18/01/2009

B,

Je fais suite à mes 2 messages téléphoniques laissés sur ton portable vendredi 16 courant. Tu as mandaté Maître GB - un partenaire de ton employeur (information fournie par le caissier de l'étude) - afin de négocier la sortie d'indivision parce que j'ai osé te réclamer, une ultime fois, des impayés dont tu accusais systématiquement ta banque. Cela peut être plausible une fois, à la rigueur deux fois et encore trois çà passe. Or c’était systématique à tel point que j’en ai parlé à mon banquier. Et ce dernier a bien raison de dire que tu n’étais certainement pas en possession de sommes afin que les virements passent. Dans ce cas, le banquier a bon dos pour soulager ta conscience… Pourtant ce n’est pas faute de t’avoir dit que je pouvais comprendre beaucoup de choses car j’ai déjà été dans la mouises à plusieurs reprises mais que l’essentiel est que tu m’en informes… Je ne t’ai jamais enfoncé dans la merde même si ce n’était pas ton cas vis-à-vis de moi. Je pense que ton déménagement n’a pas été prévu du jour au lendemain. Tu aurais pris soin de stopper les virements sans me prévenir, ne jamais répondre à mes divers relances par mails et messages téléphoniques. Or, il a fallu que je t’appelle chez ton employeur dont la standardiste m’a communiqué ta ligne téléphonique directe. J’ai enfin pu t’avoir afin de savoir tes intentions – vendre ou louer – pour se terminer avec un raccrochage au nez de ta part. Par la suite, tu n’as pas daigné répondre sur ta ligne directe en impliquant une de tes collègues afin qu’elle me dise que ce n’était pas ta ligne directe (énorme !). A priori, tu t’es fait passé, une nouvelle fois, pour la pauvre victime comme tu as toujours su le faire depuis l’enfance en France. Lorsque je t’ai informé, qu’à défaut de réponse, je passerai te voir directement à ton travail et que j’avais trouvé le nom de ton copain – JP C – par recoupement sur internet. Etrange que tu réagisses lorsque c’est étalé sur la « voie publique » ???

Beaucoup de contradictions manifestes entre tes dires à ton conseiller – Maître GB– et à moi. Je n’ai pas eu de mal à « réfuter » tes accusations puisqu’elles n’étaient que mensonges. Sans compter que je ne serais pas à jour des charges de copropriété. Pauvre B, encore la grande sœur qui abuse de toi. Et comme c’est bizarre, je réclamais depuis quelques années les copies de charges de copropriété afin d’être clean, à jour et surtout ne rien te devoir. Jamais tu ne me les as communiquées prétextant encore – la dernière fois que nous nous sommes vus – c’était bon, que je laisse tomber ??? Cependant cela ne m’a pas empêché de te les réclamer à nouveau. Mais non, rien, jamais rien si ce n’est ces sordides accusations via ton avocat…. Tes fabulations sont longues et tu sais mieux que quiconque la réalité (du moins je te le souhaite sinon je crains pour ta santé mentale).

Pour résumer, à ce jour, tu détiens les pleins pouvoirs abusifs d’un bien en indivison qui soit-disant est libre de toute occupation ??? J’ai découvert que tu t’étais attribuée la pleine propriété. En ta qualité d’assistante juridique, je pense que tu n’ignores pas l’indivison ainsi que les droits et les devoirs de chaque indivisaire ??? Je n’ai eu que des obligations et le devoir de me la boucler et de ne rien réclamer !!!

J’ai dû consacrer énormément de temps, beaucoup trop pour rétablir la vérité auprès du syndic au détriment de celui de ma santé et de ma société. De l’énergie bien inutile sur le principe mais nécessaire lorsque j’ai été obligé de régulariser des arriérés de ta part auprès du syndic alors que je suis en attente du RMI et de l’aide juridictionnelle.

J’attends à ce jour de récupérer l’ensemble des relevés des charges passés car il s’avère que c’est plutôt toi qui m’es redevable de sommes. Sans compter la possession exclusive donc abusive d’un bien en indivision puisque je n’ai toujours pas récupérer un jeu de clés afin de donner rendez-vous à des agences immobilières pour la mise en vente. Que le logement ne soit pas complètement vidé n’est de loin la première nécessité car combien de biens à visiter sont toujours occupés et n’empêchent les visites ?

