17/10/2008


Bonjour S,
J'ai rendez-vous avec le syndic de la copropriété du bien hérité de notre tante, M-M R, sis XX boulevard des Filles du Calvaire à Paris 11ème, mardi prochain.
N'ayant actuellement aucun revenu (pas d'activités de mon entreprise suite à la reprise d'un traitement médical plus lourd), je vais négocier au mieux un échéancier pour épurer la dette des charges de copropriété et stopper les frais de procédure.
Monsieur SB, Cabinet FD, gère cet immeuble. Te serait-il possible de confirmer par une attestation (mail: x.y@z.com) l'indivision et non Mademoiselle BP afin qu'il puisse rectifier le compte copropriétaire ? Je t'en remercie dès maintenant. Le cabinet FD a été fraîchement nommé syndic donc n'a pas pu répondre à la question du titulaire du compte. Si nécessaire, je vais me rapprocher des anciens syndics.
Je suis en train de scanner des documents pour te donner mandat pour gérer cette sortie d'indivision. A la dernière nouvelle de l'avocat de B, elle ne souhaite plus racheter ma part donc je vais discuter avec le syndic pour un éventuel mandat que je soumettrai à B. Cependant je n'ai toujours pas récupéré un jeu de clés. J'émets des réserves sur une inoccupation car l'avocat parle de vider les lieux au 31.10.2008. Je ne suis actuellement pas du tout en forme avec mon traitement médical mais je vais tenter d'accélérer afin de te communiquer le dossier le plus complet possible. Peux-tu m'indiquer le montant de la provision de tes honoraires à te faire parvenir ?
Je sais que tu es le notaire des parents. Aussi peux-tu m'indiquer quel document dois-je établir et signer vis-à-vis de la succession future des parents afin de ne plus être héritière recherchée et ne plus revivre cette nouvelle expérience "inhumaine" ? Je te confirme que j'ai définitivement couper les ponts avec eux, j'en ferai de même avec B dès cette indivision clôturée. Dans les difficultés passés et actuelles, chacun à leur manière m'ont enfoncée, une absence totale d'équité même si selon eux j'ai bénéficié d'un voyage en C et de 4 ans d'études à Paris contre 2 de B à Bc donc "sans frais". J'ignorais qu'il fallait passer un contrat avec ses propres parents, question d'études??? B a sa personnalité mais son comportemet actuel vient en partie de l'éducation opposée de la mienne que les parents nous ont inculqué avec les notions de grande soeur (responsable, compréhensive, tolérante) et petite soeur excusable (car je pense que les parents contribuent aux relations entre fratrie) ce qu'ils nient. Lors de la dernière conversation téléphonique avec R, il a trouvé des "excuses" en disant que B avait un petit salaire sans même savoir ce que je gagnais (je ne savais pas qu'une grande soeur gagnait systématiquement plus qu'une petite???) alors que c'est avant tout une question d'état d'esprit et moralité. S répète que c'est une affaire d'adulte entre B et moi, qu'elle ne souhaite pas s'en mêler et ne prendra aucun partie pris (c'est normal). Je donnais un coup de pouce pour l'"arbitrage". C'est vrai que je ne me suis jamais plainte sauf depuis un an mais je déteste l'injustice et côté familial, j'en ai suffisamment subi. Certes je suis parfois "grande gueule" mais incapable de concrétiser. J'ai tenté le coup des tribunaux à B mais je ne suis pas crédible car elle me connaît. Le naturel au fond de soi est plus fort. C'est les aléas de la vie mais ce n'est malheureusement pas là ma notion de famille. J'ai effectué une demande auprès d'un avocat pour tenter de faire casser l'adoption plénière même si la loi ne le prévoit pas car j'ai honte de porter le nom actuel et les parents "ignorent" encoe des choses car n'ont jamais écouté. Le peu de fois où je parlais, étant systématiquement jugé par S, j'ai préféré le silence en l'absence de confiance.
J'ai adoré garder M-A. Etant sensible, je me souviens de ta remarque ou de C de la gâter par des babioles peut-être parce qu'elle est adoptée comme moi... J'avoue que j'avais été blessée. C'est mon tempérament tout simplement. Un enfant, c'est la vie. Il n'a rien demandé et cela me faisait plaisir d'amener une bricole par rapport à l'affection que je portais à M-A en tant qu'enfant tout court. Tout cela pour t'expliquer que la démarche n'est pas celle d'une adoptée qui vit mal l'adoption (même si j'ai un passé important avec une arrivée en France à presque 8 ans, même si S préfère toujours mettre sur ce motif) mais en qualité d'enfant tout court devenu adulte qui a cru qu'une harmonie familiale - certes avec des hauts et des bas comme dans tout - pouvait exister dans ce second foyer. En avoir connu une en C jusqu'au décès de mon père ne me rendait "malheureusement" pas vierge de cette notion, des attentes existantes à l'arrivée en France qui "ont compliqué" le rôle des nouveaux parents.
J'ai été bavarde, peut-être trop directe mais c'est un peu de mon état d'âme. Les 2 derniers paragraphes sont très personnels mais comme j'ai appris un peu en droit, il est toujours préférable de ne rien cacher pour être conseillé au mieux...
Avec tous mes remerciements.
Bien à toi,
A