28/11/2008

Ca y est, j'ai pu avoir un rendez-vous en urgence lundi à 8h avec le dermatologue. En une semaine, j'ai développé un grain de beauté qui a déjà pris une ampleur. C'est une angoisse de plus. Je craque, les larmes montent toutes seules ... Trop de choses à gérer: la santé, les embrouilles de B, la société qui est partie à la dérive faute de temps et d'énergie dépensés utilement pour la santé et inutilement pour les mensonges de B !!!

27/11/2008

En berne...

Je n'en peux plus... Je suis à bout de souffle... un petit bout d'espoir d'une solution amiable s'envole pour une bataille judiciaire...

21/11/2008

Il y a des jours où l'on sent que rien ne va plus... C'est là, au fond de soi, tout au fond et c'est lourd... trop de fatigue par les traitements, trop de fatigue et trop d'énergie pour tout et tous...
Oui, ces temps-ci il y a du vague à l'âme...
Repos et pas de stress, comment est-ce possible ? Je suis une sorte de SDF (heureusement que j'ai mon bureau ) et je dois payer les dettes de charges de copropriété de B pour éviter le cumul des frais de procédures. Oui, je suis triste de constater que seule l'image compte dans cette vie où par ce biais, certaines personnes comme B peuvent tout faire avaler à l'entourage voire des inconnus. Combien sommes-nous capable de voir au-delà ?
Je suis triste car je me suis déconnectée de ma mamy qui vient de décéder car je n'avais plus le courage de maintenir cette relation privilégiée que j'ai eu longtemps avec elle. Cela me rappelait trop cette absence d'un foyer solide, chaleureux, harmonieux que chaque être peut espérer ... Maintenant elle est décédée, j'aurais aimé assister aux funérailles mais, putain de B, le peu d'argent a été dépensé pour ses mensonges ! Oui, comme on le dit si vulgairement, j'ai les boules ! Putain quel est ce monde ? A quoi B joue-t-elle ? A ces moments, je baisse les bras. Je crains que le plus escroc, le plus menteur, le plus profiteur l'emportera toujours.
J'ai vécu de choses mais je crains que même un inconnu ne m'aurait pas fait subir ce que B m'a fait et continue d'agir pour gagner financièrement, matériellement.
Côté S et R, le deuil est largement fait. J'en suis étonnée à la fois. Il ya juste un lien via leur éducation à B qui a contribué partiellement à faire de B ce qu'elle est maintenant. J'ai hâte que cette indivision cesse et enfin je serai totalement libérée, vivre pleinement avec mes valeurs, celles venant de mes parents du pays du matin calme et communes pour l'essentiel avec celles de mes amis !
Etape à franchir aussi, récupérer mon nom précédent qui signifie l'or, l'or du monde, l'or du coeur ... et voir comment ne plus faire partie d'une quelconque succession qui sera forcément pourrie. J'ai cette chance d'avoir connu une vie précédente. C'est mon refuge dans cette adoption ratée. S n'a rien compris où elle a toujours préféré mettre tout sur le compte de l'adoption. Merci S, tu m'as fait prendre conscience que rien ne vaut la richesse du coeur et non celle matérielle. Avec cette richesse, tout est possible dans le bon sens alors que cette vie matérielle que tu as mis en avance n'est que source de conflit. Je ne suis pas mère mais je te plains car je pense que tu n'as rien compris à ce statut qui malheureusement ne se limite pas à autorité, vacances, chambre, études. Je te plaints contrairement aux apparences B a beaucoup de ces pensées. Elle n'a jamais su te le dire parce que à tout moment elle a besoin de toi, matériellement. Oui, B a toujours été intéressée. Rien n'est gratuit comme avec toi. Et plus que tout maintenant car je sais qu'elle vit au-dessus de ses moyens. Je ne m'inquiète pas pour B, elle a toujours su embobiner. Elle l'a réussi avec S et R. Elle est en train de le train avec JP, son copain.
Je me sents martienne dans ce contexte mais c'est le prix à payer pour vivre en harmonie avec ses valeurs.

19/11/2008

Vers une double nationalité ?