J’ai fait preuve d’énormément de patience croyant bêtement que tu reviendrais à la raison. Mais non, tu t’acharnes. Ma pire connerie a été de croire que tu grandirais…

S, R,

Je n’attends rien de vous. Vous vous êtes acharnés sur votre vision, privilégiant les dires de B Ne vousinquiétez pas, votre pauvre petite n’a pas tellement abusée par la grande. C’est votre choix et je ne vais pas me fatiguer à défendre quoi que ce soit car la dernière qui a parlé a toujours raison ainsi que toi, S. Toi qui revendiques mieux connaître le rôle d’une mère puisque je ne peux pas savoir ne l’étant pas. Il est difficile d’être parents comme d’être enfants mais je suis persuadée que la recette réside dans son âme d’enfant, dans l’environnement et l’époque où évolue un enfant et non celui d’un passé. Un enfant, adopté ou non, n’a rien demandé. Et ce n’est certainement pas à l’enfant de subir les querelles passées lorsque le parent a été enfant. Que dirais-tu si je disais à mon tour que tu ne peux pas le savoir non plus du fait que tu n’as pas porté d’enfant ? Mais bon, la page est tournée de mon côté. Si la vie me permet de passer les épreuves présentes, j’ai beaucoup appris. Tu es fière de toi, comme tu n’as cessé de le répéter. Après tout, c’est l’essentiel, non ?

Je n’ai pas besoin d’aide surtout que l’amour permet de voir avant toute réclamation. Je ne réclame rien si ce n’est pour B qui en a réellement besoin. Aidez-la financièrement car à priori, ayant trop vécu au-dessus de ses moyens, elle serait en difficulté.

Pour moi, c’est complètement fini et ce, sans regret. J’aurais dû irrévocablement coupé les ponts avec vous depuis longtemps. Cette putaine utopie de croire que je pouvais connaître à nouveau un vrai foyer où échange, écoute, dialogue pour les heureux événements comme les difficultés étaient possibles. Or ce ne sera jamais le matériel qui me retiendra à vous comme du style de l’époque étudiante, « si tu viens passer les vacances, on te paiera ton permis »… Mon amour, je le donne et non le vends. Trop longtemps, je me suis tue au point d’avoir été dégoûtée de la vie, parler au fur à mesure n’aurait servi à rien puisque S tu juges sans même avoir les éléments. Restez sur votre position en mettant sur le compte de l’adoption si cela peut vous permettre d’être sereins. Je n’en ai cure, votre opinion m’importe peu car vous ne me connaissez pas. Je vous écris car la demande concerne B,. Car je déposerai une plainte contre elle pour divers motifs non imaginatifs mais bien réels mardi prochain. Si vous m’écoutez réellement pour une fois et que vous croyez mes propos, j’attends son appel pour une solution amiable tant attendue et réclamée depuis des mois. Dans le cas contraire, ce sera sans aucun regret car l’ injustice – peut-être inconsciente de votre part – a toujours existé entre B et moi et que je ne peux attendre que mieux de la justice d’Etat dans cette affaire d’indivision.

S, je t’ai déjà dit merde, j’ai eu une baffe que j’ai méritée mais je peux t’assurer que c’était également justifié de mon côté.

Cessez de m’adresser mail. Après la clôture de cette affaire, je changerai beaucoup de choses. J’adresserai une lettre à SA afin qu’il n’effectue aucune recherche lorsqu’un héritage existera et surtout ne plus porter ce nom qui m’indiffère. Je vous abandonne à vos comédies et illusions car votre monde me laisse totalement indifférent maintenant. Aussi, ce sera tout naturellement que j’irai au commissariat pour faire cesser définitivement ce manège car j’ai mieux à faire et surtout à concentrer sur ma santé.

B, comme je t’ai dit, je suis actuellement joignable 24h/24h. Ceci est la dernière perche. J’ai occupé un an la mansarde lorsque j’étais étudiante et à la charge de S et R. Aussi, tu verras avec eux au lieu de m’accuser d’avoir bien profité sur ton dos et toutes les horreurs que tu as pu me sortir.

J’attends toujours donc les copies des relevés, la désignation d’un mandataire de l’indivision.

Rappel du mail dont tu as eu copie !

