Je me sens enfin bien dans cette affaire familiale. J'ai donné mon maximum, trop d'années d'abnégation accentuée par S au profit de B à tel point que lors d'un réveil suite à une tentative suicide, les yeux à peine ouverts, S m'a traité d'égoïste en n'ayant pas pensé à B !
S est vraiment malade. Elle n'a cessé de répéter l'autre fois lorsque je l'ai vu pour la dernière fois qu'elle était fière, fière ... Au final, qui voulait-elle persuader ? L'adoption est-elle un objet de fierté à ce point ? L'adoption est-elle un trophée ? Non, je ne le pense pas. C'est plutôt l'éducation et l'amour qui peuvent l'être et là, l'adoption n'a rien à voir. Mettre au monde et adopter, ce sont les mêmes préoccupations sauf l'adoption tient compte déjà d'un passé chez l'enfant plus ou moins douleureux, avec des souvenirs conscients ou inconscients ... Faire un enfant ou adopter, c'est le désir primaire chez la majorité des femmes voire social, c'est un amour si fort dans un couple sans forcément avoir conscience de l'évolution du monde pas forcément dans le bon sens, de l'avenir incertain ... Faire un enfant ou adopter, je pense que c'est tout d'abord un acte égoïste d'un couple qui doit être en mesure d'assumer dans tous les sens du terme. C'est un double égoïsme de faire peser constamment à un enfant qu'il doit tout à ses parents, qu'il a été plus gâté qu'eux ... L'enfant n'a rien demandé et si l'on fait attention ne demande pas grand'chose matériellement mais beaucoup affectivement.
Oui, je pense que S n'aurait jamais dû être mère surtout qu'elle-même n'a pas fini de régler ses comptes vis-à-vis de sa mère décédée depuis quelques années.
Comique, mon mail de dimanche à S, R et B m'a été transféré sans rien par S et R. quelques Minutes après mon envoi. Est-ce un moyen de dire qu'elle s'en fout, qu'elle ne le lira pas ? Bref, d'habitude je me serais rendue malade. Et là, niet, je me sents bien. Je n'ai plus aucun regret. J'ai juste honte d'appartenir aujourd'hui par le nom à cette famille. J'ai hâte et espère très fort pouvoir récupérer mon nom coréen. Je suis contente d'être adoptée car les problèmes que j'ai vécus et que je vis ne sont pas spécifiques à l'adoption. S se serait certainement comportée de la manière avec des enfants biologiques. Ouf, je ne suis pas sa fille, elle n'est pas ma mère. Heureusement que j'ai été adoptée. Tout est enfin possible :-) ! L'apaisement fait beaucoup de bien au coeur ...
Edit 16:17
S vient de "répondre" au message en copie d'aujourd'hui sans rien mentionner. A priori, cela lui casse sérieusement les pieds. Elle n'a pas changé, cela lui casse les pieds de me lire comme de m'écouter. Cela me fait plutôt rire. Je commence sérieusement à la plaindre alors que c'est elle qui est à l'origine de beaucoup de choses, comme elle qui peut "raisonner" B. Mais au final, B est très ressemblante de S. Donc je viens de me rendre compte que je suis bête. S et B se ressemblant extrêmement, S ne peut pas agir autrement et certainement pas en parent soucieux d'harmonie. Elle m'a perdue définitivement alors, je suppose, qu'elle doit ménager B qui ne loupe pas une occasion de poignarder dans le dos S et est toute charmante devant elle. Dommage que je n'ai pas pensé à l'enregistrer l'autre fois !Quand on dit que l'habit fait le moine, même dans un contexte familial, c'est tout à fait vrai. L'art de paraître, l'art de dire les mots que l'autre souhaite entendre, tout est art du faux. Alors, comment la société peut aller dans un bon sens au niveau des valeurs si ces dernières sont absentes au sein d'une famille et individualisme et profit existent à un tel degré ?
Sensation que la réalité dérange sérieusement S. Cela remettrait beaucoup trop de choses en elle, persuadée que seuls les parents détiennent la vérité. Pauvre S, c'est la première fois que je ressents de la pitié pour elle. A 68 ans, avoir une telle perception si obtue (cela doit l'arranger, pas possible autrement) !!! G, le parrain de B qui est psychiatre, m'avait dit un jour que S ne changerait jamais...
A force de m'être fait enfoncée la tête pendant des années, je remonte avec un tel élan soudain. Cela fait trop de bien, la situation s'inverse-t-elle ? Face à trop de crasses de B, je ne peux avoir que confiance en la Justice. C'est tellement énorme toutes ses méchancetés "gratuites".
Ce blog, j'ai ma bulle d'oxygène où j'écris au fur et à mesure. Je suis de plus en plus motivée à travailler sur un ouvrage car les pires saletés humaines peuvent se trouver dans un foyer familial, sensé être un lieu protégé ... même à l'orphelinat, j'ai eu plus d'affection du personnel ! C'est tout de même fou. Adoption, à quel prix ? Enfant, à quel prix ?