Ce que je vis n'est pas propre à une adoptée. J'ai cette chance de l'être car j'y ai un refuge contrairement aux enfants biologiques. J'ai connu avant le décès de mon père une vie familiale toute à fait "normale", de son époque.
Un ministre va faire porter courant 2009 le droit à la double nationalité qui n'est pas possible à ce jour. Mon profil est prévu dans la campagne internationale auprès de la diaspora. J'ai rempli le questionnaire fort intéressant
1) Are you aware that you can (could have) possess(ed) Korean nationality for a certain period of time if you declare to do so under the 'Nationality Retaining System' within 6 months of acquiring foreign nationality?
_____ Yes (If you check “Yes,” please go to #1-1)
_____ No (If you check “No,” please go to #1-3)

1-1) Did you declare to retain your Korean nationality under the NRS?
_____ Yes (Please go to #2 )
_____ No (If you check “No,” please go to #1-2)

1-2) What is the main reason for your not declaring your wish to maintain your Korean nationality under the NRS? (Please check only one choice)
_____ ① Even though my adoptive parents knew about the system, they didn't know the exact process.
_____ ② My adoptive parents didn't want me to maintain my Korean nationality.
_____ ③ I am not sure.
_____ ④ Other. Please specify ________________________________________________________.
(Please go to #2)

1-3) What would you have done if you had known about the NRS and could have declared to maintain your Korean citizenship by yourself? (Please check only one choice)
_____ ① I would have declared the NRS and maintained my Korean nationality.
_____ ② I would not have declared the NRS even if I had known about the system.
_____ ③ I am not sure.
_____ ④ Other. Please specify ________________________________________________________.

2) What do you think about abolishing the NRS and allowing adoptees to possess Korean nationality until the age of 22 even if s/he didn't declare to do so under the NRS?
_____ ① I agree.
_____② I disagree.
_____ ③ I am not sure.

3) What do you think about allowing a person who possesses dual nationality because s/he was born in a foreign country to Korean nationals or adopted overseas to maintain dual nationality?
_____ ① I don't think s/he should maintain dual nationality.
_____ ② I think it can be allowed when certain conditions (e.g. military service) are met. (If you are male and check ②, go to #3-1)
(If you are female and check ②, go to #3-2)
_____ ③ It should be unconditionally allowable.
(If you check ① or ③ above, go to #4)

3-1) If the law is amended to allow adoptees to possess Korean nationality on the condition of fulfilling Korean military service, would you willfully enlist in the Korean military?
_____ ① Yes, I would.
_____ ② Even if the law were changed, I would not enlist in military service.
_____ ③ If other conditions were required rather than military service, I would fulfill this obligatory service.
_____ ④ I am not sure.
(Please go to #4)

3-2) If the law is amended to allow adoptees to possess Korean nationality on the condition of fulfilling mandatory community (social) service (1~2 years) in Korea, would you willfully fulfill this obligatory participation?
_____ ① Yes, I would.
_____ ② I would consider it and decide depending upon the length of time and type of service(s).
_____ ③ I would not.
_____ ④ I am not sure.

4) What is the main reason why you want to possess Korean nationality? (Please check only one choice)
_____ ① I want to keep my identity as a Korean.
_____ ② I would like to have the choice at any time to be able to return to the country where I was born, to live.
_____ ③ Having Korean nationality is more advantageous to find work or pursue a career in Korea.
_____ ④ Other, please specify ­­­­­­­___________________________________________________________.
ainsi qu'un autre très très détaillé.

Je me renseigne ...