Maître,


J'ai tenté de vous joindre téléphoniquement, le 21 octobre courant, avant le rendez-vous avec le syndic et ai laissé un message à votre collaboratrice.
Votre cliente, Mademoiselle BP, s'est, à priori, engagée par votre intermédiaire à y mettre de la bonne volonté. A ce jour et ce, depuis votre premier mail du 5 juin 2008, je ne constate aucun avancement si ce n'est que l'attitude de votre cliente me paralyse complètement. Comment doit-on remédier pour une solution amiable à moins que votre cliente ne le souhaite plus ?
Le 21 octobre, comme je vous l'ai précisé par mon mail du 15 courant à vous et à votre cliente, j'ai rencontré le nouveau syndic de l'immeuble. J'ai lancé la régularisation des arriérés de votre cliente et non de l'indivision car les retenues sur indemnités d'occupation couvrent en théorie les 50% de charges totales et non, 50% des charges non récupérables. Je ne suis pas en possession de documents car le Syndic attend l'attestation du notaire pour me les communiquer. J'ai encore tenté de joindre téléphoniquement votre cliente qui a fait le choix de la politique d'autruche en ne répondant pas à mes messsages tant téléphoniques qu'électroniques.
J'ai et je subis trop de calomnies gratuites et infondées de Mademoiselle BP. Cependant je suis toujours disposée à régulariser la situation à l'amiable mais je demande enfin clarté et hônneteté de sa part avec remise d'un jeu de clés en urgence pour les motifs invoqués lors de mes précédents mails, décompte précis des deux parties (charges). Dans le cas contraire et ce, afin de préserver enfin mes intérêts, je prendrai toutes les dispositions pour réclamer devant le Tribunal compétent, mes droits d'indivisaire, indemnités d'occupation impayées, dommages et intérêts, régularisation des charges, remboursement des frais de procédure... Avec mon état de santé - que vous n'ignorez plus maintenant - et ma jeune entreprise, les agissements de votre cliente me portent préjudice pour me reposer côté santé et travailler pour viabiliser mon jeune entreprise. Aussi j'ai effectivement d'autres préoccupations que de réclamer mes droits d'indivisaire non occupante, de consacrer - énergie et temps - à téléphoner, à rencontrer le syndic, à relancer votre cliente directement ou par votre intermédiaire, à "enquêter" pour récupérer les informations et éléments...
Votre cliente n'a jamais fait preuve de générosité envers moi et là-dessus, je ne lui demande rien. Cependant elle fait totalement abstraction de mes droits d'indivisaire m'incombant que des devoirs, allant porter des accusations totalement infondées. Depuis sa proposition de rachat de ma part, par courrier recommandé avec AR en date du 4 juillet 2003, je ne m'y suis jamais opposé mais j'ai émis les mêmes conditions actuelles, à priori, irréalisables pour elle. Si l'affaire traîne, ce n'est, une nouvelle fois, pas de mon ressort... Son prix proposé de ma demi-part était de 25 000 € pour une évaluation "officielle" du lot mandatée par elle-même via Maître RP, Notaire, actuellement son employeur, de 20 000 € ! Vous pouvez imaginer ma réaction et les questions que je me suis posées face à tant de générosité soudaine? Pour anecdote et côté comique car il vaut mieux en rire, votre cliente m'offrait des cartes écrites de sa main de bons de cadeaux que je n'ai jamais eu pour anniversaire et Noêl ! Je réclame clarté depuis de nombreuses années. Aussi, je m'applique cette même exigence d'abord pour être en accord avec moi-même, ensuite afin que Mademoiselle BP ne puisse pas me reprocher quoi que ce soit.
Pouvez-vous m'indiquer quand et comment puis-je récupérer un jeu de clés? Vous pouvez comprendre que la situation présente me pose un certain nombre de questions... Vu la difficulté à récupérer les clés, le logement est-il réellement libre de toute occupation? Sinon pour quel motif, Mademoiselle BP persiste à contrôler abusivement en mettant en péril l'indivision ? Les éléments intentionnels de me porter préjudice s'accumulent. Depuis des années, je suis patiente supportant le diktat de votre cliente. Qu'elle se mette dans une situation délicate est son choix mais ce n'est pas du tout mon souhait et ne peux supporter plus longtemps ses agissements indélicats.
Je préconise, une nouvelle fois, une rencontre physique avec votre cliente. Je lui ai indiqué téléphoniquement qu'il faut faire abstraction du passé, chacun sa philosophie de vie mais qu'il serait judicieux de tourner cette page. Il devient également primordial de nommer le mandataire - Mademoiselle BP, moi-même ou une tierce personne - en attendant cette liquidation. Le notaire qui a géré la succession prend contact avec le syndic pour la rectification du compte copropriétaire. Ce dernier entrera en contact avec vous dès que je lui aurai communiqué l'ensemble des pièces de ce dossier.
Je n'envisage pas d'entrer dans une solution extrême. Si Mademoiselle BP manifeste enfin des signes et actes réels de bonne volonté, cela ne pourra que servir nos intérêts communs. Si elle persiste à vouloir continuer à tirer profit, cela ne sera plus de mon ressort. Je ne peux en faire plus et en dire mieux...
Espérant que vous arriverez à convaincre votre cliente de tout l'intérêt d'une collaboration réelle, concrète et d'un rendez-vous, en votre présence ou non ou d'une tierce personne, dans un lieu neutre,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.



AP


Même si les événements m'ont appris une probabilité nulle, je te communiquerai les coordonnées d’un huissier afin que tu prennes rendez-vous avec ce dernier sur place pour la remise d’un jeu de clé pour enfin faire cesser cette indivision clairement ! Ensuite, ne t’inquiète surtout pas, nous disparaitrons réciproquement de la vie de l’une et l’autre afin que tu puisses pleinement bénéficier des aides matérielles et héritages potentiels que tu as évoqué de S et R.

A