaire de la copropriété sise 14 Boulevard des FC à Paris 11ème.
Il apparaît que le bien est uniquement au nom de Mademoiselle BP alors que cela a été enregistré initialement Indivision P.
Le compte a toujours présenté des retards et est débiteur à ce jour, tout comme le cas des indemnités d'occupation au 2 juin 2008, date où j'ai été informée, pour la première fois, de son départ des lieux.
J'ai été également informée que le dossier a été transmis à l'huissier de justice.
Lorsque vous m'avez contactée, par mail du 5 juin 2008, j'ai été surprise d'apprendre que je serais, selon votre cliente, redevable de paiement complémentaire de charges de copropriété et d'avoir une autre période de départ des lieux que celle fournie par votre cliente en personne...
Pour mémoire, les modalités d'occupation m'ont été imposées par Mademoiselle Boon-ja Possenti (écrits de sa main): montant d'indemnités d'occupation fixé par elle-même, déduction faite de la moitié des provisions de charges dans la totalité et non, charges non récupérables, règlement mensuel donc pas de retard de "versement" des charges de mon côté du fait de cette retenue d'office. A aucun moment, je n'ai reçu de copie des relevés de charges et d'appel à régularisation car je n'aurai pas été amené à effectuer toutes ces démarches dont je me serais passées vu mon état et situation personnels.
A plusieurs reprises, j'ai tenté de joindre téléphoniquement votre cliente et lui ai confirmé le contenu du message par écrit. Il serait judicieux que nous puissions éclaircir la situation, vu le contexte, dans nos intérêts communs et non individuels, afin d'avancer sur ce dossier de sortie d'indivision,
Je demeure à votre disposition au 06.XX.XX.XX.XX, comme je l'ai mentionné à votre secrétariat à chaque appel.
Dans l'attente de vous lire ou vous écouter,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.

AP

07/10/2008

S,
Je te remercie infiniment pour ton écoute d' hier et te prépare ma demande pour mandat de sortie d'indivision avec toutes les informations et pièces en ma possession.
Je recontacte, en priorité, le syndic pour gérer les impayés.
Merci beaucoup.
A
B,
Je te confirme mes propos laissés hier sur ta messagerie de portable.
J'ai retrouvé les coordonnées du syndic avec mes moyens face à ta rétention d'informations. Maintenant je connais la réalité de la dette avoisinant 1536 € et que le bien est à ton unique nom.
Jamais tu ne m'as réclamé une quelconque somme supplémentaire pour ma quote-part de charges et jamais fourni de copie de relevés puisque tout est là entre tes propos à l'avocat et mes réclamations.
La dernière fois que nous nous sommes entrevues, je ne demandais qu'une clarté des comptes et à régulariser les comptes si telle était la réalité mais sur justificatifs en déduisant les charges dites récupérables...
Pour rappel, mes demandes remontent depuis quelques années.
Monsieur SB qui gère l'immeuble, m'a informée du passage imminent d'un huissier...
Je pense qu'il serait enfin judicieux que nous nous voyons pour discuter dans nos intérêts communs.
Je recontacte Monsieur B pour voir comment épurer la dette pour éviter des frais d'huissier et récupérer l'ensemble des relevés depuis le commencement du paiement des indemnités d'occupation.
J'attends ton appel et envoie parallèlement un mail à Maître GB à qui j'ai déjà informé de la situation téléphoniquement via son assistante.
Je te suggère de faire gérer le dossier à nos notaires respectifs, plus propices à une solution amiable et surtout moins coûteux.
Je te redonne mon portable, à savoir 06XXXXXXXX. A bientôt.
A

06/10/2008

B,
Face à ton silence et celui de ton avocat, Maître GB relancé le 18 septembre 2008, je lance les démarches afin de retrouver le syndic de la copropriété du Bd des FC.
A maintes reprises, je t'ai réclamé les copies de charges de copropriété incluant la partie des charges dites récupérables et des procès-verbaux d'AG ainsi être informée des votes à venir et passés.
Et cela, sans succès alors que je te rappelle que je suis indivisaire à part entière à hauteur de 50%, que nous sommes "Indivision P" et non "Mademoiselle BP" ou "Mademoiselle AP".
J'espère que les règlements des charges sont à jour (dans la mesure où tu as toi-même imposé une retenue d'office sur les indemnités d'occupation) et que je n'aurais pas la désagréable surprise de constater des impayés, ayant moi-même subi de ta part de gros retards répétitifs des indemnités d'occupation fort préjudiciables. Tu as déterminé seule les modalités de fonctionnement, des engagements que tu n'as su tenir.
Après maintes relances demeurées sans suite, je te contacte téléphoniquement, le 2 juin 2008, sur ton lieu de travail pour constater, une nouvelle fois, que tu me mets devant ta propre décision sans m'en informer évidemment alors que mes relances par mail sont demeurées sans réponse. Tu aurais quitté les lieux et n'entends payé aucun indemnités d'occupation à venir ni les arriérés. Je te rappelle que l'existence d'un préavis, à défaut d'information dans les délais, ne démarre qu'à compter de la date de notification.
Tu mets Maître GB sur ce dossier, le 5 juin 2008, pour sortir de cette indivision. Je lui ai fait mention de mes souhaits d'indivisaire (ayant aussi des droits) pour éviter des surprises (car tu m'as prouvé le manque de fiabilité de tes informations) en lui indiquant que je ferai le nécessaire pour cette sortie d'indivision et que j'en attendais de même de ta part sur un mail du 4 juillet 2008.
Or, nous sommes le 6 octobre 2008. Toujours rien, pas de documents ni même de clés. Est-ce normal ? Pourquoi entraves-tu mes droits d'informations d'indivisaire? La mansarde est-elle bien libre de toute occupation? Je commence à douter ...
Nous souhaitons toutes les deux sortir de cette indivision. Je demande une clarté et une certaine propreté et non uniquement selon les intérêts individuels mais communs de justesse, d'équité. Face à tes agissements passés d'indivisaire occupante et ton attitude présente, j'ai subi et subis encore des préjudices financiers difficiles à gérer dans mon état.
Certes, avec ta maternité, tu dois être occupée. Je vis avec mon cancer, son traitement et ses conséquences, gère mon entreprise qui ne permet pas encore d'en vivre. Aussi, suis-je bien placer pour savoir l'importance d'éviter ce genre de tracasseries supplémentaires.
Merci de me dire comment récupérer les clés dans les meilleurs délais pour éviter d'en arriver à une situation extrême où je me verrais dans l'obligation de saisir le tribunal compétent avec tous les frais imputables que cela engendrera. Merci.
A

04/10/2008

Ecouter

Ecouter peut être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un…
C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là…
Ecouter, c'est commencer par se taire.

Ecouter,
c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être.
Ecouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.
C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans les interpréter, sans juger, laissant à l'autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Etre attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer…
Ecouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné : de l'attention, du temps, une présence affectueuse. [Jacques Salomé]

Oui, j'ose avoir la prétention de dire que je sais écouter. Je dirai même trop écouter, écouter ce que les parents avaient à me dire, les avoir écouté pour comprendre un certain de choses, écouter cette partie d'enfant oubliée... et tant de petites choses pas si anodines. Des mots, des réactions si bien écoutés que j'ai reçu comme plusieurs coups de couteau au coeur. Ils sont comme ils sont, je ne cherche à pas changer quiconque. Mais ce que je demande a l'air si utopiste, si iréel que je suis complètement perdue. Est-ce si difficile à un parent d'écouter que la confiance permet de parler, que je ne peux me confier car l'écoute n'a jamais été au rendez-vous ???