comment récupérer le nom K de mes parents biologiques dont le nom de jeune fille de ma mère était identique. Un nom de famille, c'est plein de symboles et mon nom de naissance en est empreint de l'amour qu'avaient mes parents avant le décès de mon père et que la vie de ma mère et des 5 enfants bascule.
P, nom français est empreint de destruction de l'être, de soldat à entrer dans un moule que je n'ai pu, non pas parce que j'étais adoptée mais parce que c'était à contre-courant de tout ...
Fin août, j'ai récupéré mon passeport coréen. Il me sera utile dans ce dossier.
K est le nom qui est en harmonie avec ma personnalité. C'est ce que j'ai connu en K, qui m'a aidé et m'aide à surmonter les aléas.
Je n'ai pas toujours mangé à ma faim là-bas au pays du matin calme. J'ai volé dans les vergers, les magasins. Avec la maladie de mon père, c'était un petit bol de riz par jour. C'était une robe d'été sous la neige sans culotte à faire la lessive à la rivière gêlée... Mais l'amour et l'harmonie et la solidité parentale étaient plus fort. Ici, je n'ai manqué de rien matériellement mais j'ai subi une perte affective énorme.
Avoir connu 2 vies différentes me permet d'être ce que je suis. Oui, S m'a fait honte d'avoir eu des parents pauvres. J'ai sciemment menti pour embellir. Comment peut-elle comprendre qu'un enfant n'est pas accompli, épanoui par une chambre, des vacances, des cadeaux à Noël, anniversaire ... Avant j'ai souffert parfois de faim et de froid. Aussi, j'ai bien plus conscience que quiconque des priorités de la vie. Cela me permet à ce jour d'avoir peu de besoins car ne confondons-nous pas besoin et envie dans notre société de consommation. Je ne suis pas une fana de shopping, j'ai une garde robe que la plupart des mecs auraient plus fournie... Mais j'estime que j'ai largement.
La mansarde, si B n'avait pas été aussi mesquine, j'avais prévue de la lui donner. Mais à force de vouloir posséder, elle m'a accusée d'avoir pris les assiettes Villeroy et Boch que R m'avait données lorsque je suis montée à Paris, seules affaires "familiales". Lorsqu'elle m'a acccusé de les avoir prises sous prétexte qu'elles appartenaient à la mansarde, j'ai compris que je n'avais nullement envie de lui faire cadeau de ma part de mansarde ... moi qui n'avais même pas eu la curiosité auparavant de chercher la marque. B est devenue une vraie P ! :-(


Principe


Toute personne peut demander à changer de nom, lorsqu'elle a un intérêt légitime à le faire, à savoir en cas de :
nom difficile à porter en raison de sa consonance ridicule ou péjorative,
nom à consonance étrangère,
survivance d'un nom illustré de manière éclatante sur le plan national,
nom éteint ou menacé d'extinction,
consécration d'un usage constant et continu sous certaines conditions.

Demandeur


Tout ressortissant français majeur peut en faire la demande.
L'épouse, bien qu'elle bénéficie aussi de l'usage du nouveau nom, n'a pas à faire de demande personnelle.
Le changement de nom s'étend aux enfants du bénéficiaire lorsqu'ils ont moins de 13 ans.
La mère des enfants qui exerce conjointement l'autorité parentale doit donner son accord pour le changement de nom des enfants mineurs. A défaut, l'autorisation du juge des tutelles est nécessaire.
Le consentement personnel des mineurs de plus de 13 ans est nécessaire.

Formalités


Démarches
L'intéressé doit :
publier la modification de nom envisagée au Journal officiel et dans un journal d'annonces légales,
envoyer une demande de changement de nom au Garde des Sceaux, ministre de la Justice ou au procureur de la République du tribunal de grande instance du domicile.
Publicité dans un journal d'annonces légales
La modification de nom doit être publiée :
au Journal officiel,
et dans un journal d'annonces légales du lieu de son domicile.
Requête auprès du Garde des Sceaux
Un dossier de demande de changement de nom est à adresser au Garde des Sceaux, ministre de la Justice ou au procureur de la République du tribunal de grande instance du domicile.
Pièces à fournir :
un exemplaire de chacun des journaux dans lesquels l'(les) annonce(s) légale(s) a (ont)été publiée(s),
la copie intégrale de l'acte de naissance de chaque intéressé majeur ou mineur,
la copie d'une pièce prouvant la nationalité française,
le consentement personnel écrit pour les mineurs de plus de 13 ans,
le bulletin numéro 3 du casier judiciaire pour les personnes majeures,
une requête personnelle sur papier libre, adressée au Garde des Sceaux. Elle doit être signée et comprendre les raisons de l'abandon du nom d'origine et les raisons du choix du nom demandé. Tout document établissant le bien fondé de cette demande doit être joint pour l'appuyer,
le consentement de l'autre parent en cas d'exercice conjoint de l'autorité parentale ou, à défaut et dans les autres cas, l'autorisation du juge des tutelles.
A noter : si la demande est faite au nom d'enfants mineurs, il nécessaire de le mentionner et d'indiquer leur date de naissance. Si plusieurs personnes majeures sollicitent le même nom, chacune d'elles doit souscrire une demande séparée.

Coût


Le coût de publication de l'annonce au Journal officiel et dans un journal local dépend d'un certain nombre de critères dont notamment le lieu de résidence, l'âge, le nombre de personne(s) par famille qui sollicite(nt) le changement de nom.
Les droits de publication au Journal officiel et dans un journal local sont à la charge du demandeur.

