18/11/2008

Etat de santé à la dégringolade, un véritable chemin du combattant pour avoir mes droits d'indivisaire. Maintenant j'envisage la possibilité de ne pas gagner sur la maladie... Aussi j'angoisse de ne pas voir les choses avancer dans l'indivision avec B. Je n'ai naturellement pas de ses nouvelles ni de son avocat.
Le notaire qui s'est chargé de la succession va tenter d'établir un état des comptes et souhaite, de préférence, entrer en relation avec le notaire de B.
Entre temps, le syndic est en train de rectifier le compte pour le remettre en indivision. J'ai pris contact avec l'employeur de B, une étude notariale suite à la crainte du notaire chargé de la succession qui espère que B n'a pas eu recours à un faux document ... J'ai dû régularisé les arriérés de B grâce au prêt d'un ami (le premier !) et attend du syndic le détail du compte mais il m'a été confirmé que les retenues sur indemnités d'occupation couvrées largement la moitié des charges totales et non les non récupérables. B n'a pas reversé la totalité des retenues !!!
Ce soir, je reçois un mail de S et R annonçant le décès de mamy dont les obsèques auront lieu jeudi. Je ne peux physiquement pas descendre et financièrement non plus.
J'ai eu le bonheur de petite-fille d'avoir une vraie mamy, à l'écoute et aux petits soins. Je me suis éloignée d'elle lorsque j'ai décidé de le faire vis-à-vis de S et R. Et je n'ai plus donné signe de vie comme avec le reste de la famille.
J'ai appelé ce soir R. Je suis tombée sur S qui m'a passé R. Sans rentrer dans les détails, je lui ai dit que je ne pourrai descendre, question santé et financier. J'ai repensé à cette mamy qui a toujours su m'écouter, me consoler mais qui, à la fin, fatiguée des agissements de S, a préféré baisser les bras. R m'a dit - sans faire de reproches - que je n'avais pas su me manifester lorsqu'elle nous avait fait à chacun un don pécunier. Il est vrai mais s'il n'existe pas de motifs valables, j'étais tellement engluée dans les pires tracas quotidiens en étant revenue après une vie à l'étranger sans rien en poche et B qui payait irrégulièrement ses indemnités d'occupation... plus à l'époque de sérieux problèmes de santé au niveau coeur (un arrêt) qui nécessitaient un suivi accru. Comment pouvais-je parler puisque c'était toujours psychologique, selon S ? Là encore, je suis une coriace et le peu de fois où je me plaingnais, c'était sérieux.
Je crois que je ne sais pas pas apprécier les choses matérielles. Si je me bats pour l'indivision, c'est surtout faire reconnaître mes droits et faire cesser uniquement des devoirs. Je ne sais comment l'exprimer... J'écris en un seul jet en fonction de ce qui me vient du coeur.
Mamy est une rare personnne qui s'est battue indirectement pour moi pour laisser tomber ensuite. M-M l'a fait aussi et cet héritage n'y est pas étranger. En apparence si forte, personne ne peut imaginer la fragilité en moi liée à une trop forte sensibilité. J'ai toujours voulu avancer de l'avant. Aussi lorsque je demandais de l'aide, c'est vraiment parce que je jugeais que je ne pouvais pas faire autrement...