S est vraiment malade. Elle n'a cessé de répéter l'autre fois lorsque je l'ai vu pour la dernière fois qu'elle était fière, fière ... Au final, qui voulait-elle persuader ? L'adoption est-elle un objet de fierté à ce point ? L'adoption est-elle un trophée ? Non, je ne le pense pas. C'est plutôt l'éducation et l'amour qui peuvent l'être et là, l'adoption n'a rien à voir. Mettre au monde et adopter, ce sont les mêmes préoccupations sauf l'adoption tient compte déjà d'un passé chez l'enfant plus ou moins douleureux, avec des souvenirs conscients ou inconscients ... Faire un enfant ou adopter, c'est le désir primaire chez la majorité des femmes voire social, c'est un amour si fort dans un couple sans forcément avoir conscience de l'évolution du monde pas forcément dans le bon sens, de l'avenir incertain ... Faire un enfant ou adopter, je pense que c'est tout d'abord un acte égoïste d'un couple qui doit être en mesure d'assumer dans tous les sens du terme. C'est un double égoïsme de faire peser constamment à un enfant qu'il doit tout à ses parents, qu'il a été plus gâté qu'eux ... L'enfant n'a rien demandé et si l'on fait attention ne demande pas grand'chose matériellement mais beaucoup affectivement.
Oui, je pense que S n'aurait jamais dû être mère surtout qu'elle-même n'a pas fini de régler ses comptes vis-à-vis de sa mère décédée depuis quelques années.
Comique, mon mail de dimanche à S, R et B m'a été transféré sans rien par S et R. quelques Minutes après mon envoi. Est-ce un moyen de dire qu'elle s'en fout, qu'elle ne le lira pas ? Bref, d'habitude je me serais rendue malade. Et là, niet, je me sents bien. Je n'ai plus aucun regret. J'ai juste honte d'appartenir aujourd'hui par le nom à cette famille. J'ai hâte et espère très fort pouvoir récupérer mon nom coréen. Je suis contente d'être adoptée car les problèmes que j'ai vécus et que je vis ne sont pas spécifiques à l'adoption. S se serait certainement comportée de la manière avec des enfants biologiques. Ouf, je ne suis pas sa fille, elle n'est pas ma mère. Heureusement que j'ai été adoptée. Tout est enfin possible :-) ! L'apaisement fait beaucoup de bien au coeur ...
Edit 16:17
S vient de "répondre" au message en copie d'aujourd'hui sans rien mentionner. A priori, cela lui casse sérieusement les pieds. Elle n'a pas changé, cela lui casse les pieds de me lire comme de m'écouter. Cela me fait plutôt rire. Je commence sérieusement à la plaindre alors que c'est elle qui est à l'origine de beaucoup de choses, comme elle qui peut "raisonner" B. Mais au final, B est très ressemblante de S. Donc je viens de me rendre compte que je suis bête. S et B se ressemblant extrêmement, S ne peut pas agir autrement et certainement pas en parent soucieux d'harmonie. Elle m'a perdue définitivement alors, je suppose, qu'elle doit ménager B qui ne loupe pas une occasion de poignarder dans le dos S et est toute charmante devant elle. Dommage que je n'ai pas pensé à l'enregistrer l'autre fois !Quand on dit que l'habit fait le moine, même dans un contexte familial, c'est tout à fait vrai. L'art de paraître, l'art de dire les mots que l'autre souhaite entendre, tout est art du faux. Alors, comment la société peut aller dans un bon sens au niveau des valeurs si ces dernières sont absentes au sein d'une famille et individualisme et profit existent à un tel degré ?
Sensation que la réalité dérange sérieusement S. Cela remettrait beaucoup trop de choses en elle, persuadée que seuls les parents détiennent la vérité. Pauvre S, c'est la première fois que je ressents de la pitié pour elle. A 68 ans, avoir une telle perception si obtue (cela doit l'arranger, pas possible autrement) !!! G, le parrain de B qui est psychiatre, m'avait dit un jour que S ne changerait jamais...
A force de m'être fait enfoncée la tête pendant des années, je remonte avec un tel élan soudain. Cela fait trop de bien, la situation s'inverse-t-elle ? Face à trop de crasses de B, je ne peux avoir que confiance en la Justice. C'est tellement énorme toutes ses méchancetés "gratuites".
Ce blog, j'ai ma bulle d'oxygène où j'écris au fur et à mesure. Je suis de plus en plus motivée à travailler sur un ouvrage car les pires saletés humaines peuvent se trouver dans un foyer familial, sensé être un lieu protégé ... même à l'orphelinat, j'ai eu plus d'affection du personnel ! C'est tout de même fou. Adoption, à quel prix ? Enfant, à quel prix ?