Procédure


Instruction de la demande par le Garde des Sceaux
Un décret, signé par le Premier ministre et le Garde des Sceaux, portant changement de nom, est publié au Journal officiel, si la demande est accordée.
Un exemplaire du décret est remis au demandeur.
Si la demande de changement de nom est refusée, le refus doit être motivé et notifié à l'intéressé.
Opposition au changement de nom
Avant la publication du décret, il est possible de s'opposer à la demande de changement de nom, en donnant des raisons précises, par simple lettre au Garde des Sceaux, direction des affaires civiles et du sceau.
A partir de la publication au Journal officiel, des tierces personnes peuvent, pendant deux mois, s'opposer au changement de nom envisagé, en engageant une procédure devant le Conseil d'Etat.
Si aucune opposition n'est émise pendant deux mois ou si le Conseil d'Etat les a rejetées, il pourra être demandé au secrétariat de la section du contentieux du Conseil d'Etat, selon le cas, un certificat de non-opposition ou une copie de la décision rejetant l'opposition.
Si le décret est annulé par le Conseil d'Etat, il ne peut être envisagé de renouveler la même demande de changement de nom, sauf en cas d'éléments nouveaux tout à fait exceptionnels.

Rectification de l'état civil


S'adresser au procureur de la République du domicile ou du lieu de naissance et demander la rectification des actes d'état civil.
Pièces à fournir :
la photocopie du certificat de non-opposition ou une copie de la décision rejetant l'opposition,
un exemplaire de chacun des actes d'état-civil à rectifier,
l'acte de naissance du conjoint,
l'acte de mariage,
l'acte de naissance des enfants, s'il y a lieu.

Pour plus d'information, les services à contacter :

Ministère de la justice

Direction des affaires civiles et du Sceau
13, place Vendôme
75042 Paris cedex 01
Téléphone : 01 44 77 60 60

http://www.justice.gouv.fr/

Service-public.fr, adresses nationales

Conseil d'Etat
1, place du Palais-Royal
75100 Paris cedex 01
Téléphone : 01 40 20 80 80
01 40 20 80 50 (bureau de l'information publique)
01 40 20 81 00 (greffe)

http://www.conseil-etat.fr/

Service-public.fr, adresses nationales
Direction des journaux officiels
26, rue Desaix
75727 Paris cedex 15
Téléphone : 01 40 58 75 00

http://www.journal-officiel.gouv.fr/

Service-public.fr, adresses nationales
J'ai eu le JO qui m'a orienté vers l'Office Spéciale de publicité 01.49.04.01.71 qui m'adressera un dossier. Il faudra compter un délai de 14 jours pour la publication et je peux me passer d'avocat :-).
Je vais prendre contact avec le Ministère de la Justice 01.44.77.60.60 pour avoir toutes mes chances pour la présentation du dossier...
Que de tâches à effectuer ...

