22/09/2008

Une mère à l'écoute qui évite de juger et de faire la morale. C'est inestimable pour la confiance en soi.
Etre accommodante et correcte se retourne contre moi.
S s'était chargée d'éteindre la flamme de mes espoirs de vie "normale". Il me fallait renoncer à moi-même.
J'ai été vaincu par sa volonté. Elle semblait se moquer éperdument que je puisse avoir envie d'une vie plus personnelle.
Je n'en avais jamais eu tout ce temps à son foyer. Elle s'était employé à refuser la plupart des sorties de mon âge.
Elle restait sourd à tout argument. Elle m'a toujours menée à la baguette ayant pris autant d'ascendant. C'est aussi un peu de ma faute. J'aurais dû me montrer plus rebelle, moins douce.
Pas de réconfort dans les moments difficiles, je suis écoeurée, bouleversée par autant de perfidie.
Oui, j'ai pas mal d'agressivité en moi, contre tous les cons, méchants, profiteurs de cette terre, des ragots et du profit de B que j'ai pas mal encaissés sans rien dire durant de longues années, mais je crois que finalement ça doit sortir !!!
Est-ce utopiste que de croire à une certaine "justice" et vérité ?

18/09/2008

Mail à l'avocat

A destination de
Maître GB
Avocat
Avenue de M
75116 PARIS

Mail :
@aol.com

Le 18 septembre 2008
Maître,

Suite à mon appel téléphonique d'hier faisant suite à plusieurs messages laissés durant vos congés, pouvez-vous m'indiquer à quelle date puis-je passer récupérer un jeu de clés du bien afin que l'expert immobilier et l'agent immobilier visitent le lieu?
Votre cliente, Mademoiselle BP, vous a mandaté pour faire cesser l'indivision qui nous lie. Je vous ai confirmé que je ferai le nécessaire en ce sens, j'en attends de même de sa part.
Certes elle a accouché le 2 août dernier. Moi-même, jeune créatrice d'entreprise, je suis soignée pour un cancer depuis 2 ans, ce que votre cliente n'ignore pas. Aussi, contrairement à ce que vous m'avez fait comprendre, je suis bien placée concernant les priorités et les tracasseries à éviter vu ma situation.
Plus le temps passe, plus le manque de réactivité de votre cliente me porte préjudice en dehors du fait qu'elle m'est mise, une nouvelle fois, devant le fait accompli et de ses arriérés d'indemnités d'occupation sans compter ses retards répétitifs passés desdits versements (allant parfois jusqu'à 6 mois) afin que je puisse prendre mes dispositions.
Je vous serais gré de bien vouloir faire le nécessaire afin que je puisse obtenir les élements tant réclamés depuis des années, dans les meilleurs délais.
Même indivisaire demandant le droit, légitime, d'informations concernant la copropriété, je n'ai pu obtenir les coordonnées du Syndic. Pouvez-vous les lui demander afin que je puisse entrer avec ce dernier pour enfin faire avancer le dossier et qu'aucun détail ne manque dont la répartition des charges dites récupérables ?
Dans l'attente d'une date rapide pour la récupération des clés puis des documents et éviter ainsi de saisir le Tribunal compétant,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.
AP

17/09/2008

Relance avocat

Aujourd'hui, mercredi 17 septembre, toujours aucune nouvelle de la petite soeur ou disons son avocat. Pas de clés, pas de documents demandés maintes fois réclamés à la petite soeur.
Malgré mes messages laissés durant tout l'été à son avocat, aucun appel de sa part. Vous me direz, c'est bien normal. 
Je le contacte téléphoniquement. Il est limite agressif lorsque je lui expose que ma patience commence à connaître des limites depuis tant d'années. Ce dernier me dit qu'elle a accouché mi-août et c'est bien normal qu'elle ait d'autres préoccupations. 
Cher avocat, votre cliente a accouché le 2 précisément. Une maternité n'a jamais été une maladie. Depuis deux années, je vis avec un cancer, et moi aussi, j'ai également d'autres soucis que de réclamer mes droits face aux attaques d'une soeur. Depuis quand, un accouchement serait une maladie nécessitant tant de repos ?
Rien ne m'étonne. Telle soeur, tel avocat !