23/10/2008


Maître,

J'ai tenté de vous joindre téléphoniquement, le 21 octobre courant, avant le rendez-vous avec le syndic et ai laissé un message à votre collaboratrice.
Votre cliente, Mademoiselle BP, s'est, à priori, engagée par votre intermédiaire à y mettre de la bonne volonté. A ce jour et ce, depuis votre premier mail du 5 juin 2008, je ne constate aucun avancement si ce n'est que l'attitude de votre cliente me paralyse complètement. Comment doit-on remédier pour une solution amiable à moins que votre cliente ne le souhaite plus ?
Le 21 octobre, comme je vous l'ai précisé par mon mail du 15 courant à vous et à votre cliente, j'ai rencontré le nouveau syndic de l'immeuble. J'ai lancé la régularisation des arriérés de votre cliente et non de l'indivision car les retenues sur indemnités d'occupation couvrent en théorie les 50% de charges totales et non, 50% des charges non récupérables. Je ne suis pas en possession de documents car le Syndic attend l'attestation du notaire pour me les communiquer. J'ai encore tenté de joindre téléphoniquement votre cliente qui a fait le choix de la politique d'autruche en ne répondant pas à mes messsages tant téléphoniques qu'électroniques.
J'ai et je subis trop de calomnies gratuites et infondées de Mademoiselle BP. Cependant je suis toujours disposée à régulariser la situation à l'amiable mais je demande enfin clarté et hônneteté de sa part avec remise d'un jeu de clés en urgence pour les motifs invoqués lors de mes précédents mails, décompte précis des deux parties (charges). Dans le cas contraire et ce, afin de préserver enfin mes intérêts, je prendrai toutes les dispositions pour réclamer devant le Tribunal compétent, mes droits d'indivisaire, indemnités d'occupation impayées, dommages et intérêts, régularisation des charges, remboursement des frais de procédure... Avec mon état de santé - que vous n'ignorez plus maintenant - et ma jeune entreprise, les agissements de votre cliente me portent préjudice pour me reposer côté santé et travailler pour viabiliser mon jeune entreprise. Aussi j'ai effectivement d'autres préoccupations que de réclamer mes droits d'indivisaire non occupante, de consacrer - énergie et temps - à téléphoner, à rencontrer le syndic, à relancer votre cliente directement ou par votre intermédiaire, à "enquêter" pour récupérer les informations et éléments...
Votre cliente n'a jamais fait preuve de générosité envers moi et là-dessus, je ne lui demande rien. Cependant elle fait totalement abstraction de mes droits d'indivisaire m'incombant que des devoirs, allant porter des accusations totalement infondées. Depuis sa proposition de rachat de ma part, par courrier recommandé avec AR en date du 4 juillet 2003, je ne m'y suis jamais opposé mais j'ai émis les mêmes conditions actuelles, à priori, irréalisables pour elle. Si l'affaire traîne, ce n'est, une nouvelle fois, pas de mon ressort... Son prix proposé de ma demi-part était de 25 000 € pour une évaluation "officielle" du lot mandatée par elle-même via Maître RP, Notaire, actuellement son employeur, de 20 000 € ! Vous pouvez imaginer ma réaction et les questions que je me suis posées face à tant de générosité soudaine? Pour anecdote et côté comique car il vaut mieux en rire, votre cliente m'offrait des cartes écrites de sa main de bons de cadeaux que je n'ai jamais eu pour anniversaire et Noêl ! Je réclame clarté depuis de nombreuses années. Aussi, je m'applique cette même exigence d'abord pour être en accord avec moi-même, ensuite afin que Mademoiselle BP ne puisse pas me reprocher quoi que ce soit.
Pouvez-vous m'indiquer quand et comment puis-je récupérer un jeu de clés? Vous pouvez comprendre que la situation présente me pose un certain nombre de questions... Vu la difficulté à récupérer les clés, le logement est-il réellement libre de toute occupation? Sinon pour quel motif, Mademoiselle BP persiste à contrôler abusivement en mettant en péril l'indivision ? Les éléments intentionnels de me porter préjudice s'accumulent. Depuis des années, je suis patiente supportant le diktat de votre cliente. Qu'elle se mette dans une situation délicate est son choix mais ce n'est pas du tout mon souhait et ne peux supporter plus longtemps ses agissements indélicats.
Je préconise, une nouvelle fois, une rencontre physique avec votre cliente. Je lui ai indiqué téléphoniquement qu'il faut faire abstraction du passé, chacun sa philosophie de vie mais qu'il serait judicieux de tourner cette page. Il devient également primordial de nommer le mandataire - Mademoiselle BP, moi-même ou une tierce personne - en attendant cette liquidation. Le notaire qui a géré la succession prend contact avec le syndic pour la rectification du compte copropriétaire. Ce dernier entrera en contact avec vous dès que je lui aurai communiqué l'ensemble des pièces de ce dossier.
Je n'envisage pas d'entrer dans une solution extrême. Si Mademoiselle BP manifeste enfin des signes et actes réels de bonne volonté, cela ne pourra que servir nos intérêts communs. Si elle persiste à vouloir continuer à tirer profit, cela ne sera plus de mon ressort. Je ne peux en faire plus et en dire mieux...
Espérant que vous arriverez à convaincre votre cliente de tout l'intérêt d'une collaboration réelle, concrète et d'un rendez-vous, en votre présence ou non ou d'une tierce personne, dans un lieu neutre,
Je vous prie de croire, Maître, à l'assurance de ma considération distinguée.


AP