RDV avec l'assistante sociale pour la demande de RMI en attendant de savoir si je liquide la société ou la mets en sommeil. Je viens d'avoir une date !
Confirmer par écrit à l'employeur de B si par hasard il ne retrouverait pas trace d'un éventuel faux document établi par B sur son papier en-tête car comment ai-je pu disparaître de l'indivision. Cette démarche fait suite à la remarque du notaire chargé de la succession. Rien ne tombe à côté de mes oreilles lorsque je dialogue avec une personne. Tout comme Maître S qui m'a gentiment reçue en se faisant l'avocat du diable, qui n'a pas écarté que B sous-loue la mansarde. Ce serait plausible puisque l'avocat de B parlait d'un déménagement au 30.10.2008 et que je ne suis toujours pas en possession d'un jeu de clés pour la mise en vente ! Je m'attends à découvrir encore de drôles de choses. Mes demandes ne sont certes pas compliquées surtout si l'on a rien à cacher, non? B a réussi à embobiner son avocat qui a l'habitude de travailler avec son employeur, confirmé par un collègue de B. A ce rythme, je suis partie pour être une pro des enquêtes ! A choisir, il vaut mieux rire qu'en pleurer !!!
Dans le cas contraire, j'attendrai que le nouveau syndic ait bien récupéré l'ensemble des dossiers afin de prendre rendez-vous. Vive la lenteur !
Les choses n'avancent pas à une unique demande. Il faut relancer sans cesse voire se déplacer...
Ensuite effectuer la demande de l'aide juridictionnelle pour avoir un avocat ... Ce dernier ne pourra pas inventer des pièces ou avancer les choses sans pièces justificatives. Au final, avocat ou pas, le gros du travail sera toujours fait par le client. L'avocat ne met en évidence et en valeur que le fond... Si je décide de me reposer sur lui, c'est impossible. La justice est longue (j'en sais quelques choses de par mes expériences) mais j'ai confiance car il y a eu trop de mensonges de B, qui a également menti à son propre avocat ! Mais je devrais me passer dans un premier temps d'un avocat car il me serait possible de faire un référé puisque B met en péril l'indivision.
J'ai eu le syndic qui rectifie le compte. Ensuite, je pourrai enfin récupérer les comptes tant réclamés à B. Encore des pièces si l'affaire doit être menée devant les tribunaux.
Face au silence de B et son avocat, il n'y a toujours pas de mandataire représentant l'indivision donc qui va recevoir les correspondances de B. Le syndic préfère que ce soit moi et non B du fait qu'elle est en impayé depuis longtemps et ne donne jamais signe de vie au syndic. Moi aussi, je le préfère car je crains que B ne vive au-dessus de ses moyens et ne soit endettée. C'est tout de même bizarre pour une personne qui avait l'intention de racheter ma part de 50% il y a quelques mois ??? Qui était derrière ? son copain ? S et R ? Etudiante sans revenus, B voulait déjà. Elle comme S et R m'ont prise pour une idiote. Un établissement bancaire, même sans temps de crise, aurait prêté à B. sans caution ???
B n'a jamais compris que si elle avait été correcte en étant réglo, respect des obligations et des droits de chacun, nous n'en serions pas là. Son attitude est "normale" pour moi lorsque je repense à notre enfance et éducation par S et R. Tout lui était possible de part son statut de petite. Je ne sais comment je me serais comportée à sa place. En aurais-je autant abusé qu'elle ? Une chose est certaine, en tant qu'aînée, si j'avais agi comme B, S et R seraient venus à la rescousse de B et je m'en serais prise plein la gueule. C'est dingue d'y penser. Merde, je me suis retrouvée l'aînée alors que j'étais la 3ème sur 5 enfants avant l'adoption. Je n'ai jamais bénéficié d'avantages de l'aînée mais bien que des emmerdes et des devoirs. Stoppppppppppp !
Repos forcé.
J'ai rencontré 2 personnes qui m'ont dit que ma petite vie vallait d'écrire un livre... Je crois que j'ai vécu des années de vie ou plusieurs vies pour une personne de mon âge. Je songe à m'y atteler sous forme de roman. Quel que soit l'aboutissement, cela me permettra de mettre beaucoup de choses à plat, y compris sur le rôle de parents.
S, lors de notre dernière entrevue, m'a dit sa vision à savoir comment puis-je prétendre parler du rôle de parents alors que je ne suis même pas mère. Oui, il n'y a pas de recettes pour être parent. Cela signifierait que toutes les mères qui viennent d'accoucher seraient systématiquement moins "bonnes" que celles qui ont des enfants plus grands, que leur propre mère ? Non, je ne le crois pas. Si l'on parle d'instinct maternel, je pense qu'il en existe un. Comme je pense que certaines femmes ne sont pas faites pour être mères. Certaines femmes ne le souhaitent pas - comme une ex-belle soeur - cela choque l'entourage et la société. Ben non, ces femmes sont honnêtes avec elle-même. Pourquoi serait-ce égoïste ? Ne serait-ce pas le contraire ?
L'enfant adopté ou non, n'a rien demandé. Est-ce pour lui faire sentir en permanence pour chaque chose qu'il "possède", il est redevable en permamence ?
Je ne cours pas après la maternité maintenant, encore plus avec la maladie. La première réaction de S lorsque je l'ai informé de mon état de santé, n'a pas été comment vais-je mais pourras-tu avoir des enfants... C'était et c'est le cadet de mes soucis ! C'est dingue sa réaction mais elle ne me surprend pas. Je ne suis pas mère mais cela ne m'empêche pas de comprendre le rôle des parents, de réfléchir à l'éducation. Rien ne vaut l'expérience d'enfant. Un parent qui a oublié qu'il a été enfant, je pense, peut difficilement comprendre un enfant. Un parent qui ne comprend pas l'époque et la société dans laquelle vit son enfant, peut difficilement aider à l'épanouissement de son enfant. Je pense qu'il n'est pas envisageable d'éduquer un enfant comme une génération précédente ...
Un de mes auteurs favoris, Khalil Gibran, donne - à mon avis - une belle recette universelle
Vos enfants ne sont pas vos enfants :
Ils sont les fils et les fillesde l'appel de la vie à elle-même ;
Ils viennent à travers vous, mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous,
ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour,
mais non point vos pensées.
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez tenter d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière,
ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs, par qui vos enfants,
comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'arbre voit le but sur le chemin de l'infini,
et il vous tend de sa puissance,
pour que ses flèches puissent voler vite et loin.
...

18/11/2008

Etat de santé à la dégringolade, un véritable chemin du combattant pour avoir mes droits d'indivisaire. Maintenant j'envisage la possibilité de ne pas gagner sur la maladie... Aussi j'angoisse de ne pas voir les choses avancer dans l'indivision avec B. Je n'ai naturellement pas de ses nouvelles ni de son avocat.
Le notaire qui s'est chargé de la succession va tenter d'établir un état des comptes et souhaite, de préférence, entrer en relation avec le notaire de B.
Entre temps, le syndic est en train de rectifier le compte pour le remettre en indivision. J'ai pris contact avec l'employeur de B, une étude notariale suite à la crainte du notaire chargé de la succession qui espère que B n'a pas eu recours à un faux document ... J'ai dû régularisé les arriérés de B grâce au prêt d'un ami (le premier !) et attend du syndic le détail du compte mais il m'a été confirmé que les retenues sur indemnités d'occupation couvrées largement la moitié des charges totales et non les non récupérables. B n'a pas reversé la totalité des retenues !!!
Ce soir, je reçois un mail de S et R annonçant le décès de mamy dont les obsèques auront lieu jeudi. Je ne peux physiquement pas descendre et financièrement non plus.
J'ai eu le bonheur de petite-fille d'avoir une vraie mamy, à l'écoute et aux petits soins. Je me suis éloignée d'elle lorsque j'ai décidé de le faire vis-à-vis de S et R. Et je n'ai plus donné signe de vie comme avec le reste de la famille.
J'ai appelé ce soir R. Je suis tombée sur S qui m'a passé R. Sans rentrer dans les détails, je lui ai dit que je ne pourrai descendre, question santé et financier. J'ai repensé à cette mamy qui a toujours su m'écouter, me consoler mais qui, à la fin, fatiguée des agissements de S, a préféré baisser les bras. R m'a dit - sans faire de reproches - que je n'avais pas su me manifester lorsqu'elle nous avait fait à chacun un don pécunier. Il est vrai mais s'il n'existe pas de motifs valables, j'étais tellement engluée dans les pires tracas quotidiens en étant revenue après une vie à l'étranger sans rien en poche et B qui payait irrégulièrement ses indemnités d'occupation... plus à l'époque de sérieux problèmes de santé au niveau coeur (un arrêt) qui nécessitaient un suivi accru. Comment pouvais-je parler puisque c'était toujours psychologique, selon S ? Là encore, je suis une coriace et le peu de fois où je me plaingnais, c'était sérieux.
Je crois que je ne sais pas pas apprécier les choses matérielles. Si je me bats pour l'indivision, c'est surtout faire reconnaître mes droits et faire cesser uniquement des devoirs. Je ne sais comment l'exprimer... J'écris en un seul jet en fonction de ce qui me vient du coeur.
Mamy est une rare personnne qui s'est battue indirectement pour moi pour laisser tomber ensuite. M-M l'a fait aussi et cet héritage n'y est pas étranger. En apparence si forte, personne ne peut imaginer la fragilité en moi liée à une trop forte sensibilité. J'ai toujours voulu avancer de l'avant. Aussi lorsque je demandais de l'aide, c'est vraiment parce que je jugeais que je ne pouvais pas faire autrement...

05/11/2008

Mail enfin envoyé au notaire. Sûr très personnel mais je me sents vidée. J'ai eu tant de mal à l'écrire, j'en pleurais. Et gros coup de blues en me demandant si la vie vaut vraiment le coup d'être vécue si on ne peut même pas compter sur sa famille et se rendre compte qu'un inconnu peut-être ne m'aurait pas fait subir autant de crasses que B...
Le traitement ne réussit d'un côté et me déglingue de l'autre. J'engoisse de me voir flotter dans mes pantalons 34 et m'orienter vers du 12 ans. De l'autre côté, je m'étonne d'avoir toujours mes cheveux alors que chaque matin , j'ai une touffe de cheveux entre les mains.